Marivaudage Et Badinage

de Marivaux (1688 – 1763) [pic] I LE MARIVAUDAGE ET LA NOUVELLE PRÉCIOSITÉ « Marivaux a donné la dénomination à un genre, et son nom est devenu synonyme d’une certaine manière: cela seul prouverait à quel point il y a insisté et réussi. Marivaudage est dès longtemps un mot de vocabulaire ». Ces mots de Sainte-Beuve[3] pourraient servir d’épigraphe à toutes les études consacrées à Marivaux: qui l’aborde un genre. Mais la notion de marivaudage est ambiguë. Ce n’est pourtant pas un terme

Cette scène présente divers intérêts : le thème du jeu, les caractéristiques de la scène galante et le sens de la scène. I - Le jeu théâtral - Les deux personnages d'Arlequin et de Cléanthis jouent une petite scène de badinage (Marivaudage). 1. L'univers de la comédie - Marivaux part d'un principe déjà défini : « castigat ridendo mores » (la comédie châtie les m_urs par le rire). C'est une certaine conception utile du comique. - Il y a plusieurs types

Euphrosine et Iphicrate d’avoir reconnu leurs torts et de s’être amendés. Le Marivaudage : Marivauder est un langage raffiné utilisé dans des expressions des sentiments, dans le but de séduire. Cela conduit à la création du mot « marivaudage » (déjà utilisé en 1760). Marivaudage désigne souvent une tournure trop raffiné. Ce terme est également rapproché au badinage et au libertinage. Vers 1785, ce « marivaudage » fut critiqué : ses phrases en devenaient artificielles du au langage trop recherché

son cas est victime des stratagèmes de Dubois et étant une femme raisonnable elle va tellement essayer de repousser ses sentiments pour Dorante qu’elle va en tomber follement amoureuse. On voit donc que c’est bien une surprise de l’amour.3) Le marivaudage est un nom inventé du vivant de l’auteur, c’est l’éveil de la passion amoureuse, les jeux et ruses du langage exprime les cheminements de cette passion jusqu’à ce que celle soit révélé sincèrement. Il y a trois moment clés et selon moi :- la naissance

saurait être réduite à un badinage futile, ainsi que l'on définissait le marivaudage *. Cette première approche sera le marchepied pour l'étude des relations maîtres-serviteurs. * Marivaudage : prenons la pensée même de son créateur : J'ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l'amour lorsqu'il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d'une de ses niches... Si l'on comprend bien, le marivaudage n'est pas ce langage inutilement

mise en abyme d’une scène de marivaudage 2. Trivelin : les talents du conteur, les échecs du manipulateur. La mise en abyme d’une scène de marivaudage  La mise en abyme : La scène est particulière dans sa construction. En effet, la scène 2 est une scène de marivaudage entre le Lélio et la comtesse qui aboutit à une dispute entre les deux amants, laissant présager une rupture. La scène 3 comporte également une scène de marivaudage car nous assistons à un badinage entre le chevalier et la comtesse

[Présentation œuvre] Cette scène est la deuxième entrevue entre Dorante et Silvia. Elle se situe juste après l’aveu amoureux des valets, au registre comique. Si la première rencontre des deux maîtres était placée sous le signe de la galanterie et du badinage, puisqu’elle nous montrait la « surprise de l’amour », celle-ci va se distinguer par sa gravité et par la souffrance que vont éprouver les personnages. Nous montrerons comment, avec cette scène à la tonalité grave, Marivaux met à l’épreuve ses

Intro : * Marivaux => Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) * Marivaudage = légèreté de l'ambiance, préciosité du langage/des propos → badinage amoureux (=souci de trouver le mot juste, fond de l'histoire sérieuse, échanges dans le sentiment/dans la vivacité et dans la légèreté). → ambiance attachée aux pièces de Marivaux. * siècle des Lumières : → remise en cause de l'Eglise (en tant que Clergé) et de son fonctionnement → leurs vie différentes de leurs principes ;

fiche 2) ; il s’écarte véritablement de l’art de la comédie imposé par Molière. Il renouvelle le genre de la comédie en fondant son oeuvre sur l’amour naissant, sur les jeux de séduction par le langage et les badinages amoureux, ce que l’on appellera plus tard le « marivaudage » (c’est le langage des salons). Il s’agit souvent de dévoiler ses sentiments sans les dire. Le thème de l’amour conduit toute son oeuvre. Il approfondit aussi sa réflexion sur les thèmes de l’amour-propre, de

Dubois. • 3°) le langage marivaudien : cf Deloffre « le secret du marivaudage n’est pas tant le secret d’un stytle que l’intuition du rôle joué par le langage dans le drame et dans la vie » • => le « marivaudage » et l’expression de l’amour / le rôle du langage dans la reconnaissance par les deux protagonistes de leur amour • Marivaudage a deux sens • Le 1er sens, positif : le marivaudage désigne un certain type de jeu scénique et de langage, qui expriment