Machiavel Le Prince

pouvoir : L’Etat doit aller dans le sens du bien-être général et non dans celui de la somme des bien-être particuliers Trois types de pouvoirs : pouvoir charismatique, pouvoir traditionnel et pourvoir légal (Weber) Légitimité du pouvoir : Machiavel : l’Etat nuit lui-même a sa légitimité : le souverain doit faire ce qui est bon pour le peuple, et non ce que le peuple veut, or pour être légitime il doit aller dans le sens du peuple. La fin est plus importante que les moyens pour le souverain

Reste maintenant à voir quelles doivent être les manières et façons du Prince envers ses sujets et ses amis. Et comme je sais bien que plusieurs autres ont écrit de la même matière, je crains que, si moi-même j'en écris, je sois estimé présomptueux si je m'éloigne, surtout en traitant cet article, de l'opinion des autres. Mais étant mon intention d'écrire choses profitables à ceux qui les entendront, il m'a semblé plus convenable de suivre la vérité effective (verità effettuale) de la chose que son

 1) Le Prince, chapitre 5 ; Niccolo Machiavelli, est un lettré et un homme politique florentin naît en 1469. Suite à la chute des Médicis puis à celle de Savonarole, la République est instaurée et en 1498 Machiavel obtient le poste de secrétaire de la deuxième chancellerie de Florence. C'est un rôle influant qui lui permettra de beaucoup voyager lors de missions diplomatiques et de rencontrer les grands de son temps (dont Cesar Borgia qu'il prendra en exemple dans certains chapitres

Article « [s.t.] » Ouvrage recensé : Nicolas Machiavel. Le Prince. Traduction et présentation de Gérald Allard, Éditions Le Griffon d’Argile Inc., coll. Philosophie, 1984, 209 p. ; Le Prince et autres écrits politiques. Présentation de Philippe Ranger, traduction de J.V. Périès revue par Philippe Ranger, Éditions Balises, coll. Philosophie, 1982, 415 p. par Michael La Chance Philosophiques, vol. 12, n° 2, 1985, p. 429-443. Pour citer cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id

Le Prince, Machiavel I- Une argumentation bien menée 1) Affirmation et réfutation - il expose une vérité au début qu'il réfute puisqu'il arrive à l'idée contraire à la fin --> c'est donc une argumentation - un jugement tranché et phrases affirmatives : pleins de fois "il faut", "il est nécessaire", etc 2) Une démonstration coordonnée * - l.2 : "cependant" --> il ajoute une observation ("on a vu") --> restriction de l'affirmation de départ -l.7 : "mais" --> pareil que "de plus" - deux

Le Prince/Chapitre 17 De la cruauté et de la clémence, et s’il vaut mieux être aimé que craint Continuant à suivre les autres qualités précédemment énoncées, je dis que tout prince doit désirer d’être réputé clément et non cruel. Il faut pourtant bien prendre garde de ne point user mal à propos de la clémence. César Borgia passait pour cruel, mais sa cruauté rétablit l’ordre et l’union dans la Romagne ; elle y ramena la tranquillité de l’obéissance. On peut dire aussi, en considérant bien les

Philo Commentaire de texteExplication de texte : Machiavel, Le Prince, Chapitre XVIII, “Comment les princes doivent tenir leur parole” _________________________________________________________________________ _________________________________________________________________________ Durant l'Antiquité grecque, on s'interrogeait sur les relations entre le pouvoir et la morale en politique. C'est en affirmant que la plupart des hommes au pouvoir deviennent méchants, et que l'on remarque l'importance

Le Prince – Machiavel Dans le Prince, mine d’or pour les sciences politiques, Machiavel couche sur le papier les règles générales d’un savoir complexe. Le texte suit une organisation formelle : méthodique, démonstrative, déductive. Cependant Machiavel prends quelques libertés par rapport à son plan initial et au contenu annoncé de certains chapitres, la rigueur de ton et de a forme du début laisse progressivement place à des envolées d’enthousiasme quant à l’avenir de la patrie italienne.

Des fonctions qui appartiennent au prince, par rapport à la milice. La guerre, les institutions et les règles qui la concernent sont le seul objet auquel un prince doive donner ses pensées et son application, et dont il lui convienne de faire son métier : c'est là la vraie profession de quiconque gouverne, et par elle, non seulement ceux qui sont nés princes peuvent se maintenir, mais encore ceux qui sont nés simples particuliers peuvent souvent devenir princes. C'est pour avoir négligé les armes

Machiavel, Le Prince : la politique doit-elle être morale ? Chapitre XVIII (« comment les princes doivent garder leur foi") Résumé: Le chap XVIII continue le sujet annoncé au début du chap XV : celui des vertus et des vices des princes. Le chap XV a envisagé les vertus et les vices en général ; le chap XVI la libéralité et la parcimonie ; le chap XVII la cruauté et la pitié ; le chap XVIII s’occupe de la fidélité à la parole donnée.On va donc retrouver ici le problème des rapports entre morale