Moliere Et Paracelse

Jean d'Arras) et Béline (le personnage du ‘’Malade imaginaire’’) avec en plus le verbe «bêler», puisqu'elle chante, comme sa soeur Phélise, des chansons de toile ; - «Pigranelle» (page 57) pourrait avoir été formé sur les noms de personnages de Molière (Sganarelle, Mme Pernelle pour la fin) ; - le «tiercé» (page 89), qui est une forme de pari mutuel où l’on parie sur trois chevaux engagés dans la même course, en précisant l’ordre d’arrivée, ce qui pose de «mystérieux problèmes» (page 96), fait

épistémologique qui va alternativement de l'intérieur à l'extérieur des substances, en  se prévalant de l'expérience extérieure évidente, mais en fuyant la critique dans les  profondeurs de l'intimité. Pour ce qui est d'une explication par les qualités occultes, on répète que, depuis  Molière, on en connaissait le caractère à la fois pédant et décevant. Cependant, d'une  manière   plus   ou   moins   dissimulée   sous   les   artifices   du   langage,   c'est   là   un   type  d'explication qui menace toujours la culture. Il semble qu'il suffirait d'un mot grec 

de la Renaissance découvre ainsi un monde étrange à l’intérieur de lui-même ; voyageur dans son propre corps, il pénètre dans le mystère de sa propre fabrication. Il n’est que de voir le fœtus que Vinci dessine avec précision. Ainsi le chimiste Paracelse, nommé professeur de médecine à Bâle en 1526, y attaqua violemment la médecine traditionnelle et brûla publiquement les œuvres de Galien ; Vésale fondait l’anatomie moderne, dans son grand ouvrage le De Corporis Humani fabrica (1543) ; Ambroise Paré

historiquement, un procédé mnémonique utilisé dans le domaine scientifique et particulièrement médical de Hippocrate à Joans de Mediolano. »11. L’histoire de la littérature académique a en effet connu un certain nombre de scientifiques aphoristes : Leibniz, Paracelse, Bacon, Kästner en mathématiques, Mesmer pour le magnétisme animal, Lavater en physiognomonie, Von Humbolt en physiologie chimique des plantes, Lebon en psychologie des foules, plus récemment Wittgenstein en philosophie du langage, ou encore Ronald

même moment la sécurité des transactions a cédé du terrain face à l’opacité des mouvements de fonds. b/ L’effacement de la sécurité au profit de l’opacité « Tout est poison, rien n’est poison : ce qui fait le poison, c’est la dose », disait Paracelse, illustre médecin suisse du seizième siècle. Il ne croyait pas si bien dire : au-delà de l’ironie du sort qui voulut qu’il soit helvète, ce praticien aurait tout aussi bien pu appliquer sa maxime au poison qui a frappé notre économie depuis des années

lunetier hollandais, fabriqua une lunette grossissante, ancêtre du microscope ; Palissy observa les terrains sédimentaires, pressentit les mouvements de l’écorce terrestre et inventa le vernis pour les poteries ; il faut aussi évoquer les travaux de Paracelse en chimie, de De Serres en botanique, ou des progrès variés touchant des domaines aussi différents que la verrerie, la soierie, l’horlogerie mécanique. Les armes à feu en bronze (arquebuses) s’ajoutent au lot impressionnant des armes blanches