Lune de miel en enfer

remplit les yeux (proverbe anglais). 116. Celui qui va avec les loups apprend à hurler (proverbe espagnol). 117. Celui qui veut les fruits ne doit pas couper les fleurs (proverbe indien). 118. Celui qui vit au galop s'en va au trot en enfer (proverbe allemand). 119. Celui qui vit d'espoir a un mauvais régime (proverbe anglais). 120. Celui-ci fait beaucoup de bien qui ne fait pas de mal (proverbe norvégien). 121. Cent hommes habiles ne valent pas un homme expérimenté (proverbe

nuits d’insomnie Sans ce masque de feu ne saurait faire un pas, Pourquoi l’évoquais-tu, si tu ne m’aimais pas ? Alfred de Musset (1810-1857), Premières poésies (1832) A deux beaux yeux Vous avez un regard singulier et charmant ; Comme la lune au fond du lac qui la reflète, Votre prunelle, où brille une humide paillette, Au coin de vos doux yeux roule languissamment ; Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite, Et vos grands cils

il voudra toute la main-proverbe russe - Associé avec une femme, le démon lui-même perd la partie.-proverbe polonais - L'homme, la femme, le démon : trois degrés de comparaison-thomas fuller - Si tu veux être aimé, aime-sénèque - Au malade, le miel est amer-sénèque - Soyez réalistes : demandez l'impossible-ernesto che guevara - La franchise ne consiste pas à dire ce qu'on pense, mais à penser ce qu'on dit-coluche - Les plaisirs ne sont jamais vains, au moins pendant la minute où on les goûte-jean

.........................................................................40 SONNET D'AUTOMNE.........................................................................................................................................40 TRISTESSE DE LA LUNE.....................................................................................................................................40 LES CHATS.......................................................................................................

leur jolie nuque Mais ne furent jamais connues. Nulle crainte, chaque matin L'oiseau à la crête chante Hantant les dernières bribes de rêve La trêve ne durant qu'un sommeil Le soleil se lève et je veux retrouver Sur mes lèvres le goût de ce miel. Le lièvre cavale encore, quelle torture, Une chance d'être lent, Certain appel ça nonchalance. Sa lance toujours près du lit Trouvant ça utile, à chaque réveil L'homme l'envoi, et en fabrique un nouvelle L'aumône . Vol, vol

Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis Après s'être lavés au fond des mers profondes ? - O serments ! ô parfums ! ô baisers infinis ! XXXVII – LE POSSÉDÉ Le soleil s'est couvert d'un crêpe. Comme lui, O Lune de ma vie ! emmitoufle-toi d'ombre Dors ou fume à ton gré; sois muette, sois sombre, Et plonge tout entière au gouffre de l'Ennui; 37 Je t'aime ainsi ! Pourtant, si tu veux aujourd'hui, Comme un astre éclipsé qui sort de la pénombre, Te pavaner

COLLECTION POÉSIE ARTHUR RIMBAUD Poésies Une saison en enfer Illuminations Préface de René Char Texte présenté, établi et annoté par Louis Forestier Professeur à l'Université de Paris IV SECONDE ÉDITION REVUE nrf GALLIMARD © Éditions Gallimard, 1965, pour la préface, 1973, pour l'établissement du texte et les commentaires, 1984, pour la seconde édition revue. PRÉFACE Avant Rapprocher Rimbaud, nous désirons indl~ quer que de toutes les dénominations qui ont eu cours

Renaîtront-ils d’un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis Après s’être lavés au fond des mers profondes ? – Ô serments ! ô parfums ! ô baisers infinis ! 51XXXVII Le possédé Le soleil s’est couvert d’un crêpe. Comme lui, Ô Lune de ma vie ! emmitoufle-toi d’ombre ; Dors ou fume à ton gré ; sois muette, sois sombre, Et plonge tout entière au gouffre de l’Ennui ; Je t’aime ainsi ! Pourtant, si tu veux aujourd’hui, Comme un astre éclipsé qui sort de la pénombre, Te pavaner aux

Renaîtront-ils d‘un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis Après s‘être lavés au fond des mers profondes? - O serments! ô parfums! ô baisers infinis!  XXXVII Le Possédé Le soleil s‘est couvert d‘un crêpe. Comme lui, O Lune de ma vie! emmitoufle-toi d‘ombre Dors ou fume à ton gré; sois muette, sois sombre, Et plonge tout entière au gouffre de l‘Ennui; Je t‘aime ainsi! Pourtant, si tu veux aujourd‘hui, Comme un astre éclipsé qui sort de la pénombre, Te pavaner aux lieux

Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis Après s'être lavés au fond des mers profondes? __ O serments! ô parfums! ô baisers infinis! XXXVII. Le Possédé Le soleil s'est couvert d'un crêpe. Comme lui, O Lune de ma vie! emmitoufle-toi d'ombre Dors ou fume à ton gré ; sois muette, sois sombre, Et plonge tout entière au gouffre de l'Ennui ; Je t'aime ainsi! Pourtant, si tu veux aujourd'hui, Comme un astre éclipsé qui sort de la pénombre, Te pavaner aux lieux