Minguettes

Dans les années 60 le premier ministre Jacques Chaban Delmas proclame la fin des bidonvilles d’ici 1972. Des grands plans de constructions de logements sociaux sont lancés. Les musulmans découvrent les HLM. Inauguré en 1972, la résidence les Minguettes à Vénissieux. Arabes et noires se côtoient mais ne se tolèrent pas, ils partagent les mêmes lieux de prières mais le racisme entre eux est très fort. La religion musulmane peu à peu se dissipe avec les générations, elle subsiste a travers ses

époques et les cultures. En ce qui concerne les violences urbaines proprement dites, nous pouvons citer celles qui ont eu lieu aux Etats-Unis : Chicago (1919), Harlem (1935), à Los Angeles(1992). En France la première date de 1981 aux Minguettes, à Vaux-en-Velin en 1990, Sartrouville et Mantes-la Jolie en 1991, Toulouse le Mirail et Mantauban en 1999 et ainsi de suite jusqu’à l’embrasement des banlieues en 2005. Et quand la violence urbaine est très circonscrite, elle passe presque inaperçue

vivant dans les quartiers en difficults dans les annes 80 et 90, une interprtation diffrente de leur violence. Ces zones de non droit qui se sont dveloppes partir des annes 1990, le 1er rodo est dat tout de mme de lt 1981, dans le quartier des Minguettes Vnissieux, sont symptomatiques dune fracture sociale et culturelle. Il y aurait donc un conflit de culture. Lun (un monde) accapar par le travail, tourn vers les difficults conomiques du moment, lautre (en dehors du monde) sans but, sans idologie

quartiers en difficultés dans les années 80 et 90, une interprétation différente de leur violence. Ces zones de non droit qui se sont développées à partir des années 1990, le 1er « rodéo » est daté tout de même de l’été 1981, dans le quartier des « Minguettes » à Vénissieux, sont symptomatiques d’une fracture sociale et culturelle. Il y aurait donc un « conflit de culture ». L’un (un monde) accaparé par le travail, tourné vers les difficultés économiques du moment, l’autre (en dehors du monde) sans but

pour objectif d’analyser ce phénomène : Etat de situation de précarité pauvreté : recherche de connaissance de cette nouvelle donne avec l’idée de précarité. 2 évènements majeurs vont débouchés sur une cristallisation : été 81 : « été chaudes des minguettes » série d’incidents : voitures brulées sans revendications. Un événement totalement nouveau : création d’un malaise. Pour la 1ere fois des problèmes de quartiers font irruption dans l’imaginaire social. La jeunesse qui y habite est malheureuse.

bien sûr, des habitants qui sont allés y vivre soit par envie d’un cadre différent de la ville, soit par nécessité économique. • C’est la plus dense des périphéries. Néanmoins, elle est en général moins dense que la ville. Ex : le Plateau des Minguettes à Vénissieux est deux fois moins dense que la majorité des arrondissements de Lyon. • Néanmoins, il existe un critère de différenciation majeur entre les différentes banlieues : leur diversité. II) La diversité des banlieues a) Les différents

difficulté à s’insérer. Mettre tout le temps, sous ce prétexte, une pression policière sur les jeunes, surtout dans certains quartiers, revient à jeter de l’huile sur le feu. C’est un peu le discours tenu par Banlieuescopies ou par le fameux curé des Minguettes. Les « intervenants » remarquent aussi l’extrême rareté - pour ne pas dire l’absence - des demandes volontaires de soins pour cannabisme. Ils ont d’autres chats à fouetter, de « vrais » toxicomanes à soigner, et en ont marre bien souvent des

spectacle sportif. La question de l’intégration par le sport, fait l’objet du troisième chapitre. L’auteur rappelle tout d’abord que le sport apparaît comme la « panacée miracle » aux problèmes de violences urbaines à partir de l’été chaud des Minguettes en 1981. Les différentes enquêtes sociologiques montrant à quel point la transférabilité des vertus supposées du sport dans la vie quotidienne des jeunes visés était un mythe, et que de tels dispositifs représentaient dès lors souvent de la « poudre

renouvellement total du contenu social de certains périmètres : évictionde catégories modestes au profit de couches plus aisées redécouvrant les séductions de la centralité. B. La banlieue ou des banlieues ? Les noms des cités de Vaulx-en Velin ou des Minguettes ont exprimé violemmentle malaise des grands ensembles et non celui de la banlieue. Car il existe plusieurs formes de banlieues. L'architecture en barres et en tours des ZUP, puis des ZAC, a constitué un élément de banalisation de la périphérie des

ce livre, J.ION propose d’observer les conséquences impactées sur les pratiques professionnelles du secteur social au crible des évolutions des politiques publiques. Des nouveaux dispositifs d’insertion sociale. Face aux « rébellions urbaines des Minguettes » durant le mois de juillet 1981, aux violents incidents survenus dans la banlieue lyonnaise et face à la montée du chômage conséquence des crises pétrolières des années 1970, les pouvoirs publics français prennent conscience de la montée d’une