Lyrisme Chez Rimbaud

Corpus Ronsard, Baudelaire, Rimbaud La poésie lyrique exprime de façon passionnée et imagée des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme l'amour, la nature, la mort ou le temps qui passe. Les trois poèmes « Comme on voit sur la branche » de Ronsard, « A une passante » de Baudelaire e« Au cabaret vert » expriment tous une forme de lyrisme, mais de manière différente, plus ou moins moderne. 1. Lyrisme La poésie lyrique s’oppose à la poésie épique, en ce sens qu’elle part

d’exprimer son idéal artistique. Dès l’origine, la poésie est liée à l’expression des sentiments intimes, mêlée tout d’abord à la mythologie grecque, puis exprimant diverses émotions, notamment celle de l’expression de la douleur et celle du lyrisme amoureux que nous allons voir dans cette première partie. En effet, dès la mythologie grecque l’expression de sentiments, d’émotions, est évoquée par les poètes. Prenons comme exemple le mythe d’Orphée. Orphée, poète mythique, chante sa douleur accompagné

manière poétique. Ainsi, les six poèmes « Les foules » de Baudelaire, « Ariette oubliées » de Verlaine, « Les ponts » de Rimbaud, « La prose du transibérien » de Cendrars, M. Soupault, et enfin « Les usines » de Verhaeren, ont comme thème commun la ville, et la décrivent différemment. Les poètes développent aussi une ambiance plus ou moins particulière avec un certain lyrisme qui est en quelques sorte l'illustration de leur propos. Pour Baudelaire et son poème en prose longue « Les foules » publié

dirait Arthur Rimbaud), qui doit guider le peuple et remplir une mission à la fois politique, religieuse et poétique. Lamartine, Hugo et Nerval orientent la poésie vers la voie de la modernité, et lui donnent pour mission ambitieuse celle de la "totalité": "tout est sujet, tout relève de l'art, tout a droit de cité en poésie"(préface des Orientales). L'acte de naissance du lyrisme romantique est en général daté de 1820, lorsque paraissent les Méditations poétiques de Lamartine. Le lyrisme évoque une

rondeau, odelette, ballade, sonnet. Tout cela n’exclut pas un certain classicisme, la recherche de la régularité, d’une certaine sobriété, de plus de concordance entre la phrase et le vers. Chez Musset c’est la volonté d’un minimalisme formel pour une expression naturelle des sentiments, chez Vigny la forme classique est adéquate à la concentration poétique de l’Idée ; Baudelaire joue du principe de dissonance entre le prosaïsme du lexique, de ce qui est évoqué en regard du classicisme formel

par Ronsard en 1552 ; le second est intitulé « Demain dès l’aube » et est extrait du recueil Les Contemplations publié par V. Hugo en 1856. Le dernier poème est un sonnet intitulé « Le Dormeur du val » extrait du recueil Poésies, publié par A. Rimbaud en 1870. Nous allons étudier le registre dominant de ces poèmes. Tout d’abord, on remarque que le sonnet de Ronsard et le poème de V. Hugo sont tous les deux lyriques. En effet, les poètes rendent tous les deux hommage à une femme : Ronsard célèbre

par Ronsard en 1552 ; le second est intitulé « Demain dès l’aube » et est extrait du recueil Les Contemplations publié par V. Hugo en 1856. Le dernier poème est un sonnet intitulé « Le Dormeur du val » extrait du recueil Poésies, publié par A. Rimbaud en 1870. Nous allons étudier le registre dominant de ces poèmes. Tout d’abord, on remarque que le sonnet de Ronsard et le poème de V. Hugo sont tous les deux lyriques. En effet, les poètes rendent tous les deux hommage à une femme : Ronsard

encore un adulte. Durant cette transition, l'enfant change physiquement et mentalement pour grandir et découvrir son identité en tant que futur adulte. Cela se traduit notamment par des difficultés à gérer les transformations de son être. Arthur Rimbaud dans son poème « Roman » extrait du Cahier de Douai (1870-1872) décrit un cadre qui favorise l'expression de ses propres sentiments à la vue d'une demoiselle croisée un soir pendant la promenade. Dans la « Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne

la forme des poèmes. Le lyrisme romantique : A partir des années 1820, autour de Victor Hugo et d'Alphonse de Lamartine, les jeunes poètes romantiques dévoilent leur moi intime dans leurs œuvres : la présence insistance du « je » fait du poète la figure centrale de son œuvre . Afin d'exprimer l'intensité du sentiment amoureux et la profonde mélancolie du temps qui passe, il multiplie les figures d'insistances et les formes exclamatives qui caractérisent le lyrisme personnel. Fascinés par le

musicalité. Chaque auteur révèle une partie de lui-même dans son œuvre, fait partager ses sentiments et ses émotions. Mais la poésie consiste-t-elle seulement pour les poètes à exprimer leurs sentiments personnels ? Nous parlerons dans un premier temps du lyrisme, l’expression des sentiments du poète à travers son poème, dans un second temps de la poésie engagée, l’expression des opinons politiques du poète à travers son poème, et dans un troisième temps, nous parlerons des autres fonction données au poème