Lutte du sacerdoce et de l'Empire

n'est pas. Pour pénétrer le caractère réel d'un mode de penser, il nous faut comprendre quels sont les autres modes de penser qui rivalisent avec lui. M. Comte a pris garde que nous fassions ainsi. Les modes de philosopher qui, selon lui, disputent l'empire au mode Positif, sont au nombre de deux, et tous les deux antérieurs en date à ce dernier : ce sont le mode Théologique et le mode Métaphysique." • Ces deux courants de pensée, s'ils ont de nombreuses différences, ont pour point commun d'affirmer

Royauté et Papauté Section 1: La réforme grégorienne I) L’effort doctrinal II) La libération de l’Eglise de la tutelle impériale III) La condamnation de l’investiture laïque IV) la suprématie du sacerdoce pontifical A) L’affirmation de la suprématie : Les dictatus papae B) Le combat pour la suprématie V) La doctrine de la théocratie pontificale A) La dévalorisation du sacre royal B) L’opposition entre auctoritas et potestas C) La pénétration de la théorie

l’administrateur de la Res publica car sa fonction consistait entre autre à gérer la chose publique dans l’intérêt de tous. D’autre part pour les romains, le pouvoir ne confère aucun droit de propriété et l’Empereur n’est pas le propriétaire de l’Empire qui est un domaine public. Les biens publics sont dits inaliénables, c'est-à-dire que l’Empereur n’a pas le pouvoir de les transmettre ou les céder librement comme le ferait un propriétaire privé sur un domaine privé. Le pouvoir est un pouvoir

reçoit toujours la règle d’une autorité supérieure -quelle -quelle est la forme du droit -sans formalisme pas de droit : forme archaïque -sanction violente : coucher un autre mâle -code d’Hammourabi renforce son pouvoir : objectif est d’unifier l’empire babylonien par les armes -sentence différente, mais vu qu’il est codifié on peut l’exporter -dernier aspect sur les institutions publique : maj de règle de droit connu seulement dans le secret des pontifes -roi affirme qu’il est à l’origine de toute

la règle bénédictine à de nombreux monastères. À la fin du XIe siècle, on en compte plus de mille deux cents en France, dans l'Empire et en Italie. Cluny devient une puissance de la chrétienté. Ce qui fait l'originalité de Cluny, c'est que l'abbaye est indépendante de toute autorité civile ou religieuse3. Article détaillé : ordre de Cluny. La papauté s'émancipe de l'Empire à partir de 1049, élection du pape Léon IX. Ce dernier avait été choisi par l'empereur Henri III sur les conseils d'Hildebrand

grégorienne, la lutte contre les  hérésies (=de la part des baptisés, le refus délibéré d'une proposition de la foi définie par l’Église), la simonie et les autres religions. Tout d'abord, au Moyen-âge, les hommes ont une grande confiance en Jésus-Christ. L’Église d'Amiens datant du XIII° siècle est la plus haute d'Europe. En 395 après Jésus-Christ, c'est le partage de l'empire romain entre les héritiers de Théodose. Il y aura donc une division entre l'empire romain d'occident (Rome) et l'empire romain

o Symbolique importante du nouvel ordre qui s’installe. o Objectif stratégique : garantie et instrument de paix en Gaule (on peut déplacer des troupes rapidement). o Facilite déplacement des fonctionnaires et administration de l’empire o Base de repère cadastral o Route sûre, solides et aménagées. o Les axes : Construction d’un réseau de routes à partir de la capital, Lyon et établissement d’un cadastre. o Tous les milles (1500 m) on place

ce que l’on nommait un officium : une fonction au nom de l’état dont il est un représentant. L’empereur romain était l’administrateur de la respublica. Sa fonction consistait à gérer l’empire dans l’intérêt de tous. Le pouvoir ne confère aucun droit de propriété, l’empereur n’est pas le propriétaire de l’empire qui est un domaine public. Les biens publics sont inaliénables c'est-à-dire qu’il n’a pas le pouvoir de les transmettre ou de les céder librement comme le ferait un propriétaire privé

puissance équivalente à celle de l'Empire. Il faut parler de l'action des juristes de l'époque. A partir de Bouvines, le rapport de force change et l'autorité du roi de France est pleinement reconnue. B) L'indépendance vis à vis du Pape La lutte va être beaucoup plus longue et beaucoup plus subtile. L'Eglise n'est pas une force rivale du royaume. L'Eglise participe à la légitimité politique du roi grâce au sacre et l'Eglise soutient la politique du roi face à l'empire. Le Pape cherche à contrôler

et les chefs religieux en général exercent une auctoritas. Au cours du haut moyen-âge, la question est résolue très clairement par la prise d’ascendant des empereurs en occident. L’exemple le plus clair est la situation qui prévaut à l’âge d’or de l’empire carolingien, il y a un régime de relation entre les églises, domination très nette de l’empereur. La réforme grégorienne va renverser cette situation. Charlemagne et ses successeurs sont conçus par les clercs eux-mêmes comme les protecteurs et