Malheur Celui Qui N A Plus Rien A Désirer

 L’objet du désir en est-il la cause ? Le désir est de nos jours une question omniprésente. Il régit chacune des décisions de tous les jours, influant ainsi sur les modes de vie, modifiant les choix de chacun. Dans nos sociétés de consommation, tout tourne autour du désir du consommateur, chaque désir est justifié, chaque objet a une cause qui nous motive pour l’acquérir. L’homme désire toujours quelque chose. D’où la question que nous pouvons légitimement

dix-huitième siècle a pour thème général le rapport du désir et du bonheur. Dans ce passage, Rousseau se demande si, pour être heureux, l'homme doit satisfaire ses désirs. Il aborde le sujet du désir, et s’interroge sur le rapport entre désir et bonheur. Ce texte s’organise en trois paragraphes : d’abord, des lignes I à 7, on retrouve la thèse du texte, il nous est dit que le bonheur est dans le désir plus que dans la possession de ce qui est désiré. Dans un second moment, des lignes 7 à 12 Rousseau

concernant le désir. Ce texte a pour thème le rapport entre le désir et le Bonheur. Nous croyons que le bonheur résulte de la satisfaction du désir. Mais dans le discours de Rousseau, il montre que le Bonheur n'est pas le résultat de la possession de l'objet mais dans le désir lui-même. Ainsi, il fonde sa thèse sur l'homme et son imagination pour atteindre le Bonheur et le plaisir et non pas par la possession de l'objet désiré. Premièrement il faut définir le mot désir. C'est quoi le désir? C'est une

qui a eu le plus de véritable esprit et qui a le moins affecté le bel esprit. Il faut, pour être heureux, s'être défait des préjugés, être vertueux, se bien porter, avoir des goûts & des passions, être susceptible d'illusions, car nous devons la plupart de nos plaisirs à l'illusion, & malheureux est celui qui la perd. Loin donc de chercher à la faire disparaître par le flambeau de la raison, tâchons d'épaissir le vernis qu'elle met sur la plupart des objets; il leur est encore plus nécessaire

 Les désirs sont-ils la marque de la misère humaine ? Le terme « désir » est un terme peu utilisé dans le langage courant où il arbore plus une connotation sexuel ou est cantonné et jugé comme les désirs sans fins que la société de consommation nous crée. Cependant, le terme désir, au sens philosophique désigne plus généralement la recherche d’un objet, réel ou imaginaire, que l’on sait source de satisfaction. Alors loin de n’être que des produits de la capitalisation

questionLa notion de plaisirRéférence à un autre texte de KantAnalyse de l’exempledernière partie ( analysée plus rapidement car elle reprend et conclue les analysesConclusionReprise rapide du résultat des analysesMise en perspective de la thèse kantienne| La recherche du bonheur pourrait sembler une quête bien solitaire, voire égoïste. Chacun, cherchant à sa manière et en se souciant peu des autres, le chemin d’une vie heureuse. Cet égoïsme n’est-il pas contraire à toute idée de morale et donc de devoir

plaisir ni bonheur. Désir = manque (sensation) dont la satisfaction apporte du plaisir. Passion = désir plus important que les autres (latin patior = subir, supporter), passivité. Amour = pas forcément d'exclusivité ni de repliement, c'est un don de soi alors que la passion amoureuse est une forme d'égoïsme. Misère = faiblesse, détresse, malheur, souffrance, manque. Marque = origine. L'homme désire parce qu'il est malheureux ? Le désir accentue-t-il son malheur ? L'homme est limité

bonheur est un état de satisfaction globale et durable. Autrui peut symboliser l’autre en tant qu’individu comme un ami, notre famille, mais aussi les autres en général, l’humain dans son ensemble. Pour finir autrui peut symboliser le prochain, c’est à dire les générations futures.Faire le bonheur d’autrui voudrait alors dire octroyer cet état de satisfaction aux autres. Nous nous demandons alors si nous avons la capacité de faire cela. On pourrait autant symboliser l’individu personnel, l’humanité

quotidiennement au jeu. Plus généralement, que ce soit au moyen de jeux ou par le travail – travaillons plus pour gagner plus – la majorité des individus aspire (à présent) à gagner toujours plus. Même s’il est vrai que l’argent est nécessaire à la satisfaction de nos besoins les plus élémentaires, et qu’il contribue au confort matériel, il ne fait « pas le bonheur », ce que beaucoup semblent oublier. Il en est même qui affirment que « l’argent est le moyen du malheur, bien plus que le moyen du bonheur

Le désir est un sentiment qu’on ressent lorsque qu’on a envie d’une chose. D’âpres Paul Ricœur il vise le plaisir imaginé. Ce désir peut être ressentie lorsque par exemple nous passons devant une chose dans une vitrine par exemple et qu’on imagine le plaisir que sa consommation va nous donner. Désirer ne cherche pas à répondre à un besoin. Par exemple lorsqu’on désire un gâteau, nous ne cherchons pas à répondre au besoin de manger. Il fait passer de la faim à la gourmandise. En outre le désir vise