Molière Corriger Les Vices Des Hommes

défauts et les vices des personnages. Pour faire rire, les auteurs vont accentuer volontairement ces défauts, tout comme dans le Bourgeois Gentilhomme de Molière où il est obnubilé par son désir de devenir noble ou encore comme dans L’Avare de Molière où Harpagon est soucieux de l’argent. Le comique de mœurs, lui, va susciter le rire dans le public grâce aux dramaturges qui vont de façon imagée, peindre les vices et les mœurs.Comme par exemple dans le Malade Imaginaire de Moliere, il va dresser

la question de savoir si la comédie a pour fonction de faire rire le public. Nous savons que quelques mois avant d’entreprendre Dom Juan, Molière écrivait, « le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que dans l’emploi où je me trouvais, je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules, les vices de mon siècle ». C’est pourquoi, il donne à son Dom Juan, une grande dimension comique et burlesque. Concernant la notion de comique,

La tragédie, œuvre théâtrale lyrique dont l’origine remonte à la Grèce Antique et où les actions se terminent généralement mal, développe les moyens nécessaires et efficaces pour corriger les défauts des hommes. D’abord, comme le voulait Aristote, qui, dans sa Poétique, la définit comme « l’imitation d’une action de caractère élevé et complète », la tragédie doit présenter un sujet de caractère élevé et des personnages nobles (rois, princes…) ou même mythologies (tel Œdipe dans La Machine Infernale

L’Avare est une pièce comique en 5 actes, écrite par Molière, un des plus grands écrivains du 17e siècle. Il a écrit plusieurs pièces comiques comme « L’Avare, » « Le Bourgeois Gentilhomme, » « L’École des femmes, »  « Tartuffe. » Il avait l’art de maintenir le ton de la pièce au niveau de la comédie, dans les scènes tragiques ce qui détend le lecteur. Les œuvres de Molière reflètent la société de son époque que l’on voit aussi dans L’Avare. 2. Molière était un des plus grands dramaturges du 17 siècle

comme amusement et comme distance prise par rapport au monde) représente un moyen efficace et fécond de traiter des problèmes des hommes et de la société. Certains auteurs de comédies s'en sont avisés et ont ainsi proposé, par le biais du rire et d'une écriture ludique, une critique de la société, une satire des moeurs qui régissent la vie des hommes (ex.: Aristophane, Molière, Beaumarchais); ils ont fait de la comédie un miroir qui reflète la réalité, mais en la déformant, en la grossissant, en la transformant

que le théâtre met également en scène les préoccupations universelles des hommes. I- Le théâtre a pour fonction de présenter au public les problèmes contemporains: 1) Les dramaturges vivent pleinement dans leur époque et se penchent sur le problèmes de leur société. C'est la logique de la comédie des moeurs. Par exemple, dans Le jeu de l'amour et du hasard, Mariveaux dénonce les femmes dépendantes de leur mari. Molière, lui, critique les partisans dans Le misanthrope ou encore l'éducation des

fonctions que de divertir avec les dénonciations des vices du ridicule et le corriger des travers humains. 1-La comédie sert à faire rire a) le rôle des personnages b) la comédie traite des sujets moins sérieux que la tragédie c) les différents comiques (comique de situation, de gestes etc.) 2-La comédie à d'autres fonctions que de divertir a) dénonciation des vices et du ridicule (par la moquerie, les registres satiriques, ironique etc.) b) corriger les travers humains (castigat ridendo mores)

ils se rapportent. Ainsi, elle permet de pointer du doigt les vices des hommes et sous le rire, se cache un enseignement dont il faut en tirer les leçons. Molière lui-même écrit : « Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que dans l’emploi où je me trouve, je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle ». En utilisant le ridicule, Molière tend un miroir avec lequel il confronte les avares, les hypocrites

correction des mœurs ? Intro : Durant le XVIIème siècle, la montée en puissance de l’aristocratie et de la bourgeoisie ne laisse pas indifférent certains auteurs de ce siècle se servant de leurs œuvres pour dénoncer les vices de ce siècles. On peut bien évidemment penser à Molière et ses nombreuses pièces de théâtres comiques tel que Le Malade Imaginaire ou Dom Juan. La représentation théâtralisée de l’humanité à laquelle recourt La Bruyère peut sembler pertinente pour l’instruction du lecteur et

il éprouve un dégoût naturel du vice. La comédie doit donc viser à la correction de quelques uns de ses errements, considérés comme des accidents, tels que l’hypocrisie, l’avarice, ou le snobisme. En se proposant ce but respectable de corriger les vices des hommes en les dénonçant, le comique se fait significatif, par opposition à un comique absolu, selon la distinction célèbre de Baudelaire (De l’Essence du rire et généralement du comique dans les Arts plastiques, Paris, 1855). Les défenseurs de