Léon Blum Discours Bayeux

franco-prussienne (dépêche d’Ems, Bismarck) - Napoléon III est fait prisonnier à Sedan, la France capitule - la IIIe République est proclamée à Paris (constitution d’un gouvernement de défense nationale, général Trochu, atmosphère de salut public) - Léon Gambetta quitte Paris en ballon pour organiser la défense nationale de Tours - reddition de Bazaine à Metz - décret Crémieux donnant la citoyenneté française aux Juifs d’Algérie 1871 - victoire des conservateurs à l’Assemblée nationale, Thiers

année est désignée une assemblée constituante chargée d’élaborer une nouvelle constitution. Pendant plus d’un an, De Gaulle compose avec la majorité de gauche issue de la Résistance : le parti communiste (dirigé par Maurice Thorez), la S.F.I.O. (Léon Blum, Paul Ramadier, Guy Mollet), et un nouveau parti de tendance démocrate-chrétienne, le M.R.P. (Mouvement républicain populaire), présidé par l’ancien chef du C.N.R. Georges Bidault. Communistes et socialistes sont majoritaires dans la constituante

partis PCF (parti communiste français, compte plus du quart des électeurs et bénéficie de son rôle d’organisateur clandestin et efficace de la résistance)et le SFIO(section française de l’Internationale ouvrière ,socialiste ,se réorganise autour de Léon Blum) . Un 3ème le MRP (mouvement républicain populaire, crée en novembre de 1944 ,a le soutien de l’électorat chrétien modéré) doit se soumettre à l’idée d’un régime d’assemblée unique élue au suffrage universel ,prononcé par l’assemblée constituante

ministérielle ni maîtriser certains conflits coloniaux. Problématique: Comment expliquer l' instabilité chronique du régime ? pourquoi s'effondre-t- il aussi rapidement? Le tripartisme : 1944-1947 tripartisme: alliance PCF (mauriceThorez)+SFIO ( Léon Blum) +MRP( g.Mollet, g.Bidault et r.Schuman) Une France dévastée * les différentes forces politiques issues de la résistance rejoignent le GPRF présidé par De Gaulle. le GPRF s'était installé à paris en aout 44 des la disparition du régime de

yeux la création d'une armée professionnelle à côté de la conscription. Cependant, cette idée rencontre peu d'échos favorables, sauf de la part de Paul Reynaud, député de droite, ou de Philippe Serre ; de son côté, dans les colonnes du Populaire, Léon Blum stigmatise cette armée de professionnels qu'il assimile, comme d'autres, à des prétoriens. À l'étranger, en revanche, l'emploi des blindés tel que de Gaulle le préconise suscite la plus grande attention (Guderian, Liddel Hart). À Paris, de Gaulle

gouvernement devant le chef de l'Etat. C. Le projet définitif Le texte est remanié après l'avis du Comité consultatif constitutionnel et il est soumis enfin au Conseil d'Etat le 27 août 1958. La présentation du texte est précédée d'un important discours de M. Debré, qui y explique quelles étaient les intentions du Gouvernement, du moins telles qu'il les concevait. Le projet est arrêté le 3 septembre en Conseil des Ministres. Il faudra attendre 1987-1991 pour que, sur décision du Président de

amputant d'un tiers le corps électoral. 10 octobre : affaire du camp de Santory (le gal Neumayer est limogé pour avoir empêché les troupes de crier "Vive l'empereur") 1851 19 janvier : l'Assemblée désapprouve le gouvernement. 1er juin : discours de Dijon du président excluant un retour à l'Ancien Régime. 19 juillet : l'Assemblée refuse de réviser la Constitution en faveur de la rééligibilité du président. 1er novembre : circulaire Saint-Arnaud, rappelant le devoir d'obéissance passive

gouvernement devant le chef de l'Etat. C. Le projet définitif Le texte est remanié après l'avis du Comité consultatif constitutionnel et il est soumis enfin au Conseil d'Etat le 27 août 1958. La présentation du texte est précédée d'un important discours de M. Debré, qui y explique quelles étaient les intentions du Gouvernement, du moins telles qu'il les concevait. Le projet est arrêté le 3 septembre en Conseil des Ministres. Il faudra attendre 1987-1991 pour que, sur décision du Président de

politiques de différentes tendances pour se faire connaître et faire progresser ses idées. S'il fréquente beaucoup Paul Reynaud à qui il écrira soixante fois de 1936 à 1940[31],[Note 9], il se rapproche également de Marcel Déat qui après avoir rompu avec Léon Blum, souhaite intégrer au projet socialiste les valeurs d'ordre, d'autorité et de nation. De Gaulle rencontre Marcel Déat à plusieurs reprises grâce à un de ses proches, l'avocat Jean Auburtin ; les deux hommes s'estiment et resteront en contact jusqu'à

"intérêts de la Nation". Aussi, de Gaulle annonce brusquement le 20 janvier 1946, sa décision de se retirer. Après être resté quelques mois à l'écart de la vie politique, de Gaulle fait sa rentrée lors de son discours de Bayeux, en juin 1946, au cours duquel il expose dans un discours programme les grandes lignes de son projet de Constitution, préfiguration de celui de 1958, s'opposant au projet adopté en octobre 1946 lors de la fondation de la IVe République. En effet, Charles de Gaulle est un