Maupassant Poème Terreur

cette première semaine du mois de décembre, Rastignac reçut deux lettres, l'une de sa mère, l'autre de sa sœur aînée. Ces écritures si connues le firent à la fois palpiter d'aise et trembler de terreur. Ces deux frêles papiers contenaient un arrêt de vie ou de mort sur ses espérances. S'il concevait quelque terreur en se rappelant la détresse de ses parents, il avait trop bien éprouvé leur prédilection pour ne pas craindre d'avoir aspiré leurs dernières gouttes de sang. La lettre de sa mère était ainsi

[pic] Guy de Maupassant AU SOLEIL 1884 Édition reproduite, Albin Michel, 1925 Illustrations de André Suréda gravées sur bois par G. Lemoine Table des matières AU SOLEIL 3 LA MER 6 ALGER 9 LA PROVINCE D’ORAN 13 BOU-AMAMA 26 PROVINCE D’ALGER 36 LE ZAR’EZ 62 LA KABYLIE – BOUGIE 117 CONSTANTINE 140 AUX

devenir ? moi, chargé de famille ! Je lui avouai toute ma passion ravageuse... "Dans une jambe de danseuse le monde, ses ondes, tous ses rythmes, ses folies, ses vux sont inscrits !... Jamais écrits !... Le plus nuancé poème du monde !... émouvant ! Gutman ! Tout ! Le poème inouï, chaud et fragile comme une jambe de danseuse en mouvant équilibre est en ligne, Gutman mon ami, aux écoutes du plus grand secret, c'est Dieu ! C'est Dieu luimême ! Tout simplement ! Voilà le fond de ma pensée ! A

jamais songé. Le Grand Amour, ça oui, avec ses hauts et ses bas, bien sûr qu’elles y penseraient, sinon pourquoi vivre ? Mais le Mariage, l’Institution-qui-rend-l’Amour-Chiant, « le boulet de l’amour à perpétuité et de l’accouplement à vie » (Maupassant) : jamais. Dans un monde parfait, les filles de vingt ans ne seraient jamais attirées par une invention aussi artificielle. Elles rêveraient de sincérité, de passion, d’absolu – pas d’un type en jaquette de location. Elles attendraient l’Homme

auraient jamais songé. Le Grand Amour, ça oui, avec ses hauts et ses bas, bien sûr qu'elles y penseraient, sinon pourquoi vivre? Mais le Mariage, l'Ins-titution-qui-rend-1'Amour-Chiant, “le boulet de l'amour à perpétuité et de l'accouplement à vie” (Maupassant): jamais. Dans un monde parfait, les filles de vingt ans ne seraient jamais attirées par une invention aussi artificielle. Elles rêveraient de sincérité, de passion, d'absolu - pas d'un type en jaquette de location. Elles attendraient l'Homme qui

Guy de Maupassant Notre cœur BeQ Guy de Maupassant Notre cœur La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 449 : version 1.01 2 Du même auteur, à la Bibliothèque : Clair de lune Mademoiselle Fifi Miss Harriet Contes de la bécasse La main gauche Pierre et Jean Yvette Sur l’eau L’inutile beauté La maison Tellier Monsieur Parent La petite Roque Le Horla Une vie Les sœurs Rondoli Fort comme la mort Le docteur Héraclius Gloss et autres

jeune s’était levé, les lèvres pâles. – Silence ! dit-il d’une voix basse. Je vous défends de parler de lui devant moi autrement qu’avec respect. Et il répéta lentement, comme s’il se parlait à lui-même : tion. L’autre gardait le silence, frappé de terreur à cette minute. Alors, sa colère s’éleva : – Autrement qu’avec révérence, autrement qu’avec dévo- – 18 – – Osez-vous parler ainsi ouvertement ? Où est votre repentir ? votre honte ? N’avez-vous pas le sentiment de l’horreur de votre crime

supérieure 15. Splendeurs et misères des courtisanes 16. Un prince de Bohême 17. Un homme d'affaires 18. Gaudissart II 19. Les Comédiens sans le savoir 20. La Cousine Bette 21. Le Cousin Pons Scènes de la vie politique 1. Un épisode sous la Terreur 2. Une ténébreuse affaire 3. Zacharie Marchas 4. L'Envers de l'histoire contemporaine 5. Le Député d'Arcis Scènes de la vie militaire 1. Les Chouans 2. Une passion dans le désert Scènes de la vie à la campagne 1. Le Médecin de campagne 2

l’aéroport international d’Alger était là où je l’avais laissé en 1985, quand je suis venu rapatrier le petit Malrich, et parfaitement identique à lui-même. La différence est dans l’atmosphère, elle était à la petite suspicion gratuite, elle est à la terreur généralisée. On a peur de son ombre. Il s’est passé des choses dernièrement, l’aéroport a été plastiqué, le trou dans le hall est encore béant et les traces de sang toujours visibles sur les murs. Je me suis retrouvé dehors dans le cafouillage sous

Annie Ernaux écrit ainsi à la page 20 de La Place : Je voulais dire, écrire au sujet de mon père, sa vie, et cette distance venue à l’adolescence entre lui et moi. Elle annonce pareillement aux pages 21-22 d’Une femme : […] j’ai surmonté la terreur d’écrire dans le haut d’une feuille blanche, comme un début de livre, non de lettre à quelqu’un, « ma mère est morte ». […] Je vais continuer d’écrire sur ma mère. Le récit est, par conséquent, focalisé sur les deux figures parentales, le père