Lyrisme Médiéval

le Romantisme s’oppose au Classicisme et au rationalisme des Lumières, d’abord en Angleterre et en Allemagne, puis en France, dès la fin du XVIIIe siècle, et cela par deux aspects principaux : l’émergence d’une sensibilité nouvelle qui conduit au lyrisme personnel, et la remise en cause d’un certain nombre de règles formelles héritées de l’ère classique et jugées désormais trop contraignantes. La quatrième partie examinera quel contexte politique, économique et social favorise l’éclosion du Romantisme

thématiques et stylistiques : la tonalité poétique (analogue à l’émotion indéfinissable (le « je-ne-sais-quoi » de V. Jankélévitch) suscitée par la poésie), lyrique (qui suscite une vive émotion – pathétique : émotion intense et extravertie ; élégiaque : lyrisme en mineur de l’émotion du deuil, mélancolie – la tonalité dramatique exprime une forte tension par exemple le tragique évoque la fatalité de la destinée) , le comique suscite le rire et induit l’ironie, l’épique exprime l’ampleur d’une fresque historique

le contrepied de la conception classique. Pour eux, la poésie est conçue non comme un jeu formel et une virtuosité de la langue mais comme exaltation du moi. A la suite de Alphonse de Lamartine, pour lequel , Alfred de Musset défendit l’idée de lyrisme personnel et la conception du poète comme un être tourmenté, doté d’une sensibilité exceptionnelle au point qu’il établissait un lien de cause à effet entre le désespoir ressenti et la beauté du poème. C’est cette idée qu’exprime sa célèbre formule

plus diffusée. En 1999, Michel Zink publie dans le Magazine Littéraire un numéro spécial sur le « succès de la littérature médiévale » qui décrit le nouveau regard que nous portons sur cette littérature. Redécouverte, les publications sont de plus en plus nombreuses, et touche l’édition jeunesse. Comment proposer la lecture d’un classique de la littérature médiévale à la lecture des adolescents ? A travers l’exemple du Chevalier au lion de Chrétien de Troyes, l’étude portera sur

digne de monter au ciel ». Cette dimension spatiale rappelle, de plus, la modélisation du monde chère par Dante, reposant sur le voyage entre les eux pôles et le jeu de contrastes entre ceux-ci. 2 L’invocation aux Muses, l’introduction au lyrisme Après cette introduction dynamique et géographique, c’est la tonalité lyrique du poème qui est initiée. Les deux tercets suivant sont conçus comme une invocation aux Muses. Elle est caractérisée par une dimension oratoire plus présente,

moi unique qui cherche la communion immédiate avec la nature, l'être, une conscience qui le dépasse mais qui l'accueille. Les trentes premières années du XIX° siècle ont vu ainsi un double mouvement de conquête de l'identité : personelle (c'est le lyrisme et le romanesque romantique), nationale (les doits de l'individus se fordnt sur la connaissance de ces racines historique, linguistiques, littéraires). A travers la figure du peuple, le romantisme favorise la renaiscance de la littérature ancienne

 Maupassant, Verne…) et dans une moindre mesure au théâtre avec le drame romantique et ses épigones(avec Musset, Hugo, Edmond Rostand…). La poesie au XIXeme siecle : *Le romantisme : Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l'effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie :les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l'amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et

suggérer quelque chose au moyen de combinaisons verbales où le rythme, l’harmonie et l’image ont autant et parfois plus d’importance que le contenu intelligible lui-même. - Distinction traditionnelle des divers genres de poésie : a) poésie lyrique (lyrisme) ; b) poésie épique ; c) poésie dramatique, didactique, satirique, pastorale ; d) poésie sacrée / poésie profane ; e) poésie savante / poésie populaire, etc. 1.2. La lecture de la poésie demande une démarche particulière. Il s’agit de prendre en compte

Ce poème à forme fixe, datant du Moyen Âge, survit à sa condamnation par la Pléiade. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les poètes de l’ École esthétique ressuscitent le genre qu’ils nomment d’un de ses noms médiévaux : rondel. Conformément à son étymologie (rondellus en latin médiéval), le rondeau est construit autour de la figure du rond, d’une part par sa forme (le propos se clôt en revenant sur lui-même), d’ autre part par son origine (un mouvement chorégraphique, la ronde). Les caractéristiques

concourir à sa destinée incarnée dans la naissance du Christ. Cette liberté passe par la naissance d’un amour humain au départ doublement impossible entre un vieillard juif et une jeune étrangère moabite(Ruth). Hugo décrit l’éveil de cette affection avec lyrisme. Ici tout n’est que calme, communion à la nature et soumission à l’ordre divin. Le poème est construit de 22 quatrains d’alexandrins et de rimes embrassées.. Dans ce poème Victor Hugo a voulu montrer la toute puissance de Dieu dont les desseins ne