Maupassant Bel Ami Pessimiste

L’œuvre | - Son chef-d’œuvre. - Roman historique et analyse psychologique. - Action sous le règne d’Henri II, roman situé dans le temps mais la cour décrite est plus celle du Roi Louis XIV. - Intérêt majeur Analyse de la passion. - Vision pessimiste de la vie en cour et de la passion amoureuse : vertu et honneur ne sont plus garants du bonheur. - Mlle de Chartres, l’héroïne, fait ses débuts à la Cour. Très vite remarquée pour sa grande beauté, elle rencontre le prince de Clèves dans une joaillerie

concise, et offre notamment de bons éclaircissements sur le traitement du temps (chapitre 10, « Le temps raconté »). – P. ARON, D. SAINT-JACQUES, A. VIALA, Dictionnaire du littéraire, Presses Universitaires de France, 2002. On pourra trouver dans ce bel ouvrage de synthèse des développements intéressants sur quelques notions en jeu dans cette séquence. Pour cela on consultera surtout les articles « narration », SÉQUENCE 1 / Le récit (1) : chronologie et durée • 15 « théories de la narration »

social que culturel. Il a du temps pour découvrir Paris. Petit à petit il quitte son innocence : « il se pervertit » Il suit un itinéraire mental vers la réussite sociale. Il y a une évolution dans sa capacité à juger Avant il considérait ses sœurs belles maintenant il préfère les femmes de Paris. Ses valeurs sont renversées. Rastignac se lance à la conquête de Paris. Rastignac met en parallèle la vie de province et la vie parisienne, il choisit la vie de Paris. Il compare la richesse de Paris

d’appartenance ou de voisinage. On dira par exemple : Cet homme n’a pas de toit, c’est-à-dire de maison, de domicile ; toit et maison sont en relation d’appartenance, le toit étant une partie de la maison. De même, on dira : J’ai bu un verre chez mon ami ; il est bien évident que ce n’est pas le verre que j’ai bu mais son contenu ; ces deux mots sont en rapport de voisinage et appartiennent au même champ sémantique, soit celui de boire. - synecdoque, n. f. : c’est une métonymie spécialisée qui consiste

discussion, comme souvent, l’argument s’inverse. Ce que le mondain reproche au dragueur, en fait, c’est de trop s’occuper des femmes. Activité minable  ; le dragueur serait à l’homme à femme ce que la passion pour la mécanique est au goût des belles voitures. En avouant son humanité chancelante, son 7 manque physique de l’autre et la finalité concrètement sexuelle du désir, le dragueur met les mains dans le cambouis. Le dragueur n’est pas un intellectuel Une pratique sans expression théorique

l’incendie et le rouge de l’onde qui enferme l’image dans un camaïeu de couleurs violentes. Le revers de ce courage, c’est sa susceptibilité de héros. Achille quelque fois refuse qu’on lui dénie cette supériorité. Il est réellement amoureux, c’est un vrai ami. Cœur très sensible, plein d’humanité, plein de sentiments à l’égard de ceux qui l’entourent. De plus c’est un hôte parfait. L’hospitalité est une valeur très importante dans ce monde. Il joue du sitar. C’est l’homme parfait. Mais surtout il sait

Brassens est une véritable révolution. En rejetant toute pose scénique, il ne joue pas un rôle sur scène, il est lui-même : timide et gêné. Puis, rompant avec les règles du music-hall, il n’a pas d’orchestre. Pourtant les mélodies de Brassens sont belles, ses harmonies complexes, sa manière de chanter élaborée. Mais c’est bien sûr par ses thèmes et son style que Brassens bouleverse le plus le paysage de la chanson. Exemplaire de ce point de vue, Le gorille, qui sous les dehors d’une fable grivoise

encore plus de couples. Chez Rasseneur, il fit la connaissance de Souvarine, un anarchiste russe qui s’était «_enfui à la suite d’un attentat manqué contre la vie de l’Empereur_» (page 136), était devenu « machineur » au Voreux et qui, «_ni femme, ni ami, ne voulait aucun lien, était libre de son sang et du sang des autres_» (page 137). Tous trois eurent de longues discussions politiques sur l'avenir des ouvriers. Tandis que Souvarine pensait qu’«_il faut détruire ou la faim repoussera_ [...] la terre

jamais songé. Le Grand Amour, ça oui, avec ses hauts et ses bas, bien sûr qu’elles y penseraient, sinon pourquoi vivre ? Mais le Mariage, l’Institution-qui-rend-l’Amour-Chiant, « le boulet de l’amour à perpétuité et de l’accouplement à vie » (Maupassant) : jamais. Dans un monde parfait, les filles de vingt ans ne seraient jamais attirées par une invention aussi artificielle. Elles rêveraient de sincérité, de passion, d’absolu – pas d’un type en jaquette de location. Elles attendraient l’Homme

auraient jamais songé. Le Grand Amour, ça oui, avec ses hauts et ses bas, bien sûr qu'elles y penseraient, sinon pourquoi vivre? Mais le Mariage, l'Ins-titution-qui-rend-1'Amour-Chiant, “le boulet de l'amour à perpétuité et de l'accouplement à vie” (Maupassant): jamais. Dans un monde parfait, les filles de vingt ans ne seraient jamais attirées par une invention aussi artificielle. Elles rêveraient de sincérité, de passion, d'absolu - pas d'un type en jaquette de location. Elles attendraient l'Homme qui