Lévi Strauss Tristes Tropiques

Flore Boursier Biographie de Claude Lévi-Strauss Claude Lévi-Strauss, né Gustave Claude Lévi en 1908 à Bruxelles, passe son enfance à Paris. La capitale restera sa résidence principale jusqu’à sa mort en octobre 2009 ; ce faisant, les guerres et ses expéditions ethnologiques et anthropologiques à l’international, s’établiront comme autant de résidences secondaires dans lesquelles il s’établira plus ou moins longtemps. Il vécu sa jeune enfance avec ses parents jusqu’en 1914, début de la Première

lorsqu’il nous montre les effets néfaste de la mondialisation (ex : le tourisme de masse, les transformations de l’environnement, la pollution…). Enfin, le voyage est salvateur et peut guérir les âmes. Document 1 : Extrait de Tristes tropiques de Claude LEVIS-STRAUSS (1955) Le document 1 est une diatribe contre les excès du progrès et l’inutilité des voyages qui nous conduit partout à retrouver les mêmes horreurs dont nous sommes responsables en tant qu’êtres civilisés. C’est

Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, chapitre XVIII, 1578(orthographe modernisée).Texte C : Michel de Montaigne,Essais, Livre III, chapitre VI « Des coches », 1588(adaptation en français moderne par André Lanly).Texte D : Claude Lévi-Strauss,Tristes Tropiques, 1955. TEXTE A : Jean de Léry,Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, chapitre XIII, 1578. [Artisan d’origine modeste et de religion protestante, Jean de Léry participa à une expédition française au Brésil. A cette occasion, il

Race et histoire de Claude Lévi-Strauss: synthèse, analyse et critique de l’œuvre Introduction « En vérité, il n’existe pas de peuple enfants ; tous sont adultes, même ceux qui n’ont pas tenu le journal de leur enfance et de leur adolescence[1]. » C’est avec cette célèbre phrase, à la fois poétique et profondément révolutionnaire, que Claude Lévi-Strauss pose les contours de la thèse qu’il va défendre tout au long de son ouvrage Race et histoire : il n’y a pas de sociétés sans dimension

Le dossier qui nous est proposé traite du thème du voyage. Il comporte un extrait d’essai : «Tristes Tropiques » de Claude Lévi-Strauss, un extrait de presse : «Orients rêvés, Orients réels » de Mickaël Le Bris, une BD : « Le photographe » d’Emmanuel Guibert. Il y a aussi un extrait poétique : « Les conquérants » de Jean Marc de Heredia, puis une affiche d’Air France et enfin une photo de touristes devant l’Acropole à Athènes de M Parr. Le voyage correspond-il vraiment à la réalité ? Les documents

nombreux et pourtant les dates se diversifient comme les deux extraits de l’œuvre de jean Lery (chapitre XIII et XVIII) intitulé « Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil » en 1578, L’essai de Michel Montaigne en 1558 et « tristes tropiques» de Clause Lévi Strauss en 1955 soit plus d'un siècle d’écart. Nous allons pouvoir analyser à partir de ces quatre textes les qualités communes et variés de ces peuples découverts durant la conquête de ce nouveau monde et ainsi voir les différences avec

littérature et ethnographie – François Laplantine, La Description ethnographique, Nathan, 1996. Sur Claude Lévi-Strauss et son œuvre – Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, 1955, Plon, « coll. Terre humaine », 1984. – Claude Lévi-Strauss et Didier Éribon, De près et de loin, Odile Jacob, 1988. – Cathérine Clément, Claude Lévi-Strauss, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2003. – Claude Lévi-Strauss, entretien avec Bernard Pivot du 4 mai 1984, Gallimard/INA, 2004 (DVD de la collection « Grands Entretiens

l’Unesco, dont le titre est « Des rues aux couleurs du présent », écrit par Philippe Haeringer en août 1989. Dans son texte, il montre l’animation et l’exubérance des rues africaines. Le troisième document, est un récit de Claude Lévi-Strauss intitulé Tristes Tropiques, écrit en 1955 qui décrit une rue commerçante d’un pays musulman. Enfin, le quatrième et dernier document est un extrait de « Zone » qui est un poème paru dans Alcools en 1913 dont l’auteur est Guillaume Apollinaire. Dans ce poème

« le style à sauts et à gambades »). Extrait de la dernière partie de Tristes tropiques (1955) : « Le retour », à trois chapitres de la fin, Chapitre intitulé « Un petit verre de rhum » Plan détaillé d’explication de texte • A titre de rappel : il est nécessaire de se procurer une fiche biographique succincte sur C. Lévi-Strauss. Signalons, en particulier ici, le coup de chapeau « martiniquais » de Claude Lévi-Strauss (1909-2009), qui, fuyant la France occupé, avait fait escale à La Martinique

et une caraque, la Santa Maria à la recherche d’une nouvelle civilisation, de nouvelle richesse de ce monde parfait toujours dans cette forme idéale. Cinq siècles plus tard, en 1955, l’anthropologue Lévi-Strauss constatait l’étendue planétaire des dégâts, et démontrait ainsi dans son essai Tristes topiques que Christophe Colomb était un visionnaire. Ce qui frappe d’emblée l’esprit d’un européen qui aborde une île et qui y séjourne, c’est la vision de l’espace et du temps qui y règne. Pourquoi l’image