Louise Labé Tant Que Mes Yeux

mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s'engloutit dans mon ombre Comme une pierre dans le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière Font s'évaporer les soleils Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien à dire. Paul Eluard, >, Capitale de la douleur,1926 Ed. Gallimard. Colloque sentimental Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux formes ont tout à l'heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont

Sommaire Texte 1 : Christine De Pisan – Rondeaux. Texte 2 : Louise Labé – Je vis, je meurs. Texte 3 : Pierre de Marbeuf – Recueil de M. De Marbeuf. Texte 4 : Charles Baudelaire – A une passante. Texte 5 : Robert Desnos – J’ai tant rêvé de toi. Texte 6 : Paul Verlaine – Mon rêve familier. Texte 7 : Alfred de Musset – Tristesse. Nous allons étudier une anthologie poétique, composée de sept poèmes, sur la thématique de l’amour. Ce thème a en effet, et de tout temps inspiré

ans. 9.Tant que mes yeux pourrons larmes épandre, Louise Labé (humaniste 16ème siècle ) : Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l'heur passé avec toi regretter, Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter ; Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre, Je ne souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai

qu'une olla-podrida. O folle, c'est en vain que tu comptes tes piastres. Tes yeux sont des lampions et ne sont plus des astres. Tu n'achèteras pas même un baiser de gueux. Pourtant si ton désir frénétique se cabre, S'il te faut à tout prix un cavalier fougueux, Tu pourras le trouver à la danse macabre. 2. Louise Labé est née à Lyon en 1524 et décédée en 1566. Ainsi on retrouve dans les sonnets de Louise Labé l'évocation des tourments de la passion, de l'amour meurtri. Le sonnet est considéré

des sentiments se fait aussi à travers les rythmes, des césures fortes, des chutes de certains sonnets, l’harmonie des parallélismes et des sons, et par une musicalité des vers impairs comme pour « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie… » de Louis Labbé qui me plait beaucoup pour ces raisons. Les thèmes lyriques varient peu, tout comme le cœur humain : Amour rime avec toujours ! Dans ce style littéraire, on retrouve de nombreux obstacles qui ont pour but de créer une augmentation du désir avant

et naguère, « Jadis » (1884) Yves Bonnefoy, Hier régnant désert, « le Chant de sauvegarde » (1958) Lamartine, « l’Automne » Victor Hugo, Les Contemplations, livre 4, « Pauca meae », 14 (1856) William Cliff, Atobiographie, « Enfance » (1993) Louise Labé, Sonnets, 14 (1555) Elie Ehrenbourg, Madrid Anonyme, (xx), le Chant des marais Anne- Marie Bauer, Fusillé Robert Desnos, Le Legs Edith Thomas, Terre Eugène Guillevic, Le Goût de la paix Paul Verlaine, Jadis et naguère, « Jadis » (1884)

Anthologie de la poésie du XVI ème siècle au XX ème siècle Poèmes choisit : -Poèmes du XVI ème siècle : ●Heureux qui comme Ulysse de Joachim Du Bellay extrait du recueil Les regret de 1558 ●XXIII de Louise Labé de 1555 -Poèmes du XVII ème siècle : ●LXXVI est un poème de Théophile de Viau ●Le chêne et le roseau fable de Jean de la Fontaine -Poèmes du XVIII ème siécle : ●Daphnis et Chloé de Jean Jaques Rousseau ●Portrait des français par Fanny de Beauharnais -Poèmes du

lèvres, ton langage, De ce miel dont le sage Cherche lui-même en vain à défendre ses sens. Oh ! que n'ai-je moi seul tout l'éclat et la gloire Que donnent les talents, la beauté, la victoire, 15 Pour fixer sur moi seul ta pensée et tes yeux ! Que, loin de moi, ton cœur soit plein de ma présence, Comme, dans ton absence, Ton aspect bien-aimé m'est présent en tous lieux ! Je pense : Elle était là. Tous disaient : « Qu'elle est belle ! 20 Tels furent ses regards, sa démarche fut

l'austère devoir, pieusement fidèle,Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle" Quelle est donc cette femme ? " et ne comprendra pas. Recueil : "Mes Heures Perdues Félix Arvers(1806-1850) A*** Tu es mon amour depuis tant d'années, Mon vertige devant tant d'attente, Que rien ne peut vieillir , froidir, Même ce qui attendait notre mort, Ou lentement sut nous combattre, Même ce qui nous est étranger, Et mes éclipses et mes retours. Fermée comme un volet de buis Une extrême chance

saturniens (1866) de Paul Verlaine. _ « Hymne à la Beauté », Extrait des Fleurs du Mal (1857 – 1861) de Charles Baudelaire. _ « La Maline » (1870) de Arthur Rimbaud _ « Le Front » (1536) de Maurice Scève, 1536 _ « Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés » (1555) de Louise LABÉ _ « Vénus Anadyomène » (1870) de Arthur Rimbaud « La femme qui pleure »(1937) de Pablo Picasso (1881-1973) Daté du 28 Octobre 1937 « Portrait d’une femme » (1480)de Sandro Botticelli « L’Arlésienne » (1888) de