Mauriac Le Romancier Et Ses Personnages

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contre, la seconde partie décolle de la réalité. Les portraits des personnages nouveaux sont toujours aussi minutieux, brossés à petits traits incisifs, le naturel des dialogues reste le même, mais le cadre et le récit basculent totalement du côté du romanesque. Au cadre fort précis et réaliste du lycée, succède une errance automobile sans but, sorte d’”À bout de souffle” drôle et tendre, espace de liberté totale pour les deux personnages qui contamine tout le récit : la folle soirée chez l'ingénieur

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texte autobio. Il peut être sibyllin. S’oppose au roman autobio ( = texte de fiction dans lequel «le lecteur peut avoir raison de soupçonner à partir des ressemblance qu’il croit deviner, qu’il y a id entre le personnage et l’auteur alors que l’auteur lui a choisi de nier cette id ou du moins de ne pas l’affirmer : ex l’amant => présenté comme étant autobio mais pas le barrage) car si on lisait => un Barrage contre le Pacifique

l'absurde, qui met en question l'Homme, son mode de communication, notamment au théâtre, avec Ionesco et Beckett. Vers les années 1950, les écrivains remettent en cause le roman dit traditionnel du XIXème siècle, la forme narrative linéaire, le personnage-carte d'identité et fondent le Nouveau Roman (Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, etc.). A partir des années 70, on ne cesse de questionner toutes les formes littéraires existantes. Les genres hybrides ont une préférence : roman-dialogué, nouvelle

Mosca. Par contre, la seconde partie dcolle de la ralit. Les portraits des personnages nouveaux sont toujours aussi minutieux, brosss petits traits incisifs, le naturel des dialogues reste le mme, mais le cadre et le rcit basculent totalement du ct du romanesque. Au cadre fort prcis et raliste du lyce, succde une errance automobile sans but, sorte d bout de souffle drle et tendre, espace de libert totale pour les deux personnages qui contamine tout le rcit la folle soire chez lingnieur dI.B.M., qui

Après une journée d’attente, le train roula de nouveau, et, tandis que Mme Schächter criait encore au feu, ils virent «des flammes sortir d’une haute cheminée, dans le ciel noir» tandis qu’«une odeur abominable flottait dans l’air». «De curieux personnages, vêtus de vestes rayées», les forcèrent à sortir : ils étaient à Birkenau. Chapitre III Le narrateur note : «Les objets chers que nous avions traînés jusqu’ici restèrent dans le wagon et avec eux, enfin, nos illusions.» Sur le quai, les S.S. séparèrent

Après une journée d’attente, le train roula de nouveau, et, tandis que Mme Schächter criait encore au feu, ils virent «des flammes sortir d’une haute cheminée, dans le ciel noir» tandis qu’«une odeur abominable flottait dans l’air». «De curieux personnages, vêtus de vestes rayées», les forcèrent à sortir : ils étaient à Birkenau. Chapitre III Le narrateur note : «Les objets chers que nous avions traînés jusqu’ici restèrent dans le wagon et avec eux, enfin, nos illusions.» Sur le quai, les

Après une journée d’attente, le train roula de nouveau, et, tandis que Mme Schächter criait encore au feu, ils virent «des flammes sortir d’une haute cheminée, dans le ciel noir» tandis qu’«une odeur abominable flottait dans l’air». «De curieux personnages, vêtus de vestes rayées», les forcèrent à sortir : ils étaient à Birkenau. Chapitre III Le narrateur note : «Les objets chers que nous avions traînés jusqu’ici restèrent dans le wagon et avec eux, enfin, nos illusions.» Sur le quai, les S