Marivaux Les Fausses Confidences

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (Paris, 4 février 1688 - Paris, 12 février 1763), plus communément appelé Marivaux, est un écrivain français . Homme solitaire et discret, longtemps mal compris[1], il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique fécond, qui, amoureux du théâtre et de la vérité, observait en spectateur lucide le monde en pleine évolution et écrivit pour les Comédiens italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d'un ton nouveau, dans le langage

jouit avec cruauté de ce stratagème amoureux, et commente : « Il ne sait ce qu’il fait ».● Dorante pense alors être trompé par Dubois dans une exclamation, “Dubois m’a trompé!”. Cela montre le comique de la pièce qui repose sur des séries de fausses confidences qui perturbent chaque personnage.● La réplique “Madame, je ne trouve point de papier” illustre la stratégie de retardement de Dorante qui cherche à repousser le moment de l’écriture de la lettre. La situation devient alors comique lorsque Araminte

de la publication MARIVAUX Le Jeu de l’amour et du hasard Présentation, notes, dossier et cahier photos par LAURENCE RAULINE, professeur de lettres Flammarion Du même auteur dans la collection « Étonnants Classiques » La Double Inconstance L’Île des esclaves © Éditions Flammarion, 2012. ISBN : 978-2-0812-4972-1 ISSN : 1269-8822 Extrait de la publication SOMMAIRE ■ Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Marivaux, un moraliste à l’époque

des esclaves Marivaux est un auteur du XVIIIe siècle, son vrai nom est Pierre Carlet. Il est né en 1688 et mort en 1763. Il expérimente différents milieux dans le domaine des affaires. Il a été ruiné puis il réussit tout de même dans 3genres d’écritures dont le roman le théâtre et l’essaie. Parmi ces œuvres il fit comme roman La vie de Marianne ; Le paysan parvenu. Dans les pièces de théâtre il fit Le jeu de l’amour et de l’hasard en 1730 puis Les fausses confidences en 1737. L’histoire se

théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècleCorpus : · Une œuvre au programme : · Molière, Le Malade imaginaire / parcours : spectacle et comédie. · Marivaux, Les Fausses confidences / parcours : théâtre et stratagème. · Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde , Collec° Etonnants Classiques, Flammarion pour le 28/02/23 ·

communs comme l’avarice, la sottise, l’hypocrisie, l’infidélité etc. qu’elle fait ressortir à travers des conflits familiaux. L’Avare, Le Malade imaginaire, L’Ecole des femmes de Molière sont des textes représentatifs de la comédie. Molière ainsi que Marivaux et Beaumarchais sont des auteurs représentatifs de la comédie classique. V – Les conditions de la représentation La salle est disposée en arc de cercle avec au centre, la scène. Au XVIIe siècle, celle-ci est éclairée par des luminaires munis

Littérature Dossier d’étude La Vie de Marianne de Marivaux I Contextualisation de l'œuvre A. Contexte historique Le nom de Régence désigne en France la période de minorité de Louis XV, pendant laquelle le pouvoir, au sein du royaume de France, a été exercé par le prince de sang Philippe d’Orléans. En 1715, Louis XIV laissait pour successeur un enfant de cinq ans. Louis XV succéda à son arrière-grand-père, le Roi Soleil, qui avait fait de la France la première puissance européenne. Pendant les huit

pièce très difficile à jouer, succès peu assuré Musset : Spectacle dans un fauteuil, Lorenzaccio, drames romantiques écrits pour être publiés, pas pour être représentés Marivaux : Étude des sentiments et situations amoureuses, art de la conversation, jeu de la galanterie Le Jeu de l’amour et du hasard Les Fausses Confidences Critique sociale dans comédie philosophique (Lumières) : L’Ile des esclaves

n’avait même pas lu de romans » → Julien est naïf, il n’a pas d’expérience et ne comprend pas la psychologie féminine car il n’a pas lu de romanPropositions subordonnées circonstancielles hypothétiques : « s’il eut été un peu moins gauche […] des confidences si étranges » → il ne comprend pas pourquoi Mathilde agit de cette manièreSubordonnée circonstancielle concessive : « << Convenez que, quoique je ne vaille pas tous ces messieurs, c’est pourtant moi que vous aimez >> » → Mathilde agit

Le personnage de Dubois« Dubois unit à un sang-froid imperturbable l’enthousiasme le plus chaleureux. Omniprésent, il met en scène son assurance et cultive avec tant d’humour son rêve de superpuissance qu’il désamorce ce qu’il pourrait y avoir de déplaisant dans son rôle : cet homme de main est un esthète…il est la projection de l’auteur dans sa pièce. Suivant la logique du poète, son intervention était indispensable pour qu’au plein moment de la « comédie larmoyante » le sentiment pût enfin triompher