Méphistophélès

aux yeux verts et magnétiques, sans cil (pour mieux ouvrir les yeux, pour voir au-delà du visible ou du sensible ?), nimbé d’une couleur fantastique, alternant le rire et la colère et marchant dans une noire atmosphère a tout du diable : le Méphistophélès de Goethe (ou de son âme damnée, Faust). S’il incarne l’Art absolu, cela pourrait signifier que, pour Balzac, l’art total est un mystère diabolique ou en tout cas dangereux et on ne s’en approche pas sans risque. A moins que le faste du personnage

cœur. Elle devient la substance même de la vie, au point de ne pas laisser d'autre alternative que la révolte ou la mort. Cet esprit de négation trouve son incarnation la plus expressive dans la figure de Satan (Hugo), le révolté suprême, et de Méphistophélès (Goethe) l'esprit qui toujours nie. Vautrin (Balzac) qui lance un défi à l'ordre établi se dit « méchant comme le diable ». La tentation de la chute, de la révolte absolue incarnée par Satan, fascine l'âme romantique : réaction naturelle de la

Déchirure entre la chair et l'idéal, homme partagé entre la femme charnelle dangereusement sensuelle et la femme idéale, pure, vierge ou mère (Balzac, Le Lys...) - Le mal, expression d'une révolte représentée par la figure symbolique de Satan (Méphistophélès, dans Faust,Goethe). B. Action et engagement ; refus du monde établi ; vitalité qui pousse à agir : pour épouser la cause du peuple, le romantisme se fait moins rêveur. a) révolte individuelle, volonté de progresser socialement (ex. : Julien

réaction face au choix de Raphaël lui donne une dimension diabolique : « Un éclat de rire, parti de la bouche du petit vieillard, retentit dans les oreilles du jeune fou comme un bruissement de l’enfer » et ce dernier est également comparé au Méphistophélès de Goëthe. De plus, le schéma narratif est bien celui d’un conte : le héros, qui vit un manque au début du récit, peut, grâce à l’objet magique incarné par la Peau, obtenir la richesse, le banquet, puis l’héritage, et la femme désirée, Pauline

Murnau) / Activité 2. Accroche. Vidéo projeter et commenter la représentation proposée dans deux illustrations du mythe. Faust, une légende allemande, Murnau, 1926 / Photogramme Faust et Méphistophélès, Delacroix, 1826-27 / Peinture Lecture du passage où intervient le pacte de Faust avec Méphistophélès / Questions. Support : Faust, Johann Wolfgang von Goethe, traduit par Nerval, Edition Garnier.djvu/89 Extrait « Dans un tel esprit, tu peux te hasarder […] Que l’heure sonne, que l’aiguille

Description : Il est très original : il a le profil de Napoléon. Il a les yeux noirs. Caractère : Il est économe (« il d’était fait une loi de ne pas toucher à ses revenu, vivait de sa solde et ne se passait pas la moindre fantaisie ») et a l’âme de Méphistophélès. Il est peu communicatif, ambitieux et égoïste : « sa réserve fournissait rarement à ses camarades l’occasion de s’amuser à ses dépens ». Ce n’est pas un homme à lâcher prise. Hermann juge les petits fils de la comtesse devant elle : « ce sont

Déchirure entre la chair et l'idéal, homme partagé entre la femme charnelle dangereusement sensuelle et la femme idéale, pure, vierge ou mère (Balzac, Le Lys...) - Le mal, expression d'une révolte représentée par la figure symbolique de Satan (Méphistophélès, dans Faust,Goethe). B. Action et engagement ; refus du monde établi ; vitalité qui pousse à agir : pour épouser la cause du peuple, le romantisme se fait moins rêveur. a) révolte individuelle, volonté de progresser socialement (ex. : Julien

Déchirure entre la chair et l'idéal, homme partagé entre la femme charnelle dangereusement sensuelle et la femme idéale, pure, vierge ou mère (Balzac, Le Lys...) - Le mal, expression d'une révolte représentée par la figure symbolique de Satan (Méphistophélès, dans Faust,Goethe). B. Action et engagement ; refus du monde établi ; vitalité qui pousse à agir : pour épouser la cause du peuple, le romantisme se fait moins rêveur. a) révolte individuelle, volonté de progresser socialement (ex. : Julien Sorel

retour historique dans le passé s’impose. Le cinéma d’épouvante n’est pas un genre nouveau. En 1896, Georges Méliès réalise Le Manoir du Diable. Ce court métrage montre une chauve-souris qui vole dans un château antique avant de se transformer en Méphistophélès. Après la première guerre mondiale, le cinéma d’horreur allemand connait un essor considérable avec par exemple : Le Cabinet du Dr. Caligari de Robert Wiene (1920). Ce film expressionniste possède une dimension politique. Il critique le pouvoir

expressive commence le langage de la danse ». Chaque geste doit avoir sa nécessité intérieur, être simple, net, en relief, signifiant, concentré, monumental, et exprimé le dynamisme musical, même si il est figé. Ainsi Chaliapine dans le rôle titre de Méphistophélés d’A Boito fait sentir jusque dans « l’immobilité tendue de l’extase » le rythme dicté par le mouvement de l’orchestre Ample, lente, sinueuse, la gestuelle dans le drame musical sera monumentale, à la mesure d’une conception résolument non-psychologique