Molière Essoufflement Précoce

». La reine utilisait le tabac sous forme de « prises ». Cette herbe devint très populaire et toute la Cour se mit à l’utiliser. Certains s’opposèrent au tabac car ils y voyaient de la sorcellerie. La mode du tabagisme se répandit tout de même. Molière, le célèbre homme de théâtre, écrivit dans une de ses pièces : « Qui vit sans tabac est indigne de vivre ! » Et les enfants se mirent à fredonner la célèbre chanson « J’ai du bon tabac dans ma tabatière… ». Dans les autres pays, l’engouement est

du théâtre et de la vérité, observait en spectateur lucide le monde en pleine évolution et écrivit pour les Comédiens italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d'un ton nouveau, dans le langage « de la conversation ». Il est, après Molière, Racine, Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française. Les Fausses Confidences est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux créée pour la première fois le 16 mars 1737 par les Comédiens

rythme doux, et paresseux, et lent. Tes nobles jambes, sous les volants qu’elles chassent, Tourmentent les désirs obscurs et les agacent, Comme deux sorcières qui font Tourner un philtre noir dans un vase profond. Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules, – 77 – Sont des boas luisants les solides émules, Faits pour serrer obstinément, Comme pour l’imprimer dans ton cœur, ton amant. Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses, Ta tête se pavane avec d’étranges grâces ; D’un

rythme doux, et paresseux, et lent. Tes nobles jambes, sous les volants qu’elles chassent, Tourmentent les désirs obscurs et les agacent, Comme deux sorcières qui font Tourner un philtre noir dans un vase profond. Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules, Sont des boas luisants les solides émules, Faits pour serrer obstinément, Comme pour l’imprimer dans ton cœur, ton amant. Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses, Ta tête se pavane avec d’étranges grâces ; D’un air placide et

rythme doux, et paresseux, et lent. Tes nobles jambes, sous les volants qu’elles chassent, Tourmentent les désirs obscurs et les agacent, Comme deux sorcières qui font Tourner un philtre noir dans un vase profond. Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules, – 77 – Sont des boas luisants les solides émules, Faits pour serrer obstinément, Comme pour l’imprimer dans ton cœur, ton amant. Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses, Ta tête se pavane avec d’étranges grâces ; D’un air

rhythme doux, et paresseux, et lent. Tes nobles jambes, sous les volants qu’elles chassent, Tourmentent les désirs obscurs et les agacent, Comme deux sorcières qui font Tourner un philtre noir dans un vase profond. Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules, Sont des boas luisants les solides émules, Faits pour serrer obstinément, Comme pour l’imprimer dans ton cœur, ton amant. Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses, Ta tête se pavane avec d’étranges grâces ; D’un air placide

Delacroix, Dante et Virgile aux enfers, 1822, et La Barque de Don Juan, 1841; une lithographie de Simon Guérin), possible influence du Don Juan d'Hoffmann et du don Juan qui apparaît dans L'Élixir de longue vie, où Balzac le compare au personnage de Molière, mais aussi au Faust de Goethe, au Manfred de Byron, au Melmoth de Maturin (Gallimard, éd. P.-G. Castex, Bibliothèque de la Pléiade, t. XI, p. 486-487). Baudelaire a esquissé vers 1853 le plan d'un opéra intitulé La Fin de Don Juan (Pl. I, p. 627-628)

d’appui, et, hagard, les cheveux au vent, descendant la colline à grands pas, les yeux fermés, presque fantôme lui-même, il prit la fuite, laissant derrière lui ce tourment dans la nuit. 50 VII LA POINTE NORD DE PORTLAND Il courut jusqu'à essoufflement, au hasard, éperdu, dans la neige, dans la plaine, dans l’espace. Cette fuite le réchauffa. Il en avait besoin. Sans cette course et sans cette épouvante, il était mort. Quand l’haleine lui manqua, il s’arrêta. Mais il n’osa point regarder en

") Malheureusement d'autre part ce manque de facilité à se rendre compte par soi-même des phénomènes extérieurs ne devait pas être la véritable origine de "C'est vrai? C'est bien vrai?" Il semblait plutôt que ces mots eussent été dès sa nubilité précoce des réponses à des "vous savez que je n'ai jamais trouvé une personne aussi jolie que vous", "vous savez que j'ai un grand amour pour vous, que je suis dans un état d'excitation terrible", affirmations auxquelles répondaient avec une modestie coquettement

grands pas, les yeux fermés, presque fantôme lui−même, il prit la fuite, laissant derrière lui ce tourment dans la nuit. VI. BATAILLE ENTRE LA MORT ET LA NUIT 35 L'homme Qui Rit VII. LA POINTE NORD DE PORTLAND Il courut jusqu'à essoufflement, au hasard, éperdu, dans la neige, dans la plaine, dans l'espace. Cette fuite le réchauffa. Il en avait besoin. Sans cette course et sans cette épouvante, il était mort. Quand l'haleine lui manqua, il s'arrêta. Mais il n'osa point regarder en