Malebranche Recherche De La Vérité

COURS INTRODUCTIF Notions Principales : la Conscience - la Vérité - l’Esprit - la Liberté - le Bonheur Notions Secondaires : le Désir - la Culture - la Raison et le Réel - la Morale - le Devoir - la Justice I - CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES SUR LA PHILOSOPHIE Citations: "si tu dis qu'on doit φ tu dois φ; mais si tu prétens qu'on doit pas φ alors tu dois φ ne fut-ce pour que le prouver. De toute façon, tu dois φ car c'est φ que de se demander si on doit le faire." ARISTOTE "La φ fut-elle inutile

préjugé doit être combattu au nom de la vérité et de la liberté. *pour Descartes les causes de l’erreur viennent de l’entendement qui est fini (on peut pas tout savoir) et la volonté infini (on peut vouloir et affirme tout et n‘importe quoi, refuser l‘évidence). => donc pour D. le jugement est libre, on peut même être de mauvaise fois. Contrairement à Spinoza qui pense que la vérité est une évidence et s’impose à l’esprit (volonté contrainte à la vérité). *pour Spinoza on peut se tromper à cause

propre à l'homme, c'est la faculté de raisonner, de construire son propre jugement, de distinguer le vrai du faux ainsi que le bien du mal. A première vue, oui, croire c'est renoncer à l'usage de sa raison car la croyance entraîne une absence à la recherche du savoir, ce qui fait qu'on ne peut pas utiliser notre raison, nous sommes prisonnier de superstitions et il existe en nous une certaine hétéronomie. Mais croire, c'est aussi ne pas renoncer à l'usage de sa raison, car ma croyance m'oblige à utiliser

A faire en dernier ! Le rassemblement des connaissances Le rassemblement des connaissances La recherche par notions du programme La condition d’un travail réussi de mobilisation des connaissances est une bonne préparation à toutes les notions de votre programme. Une bonne préparation ne consiste pas en l’acquisition d’un savoir philosophique encyclopédique : il faut toujours être partisan de l’effort suffisant. Vous ne pourriez préparer tous les sujets qui peuvent tomber, puisqu’ils sont en nombre

pour le savoir. Cette connaissance fonde toutes mes connaissances ultérieures => peut être convoquée ici l’invite socratique « Connais-toi toi-même », prélude à toute connaissance du monde. Elle montre clairement que l’activité philosophique, la recherche de la sagesse, passe aussi par un travail d’approfondissement, une « ré-flexion » sur soi-même. Mais c’est avec Descartes sans doute qu’un tel argument prend le plus d’ampleur : l’unique certitude qui résiste au doute est celle du cogito => «

avec indulgence et à corriger avec bienveillance beaucoup d’inexactitudes de rédaction. Quant à ceux qui seraient animés de sentiments moins charitables, je me contenterai de leur répondre par cette citation de Malebranche (Eclaircissement sur le 3e chap. du livre I de la Recherche de la vérité) : « Il est difficile, et quelquefois ennuyeux et désagréable, de garder dans ses expressions une exactitude trop rigoureuse. Quant un auteur ne se contredit que dans l’esprit de ceux qui le critiquent, et qui

important de respecter autrui ? La connaissance d’autrui. Le raisonnement par analogie de Malebranche Thèse: Nous ne pouvons connaitre objectivement les autres et au même titre qu’une connaissance scientifique. On ne peut que supposer leur existence en tant que sujet pensant. On suppose qu’ils ressentent ce que nous ressentons. Il s’agit d’un argument par analogie. Contemporain de Descartes, Malebranche s’interroge sur les possibilités de connaissance d’autrui. En effet, connaissons-nous réellement

parfaite, cad complète et mûre dès la naissance ? Raison = faculté qui s’éduque et se perfectionne = bonne utilisation + efficacité ( image de l’ardoise vierge de Locke à remplir d’apprentissage Référence : Malebranche, Recherche de la vérité, 10e éclaircissement (1674) Vérités subjectives = jugeons subjectivement = tenir pour vraies certaines choses qui dépendent ainsi de nous-mêmes et de la relation que nous entretenons avec elles = raisons particulières (valables que pour nous) DONC pas

certitudes à détenir la vérité ? La certitude qui se crée sur des bases variées telles que l’évidence communément admise, la morale ou encore la foi est-elle toujours raisonnable ou est-elle plutôt justifiée par des raisons personnelles qui n’auraient que faire de la vérité et ne seraient en fait que des opinions ? Et alors par quel exercice d’esprit pourrait-on concilier certitude et raison ? Nous allons commencer par voir ce qui nous amène à penser que nous détenons la vérité. Une certitude se

le savoir. Cette connaissance fonde toutes mes connaissances ultérieures => peut être convoquée ici l’invite socratique « Connais-toi toi-même », prélude à toute connaissance du monde. Elle montre clairement que l’activité philosophique, la recherche de la sagesse, passe aussi par un travail d’approfondissement, une « ré-flexion » sur soi-même. Mais c’est avec Descartes sans doute qu’un tel argument prend le plus d’ampleur : l’unique certitude qui résiste au doute est celle du