Mémorial des enfants d'Izieu

politiques ou raciaux (juifs, tsiganes, résistants) et au travail forcé dans le cadre du STO* (Service du travail obligatoire).  A ces morts directs, s’ajoutent les victimes de la malnutrition pendant les années de guerre. Près de 500 000 jeunes enfants, vieillards ou malades décèdent d’une alimentation insuffisante. En revanche, le déficit des naissances reste faible : en effet, dès 1943, la natalité augmente de nouveau dans le pays. b) A ces pertes humaines, s’ajoute un lourd bilan matériel

Gaulle en 1958, la mémoire gaulliste de la guerre s’impose. De Gaulle se place comme l’homme du 18 juin, comme le rassembleur. C’est lui qui fait du Mont Valérien, un fort militaire à l’ouest de Paris où 4 500 résistants furent fusillés, le mémorial de la France combattante en 1959. Entre, 1960 et 1969, une vingtaine de musées traitant de la France combattante sont créés. De nombreuses stations de métro rendent hommage aux résistants en prenant leur nom (Colonel Fabien, Charles Michels

DG, en gommant les différentes mémoires résistantes au profit d’une mémoire unique. Triomphe de cette vision gaulliste à partir du moment où DG fonde la Ve République et en devient le président (à partir de 1958). Cf :  1960 : inauguration d’un mémorial de la France combattante au mont Valérien (banlieue parisienne ds le 92), lieu d’exécution de résistants par les nazis  dominé par la croix de Lorraine, symbole de la France libre + cérémonie annuelle le 18 juin (commémorant l’appel de DG à la résistance)

champs libres pour organiser la résistance (épée). * LE MYTHE RESISTANCIALISTE (expression de H. ROUSSO) L’idée est que le régime de Vichy serai traitre et que la vraie France, c’est celle qui combat, qui résiste. -En 1960, De Gaulle inaugure le mémorial du mont Valérien. Il a été construit en l’honneur de la résistance française (croix de Lorraine crée par De Gaulle). Le site célèbre donc la résistance ainsi que la vision Gaulliste. -Le 19 décembre 1964, De Gaulle est président. Les prochaines

clairement afin que chaque personne impliquée sache où va l’organisation et comment elle veut y aller. Nous avons souvent pu expérimenter la pertinence de ces propos en marketing. Par exemple, ayant accompagné à la fin des années 1990 le Musée-Mémorial des Enfants d’Izieu32, nous avions mis en évidence à cette époque deux visions différentes de la mission chez certains dirigeants de cette association (tableau 1). Ces deux visions, toutes les deux fort utiles et pertinentes au demeurant, pouvaient

ce dernier, trois jours après le début de son procès, a refusé de se présenter aux audiences suivantes. Il a donc refusé de faire face aux témoins et d'entendre leur parole, jusqu'au 27 mai 1987, lorsque la cour d'assises a évoqué le drame des enfants d'Izieu et que le président Cerdini obligea Klaus Barbie à revenir assister à son procès. L'avocat de la défense. Chargé de la défense de l'ancien chef de la Gestapo de Lyon, toute sa tactique durant le procès consiste à essayer de mettre en doute la

contre l'humanité, Paris, l'Harmattan, 2002 -BRUNETEAU Bernard, Le siècle des génocides, Paris, Armand Colin, 2004 -LATARJET Bernard, Le crime contre l'humanité: origine, état et avenir du droit : actes du séminaire, Lyon, Association du Musée-Mémorial d'Izieu, 19 et 20 octobre 1996. -FINKIELKRAUT Alain, La mémoire vaine du crime contre l'humanité, Paris, Gallimard, 1989 Revues: -Nouvelle revue internationale de criminologie, HUBRECHT Joël, Crime de masses et responsabilité individuelle :

réactivé les manifestations du syndrome de Vichy à la fin des années 1960. – Une mémoire plus diffuse de la guerre se transmet dans les familles et dans la société, avec là encore ses blessures et ses tabous, comme par exemple au sujet des 50 000 enfants nés de l’union de femmes françaises et de soldats allemands, ou des femmes tondues à la Libération. Les manifestations de cette mémoire diffuse, plus difficiles à saisir, peuvent être analysées notamment à partir d’œuvres de fiction littéraires, cinématographiques

réactivé les manifestations du syndrome de Vichy à la fin des années 1960. – Une mémoire plus diffuse de la guerre se transmet dans les familles et dans la société, avec là encore ses blessures et ses tabous, comme par exemple au sujet des 50 000 enfants nés de l’union de femmes françaises et de soldats allemands, ou des femmes tondues à la Libération. Les manifestations de cette mémoire diffuse, plus difficiles à saisir, peuvent être analysées notamment à partir d’œuvres de fiction littéraires

thèses négationnistes. La parole est relayée par l'art : Si c'est un homme (version française publiée en 1987), Shoah de Claude Lanzmann (1985), ...  des lieux de mémoire : édification de monuments en mémoire aux déportés juifs (maison d'Izieu, Mémorial de la Shoah à Paris). b. d'autres groupes porteurs de mémoire.  les Tsiganes :  les "Malgré-Nous": Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans l'armée allemande(130 000 dont 30 000 à 40 000 mourront en captivité ou au