Magistère de l'Église catholique

peuvent expliquer cette mutation progressive du vocabulaire : => L'Europe n'apparait plus comme une unité politique depuis la dislocation de l'empire de Charlemagne => A partir de la réforme grégorienne les papes ont imposé la prééminence de l'église à la place de l'empire : on parle alors d'autant plus volontiers de chrétienté qu’au moyen-âge le monde chrétien déploie des efforts incessants pour délivrer les lieux saints (croisade). Par ailleurs, la menace turque en Europe renforce ce sentiment

certain mot vont être récupérés de Rome, on garde la terminologie ancienne mais on change de sens. B. Le droit canonique C’est le droit de l’église, les révolutionnaires ont supprimés le catholicisme et ont crée une religion à eux qui est le culte de l’être suprême. Le droit canonique a déjà imprégné le droit français notamment en droit familial ou l’église régit le mariage. Les révolutionnaires n’arriveront pas à supprimer l’influence du droit canonique. C. Les coutumes Sous l’ancien régime

et de l’Etat, élément essentiel de la laïcité, et en évoque la préhistoire sous la forme d’une chronique résumée des rapports souvent conflictuels que l’Etat français a entretenus avec les communautés religieuses et particulièrement avec l’Eglise catholique, au cours des derniers siècles. Parce que ces conflits sont aujourd’hui heureusement résolus, cette histoire est peu connue, en particulier, on le comprend, par les fidèles de l’Islam, auxquels pourtant le cadre législatif qui en est issu

trouve peu de textes portant sur l’Europe. On parle d’avantage de chrétienté. Des explications on été avancer pour expliquer cette mutation du vocabulaire : A partir de la réforme grégorienne les papes ont réussi à imposer la proéminence de l’église au dépend de l’empire. On parle volontiers de chrétienté car à l’époque le monde déploie des efforts pour délivrer les lieux saints par les croisades. A cette époque la menace turque en Europe contribue à renforcer se sentiment d’unité car

« deuxième traité du gouvernement civil, 1690 » traitant le libéralisme, individualisme, propriété…). A cette époque l’Angleterre connait un phénomène de guerre civil ou la chambre des communes s’oppose a l’absolutisme du roi d’Angleterre Stuart (catholique alors que Angleterre est anglicane) déclenchant un mouvement de contestation car Charles I à imposer des taxes sur les marchandises portuaires. Début d’une guerre civil, a la tête le Parlement, contre le roi avec une armée finissant par triompher

n'aient pu, à un moment donné de leur histoire, modifier ce mosaïsme de façon à ne laisser subsister que les préceptes religieux ou [14] métaphysiques ; peut-être même, s'ils n'avaient eu comme livre sacré que la Bible, se seraient-ils fondus dans l'Église naissante, qui trouva ses premiers adeptes dans les Sadducéens, les Esséniens et les prosélytes juifs. Une chose empêcha cette fusion, et maintint les Hébreux parmi les peuples : ce fut l'élaboration du Talmud, la domination et l'autorité des

Felix qui potuit rerum cognoscere causas Géorgiques, II, 490. Timeo hominem unus libri Citation attribuée à saint Thomas d’’Aquin 1. Introduction générale : Si les écrits des Pères de l’Église nous sont aujourd’hui bien connus et ont fait l’objet de bon nombre d’études, il n’en n’est pas de même pour l’utilisation postérieure qui a pu être faite de leur œuvre. L’étude de la postérité d’un texte est une tâche complexe, délicate, celle-ci

corruption régnant dans le clergé et chez les souverains. En 1209, le pape Innocent III appela à la croisade contre eux[2]. » p.269 Après avoir évoqué l'inquisition, Gould retrace brièvement les luttes intestines aux chrétiens, les guerres entre catholiques et protestants ayant fourni l'essentiel des conflits en Europe, durant une longue période. Et les « réformateurs » protestants n'étaient pas eux non plus très progressistes. « Si Luther ou d'autres réformateurs avaient promu leur nouvelle conception

ce qui fait le lien entre tous ces points de vue ? Est-ce que l'histoire de l'éthique n'est pas celle de l'homme face à sa liberté ? Est-ce que l'éthique sociale chrétienne ne pose pas au fond la question essentielle du bon usage de la liberté ? L'Église, par exemple, chacun le sait, n'est pas contre le marché et la liberté économique, mais elle pose la question de savoir si l'homme fait de la liberté un usage conforme à sa dignité et à sa vérité. Est-ce que la liberté n'est pas aussi au coeur de

l'« Être suprême » (principe supérieur de raison et de vertu), la France admet dorénavant que tous ses habitants sont « libres et égaux en droits » et qu'ils détiennent la souveraineté du pays. Louis XVI devient « roi des Français », la religion catholique perd son statut de religion d'État : l'Assemblée nationale a ainsi réalisé une véritable révolution politique. Louis XVI prisonnier du peuple de Paris Pourtant, rien n'est réglé. La cour résiste, la reine Marie-Antoinette jouant un rôle manifeste