Molière Corriger Les Vices Des Hommes

personne va au théâtre pour voir une comédie c’est qu’elle désire se détendre, passer un moment agréable et surtout rire des personnages qui sont ridiculisés. D’ailleurs tout le monde connait au moins une pièce ou ne serait ce qu’un personnage que Molière a inventé et mit et scène et cela grâce aux scènes mythiques de ses pièces. En effet la comédie est tout le contraire de l’ennui, du sérieux, de la pensée et même de la réflexion et pourtant l’amusement qu’elle propose n’est pas son seul but, nous

théâtre de l'absurde[->17], le conte[->18], la revue[->19], et ainsi de suite. Molière[->20] disait, traduisant ainsi une devise de Santeul[->21] : le but de la comédie[->22] est de corriger les mœurs (castigat ridendo mores), ce qui vaut aussi pour la tragédie[->23]. Ces deux formes théâtrales ont en effet une portée édifiante. § La comédie se propose de « corriger les vices des hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur français célèbre, tout en faisant rire les spectateurs, tournait

vous aider, vous pouvez lire ces deux témoignages sur La Bruyère :- « Le public perdit bientôt après un homme illustre par son esprit, par son style et par la connaissance des hommes ; je veux dire La Bruyère, qui mourut d’apoplexie à Versailles, après avoir surpassé Théophraste en travaillant d’après lui et avoir peint les hommes de notre temps dans ses nouveaux Caractères d’une manière inimitable. C’était d’ailleurs un fort honnête homme, de très bonne compagnie, simple, sans

élaborent les règles du beau, fondées sur la lecture des œuvres de l'Antiquité. Plaire et instruire. L’art doit d'abord émouvoir, c'est-à-dire provoquer le rire ou les larmes. Mais il doit également apporter un enseignement moral de manière à corriger les hommes. Rechercher la clarté. Pour l'écrivain classique, la beauté passe d'abord par la simplicité et le naturel. Il faut toucher le public par des œuvres fortes et capables de plaire à tous, aux courtisans comme aux bourgeois. Respecter les règles

Caractères de Jean de la Bruyère est une œuvre du 17ème siècle appartenant au classicisme. Les classiques ont un idéal celui de l’Honnête Homme ; c’est celui qui est droit, qui sait écouter les autres, qui doit être mesuré. Ils ont la volonté de corriger les gens en faisant rire tout en suivant différents principes comme la régularité, l’ordre et l’harmonie. Cette œuvre suit le parcours de la comédie sociale. En effet, les Caractères sont composés de fragments discontinus fondés sur une technique

Lecture analytique – Molière, Dom Juan, acte I, scène 1 (extrait) A la fin de l’année 1664, Molière dont le Tartuffe vient d’être censuré, commence à écrire Dom Juan. En février 1665, Molière présente la première de Dom Juan ou le festin de Pierre. Il joue Sganarelle. Le public accueille favorablement cette pièce à machines, richement décorée et spectaculaire. Mais à l’approche des fêtes de Pâques, la pièce est retirée de l’affiche, après seulement 15 représentations. L’œuvre est l’objet

différents les mêmes objectifs que la tragédie. Molière a lui aussi fait sienne cette devise car son but était de « faire rire les honnêtes gens » tout en faisant de son mieux pour attaquer et ainsi corriger les vices de son époque .  « Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle ». C’est pour cela que dans l’Avare, Molière fait vivre sous nos yeux une famille de

extraits de théâtre. Le premier texte (A) est un extrait de la pièce Dom Juan de Molière, nous étudierons seulement l'acte IV, scène 3; le deuxième texte (B) est un extrait d'une pièce de Georges Feydeau qui s'appelle On purge bébé; et pour finir on étudiera le texte C, acte I extrait de Knock de Jules Romains. On peut remarquer que dans les trois textes, les auteurs utilisent le comique de situation. Dans le texte A, Molière fait une inversion des rôles entre M. Dimanche le créancier et Dom Juan, ce

aussi moralement, tantôt par le biais des malheurs qui arrivent aux personnages désespérés et passionnés des tragédies de Sophocle, d’Euripide ainsi que de Racine et de Corneille tantôt par le miroir satirique de la vie quotidienne des comédies de Molière et de Marivaux. La tragédie et la comédie ont désormais une double fonction: divertir et instruire. D’abord on donnera une définition de tragédie puis on analysera comment la tragédie divertit puis comment elle nous instruit et on fera de même pour

Côté Lecture Tartuffe ou l’Imposteur, une comédie toujours d’actualité Dans cette œuvre qui reste la plus jouée de Molière, (joué 172 fois au XVII¡ siècle, 791 fois au XVIII° siècle et un total de 9553 fois jusqu'à aujourd'hui.) Le dramaturge s’attaque à un adversaire autrement plus dangereux : la puissance cabale des « dévots ». Cette comédie a plusieurs fonctionnalités, la première est de dénoncer les « faux dévots » grâce à l’hypocrisie de Tartuffe : Tout d’abord, un hypocrite est