Mallarmé Mots Idée Degas

Sujet :La pensée de Paul Valéry dans l’amateur de poèmes Paul Valéry fut le disciple admiratif de Stéphane Mallarmé. Ce dernier, professeur émérite de toute une génération d’auteurs, tels Gide ou Claudel, posa à la littérature l'ultime question de son origine, lors de l’ouverture d’une conférence sur Villiers de l'Isle-Adam en février 1890: "Sait-on ce que c'est qu'écrire?". Il lui demande à partir de quoi elle est ce qu'elle est. Il l’interroge sur son essence même. Il étudie la nature

peintres dont la volonté est de faire voir par des mots et par leur écriture associé aux concepts de suggestion et d'expressivité. Chaque art a son propre langage spécifique. L'art suppose l'intervention de l'artiste, l'adaptation dans l'âme des impressions auditives et visuelles. En premier lieu, il n'y a aucun de rapport entre la peinture et la littérature. Mais pourtant, ils transcrivent tous les deux un monde grâce à des signes : la couleur et les mots. La littérature, la poésie, est une peinture

qu’analyse Mallarmé, lorsqu’il se réjouit de voir Manet et ses amis renoncer à “voiler l’origine de cet art fait d’onguents et de couleurs” (1874). Ainsi, à l’existence du sujet, à la force du tempérament de l’artiste, s’ajoute la valeur essentielle du médium peinture lui-même. Le réalisme Ainsi que l’écrit Zola, les peintres impressionnistes sont des “peintres qui peignent la réalité” et ce qui les rassemble, c’est le goût unanimement partagé pour la représentation de leur temps. Exceptés Degas et Cézanne

 Orphée renait dans chaque poète, ils ont donc eux aussi une part d’obscurité de mystère… Plusieurs façons de bloquer l’accès à la poésie  : Mallarmé souhaite pour la poésie « une langue immaculée –des formules hiératiques dont l’étude aride aveugle le profane » → idée reçue qui participe à épaissir le mystère autour de la poésie, le silence contemplatif vaudrait mieux qu’une rigoureuse analyse. Conception religieuse de la poésie. Roman Jakobson dénonce

globale et littérale Pas de problème de compréhension littérale. Quelques remarques cependant. La présentation sous la forme interrogative fait de la question elle-même une partie du sujet, qui comporte alors deux éléments : un mot renvoyant à une idée et une forme interrogative. Quelque chose apparaît alors : on se demande ce qu’est un classique, ce qui présuppose qu’on puisse ne pas le savoir. Or, on ne devrait pas avoir à demander ce que c’est qu’un classique. On devrait le savoir, pour des raisons

langue française, rédigé par Du Bellay lui-même (1549). La doctrine des hommes de La Pléiade est que la langue française peut égaler en dignité le latin et le grec, il convient de l'illustrer, c'est-à-dire de l'enrichir. Pour ce faire : on créera des mots nouveaux par dérivation ou composition. - on fera des emprunts : au latin, au grec, aux dialectes, au vocabulaire des métiers et des techniques. - on imitera les Anciens de toutes les manières possibles dans leurs idées, leurs sentiments, dans leurs

française, rédigé par Du Bellay lui-même ( 1549 ). La doctrine des hommes de La Pléiade est que la langue française peut égaler en dignité le latin et le grec, il convient de l'illustrer, c'est-à-dire de l'enrichir. Pour ce faire : - on créera des mots nouveaux par dérivation ou composition. - on fera des emprunts : au latin, au grec, aux dialectes, au vocabulaire des métiers et des techniques. - on imitera les Anciens de toutes les manières possibles dans leurs idées, leurs sentiments

commentaires sur d’autres textes du recueil. En fonction du recueil choisi, on pourra explorer par exemple : • Un groupement sur « le voyage et l’ailleurs » : – Saint-Amant : « La solitude », p. 192 ; – Rimbaud : « Les Poètes de sept ans », p. 212 ; – Mallarmé : « Brise marine », p. 217 ; – Michaux : « La Cordillera de los Andes », p. 230. • Un groupement sur « l’inspiration poétique » : – Boileau : « Art poétique », p. 195 ; – Fourcade : « Cache-toi objet », p. 237. • Un groupement sur « la femme dans

sentiments qu’il a éprouvés ». Léon Tolstoï, « Qu’est-ce que l’art ? ». « L’art n’est pas un amour légitime ; on ne l’épouse pas, on le viole ». Edgar Degas. « L’art c’est la plus sublime mission de l’homme, puisque c’est l’exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre ». Auguste Rodin. « L’art a lieu par hasard ». Stéphane Mallarmé, « Œuvres en prose ». « L’art et rien que l’art, nous avons l’art afin de ne pas mourir de la vérité ». Friedrich Nietzsche. « Werke ». « En

concept dominant. Barthes, en annonçant la « mort de l’auteur », voudrait valoriser une approche du texte par l’acte de lecture. De même, Valéry et P. Bayard remettent en cause le mythe du génie créateur de l’écrivain. Ce mythe de l’auteur reprend une idée de création et d’inspiration, comme si le texte était soufflé depuis une région inconnue par des êtres magiques en lien avec l’auteur. Adhérer à une telle mystique conduit à l’erreur de penser que l’œuvre est le produit d’une création quasi divine