Louise Labé Sonnet

Louise Labé, XVI° siècle (poème lyrique) Je vis, je meurs : je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure ; La vie m’est et trop molle et trop dure, J’ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure, Mon bien s’en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment

sentiment vécu et l’idée qu’on se fait de l’amour à une époque (cf. Les femmes savantes). 4. Dans la farce : Gauloiseries (ex. Rabelais), cocuage (cf. George Dandin) Amour lyrique 1. lyrisme galant et mondain : la poésie marotique, le sonnet pétrarquiste, le roman précieux ou pastoral développent les thèmes galants (compliments à l’être aimé, tourments de l’amant…) selon une phraséologie raffinée (carte du Tendre) ; ex. Honoré D’Urfé. 2. la passion inquiète : l’amour, mélange de plaisir

lyriques est l'Amour, il en a inspiré plus d'un et continu jusqu'à maintenant, les femmes ou l'être aimé étant souvent la source du bonheur ou bien du malheur d'écrivains, comme Jeanne Duval la muse de Baudelaire ou la déception amoureuse de Louise Labé dans ses sonnets « Puis quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur. » Le poète est très souvent un être malheureux, l'amour n'en est pas la seul cause. Il a aussi des sentiments bien plus

force, la souplesse, l’adaptation aux circonstances et la lucidité garantissent la survie alors qu’un affrontement direct avec une puissance supérieure (le roi ?) conduit à la destruction. Une leçon à méditer pour les grands seigneurs contemporains de Louis XIV et peut-être une allusion à la chute du protecteur de La Fontaine, Nicolas Fouquet en 1664. © Hatier, Méthodes & Pratiques, Français 2de / 1re, 2011 – Photocopies autorisées Chapitre 17 Étudier et pratiquer les genres de l’éloquence COUPS DE

Le langage a évolué depuis la renaissance avec le poème de Louise Labé jusqu'à nos jours avec le slam de Grand corps malade ou d’Abd al Malik. Chaque période de l'histoire détient son propre courant, dissociant ainsi les pensées, les problèmes de l'époque. La poésie de la renaissance, dans le souci de fonder une poésie nationale qui rivalise avec le prestige de l'antiquité ou de l'Italie, met à l'honneur l'ode, l'hymne, ou encore le sonnet.

oppresseurs, aux meurtriers ! Elles appelleront les âmes Comme on appelle des guerriers ! Sur les races qui se transforment, Sombre orage, elles planeront ; Et si ceux qui vivent s'endorment, Ceux qui sont morts s'éveilleront. Louise LABE Sonnets - «Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie» (1555) Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup

d’antiquités ; on se doute en effet que le motif de la rose chez Ronsard n’est pas étranger au roman du même nom. Ils défendent en même temps l’imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l’alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures.  Défense et illustration de la langue française.  «  La première partie entend réfuter l’idée d’une « barbarie »

Amélioration de l’Homme 2.2 – Un esprit nouveau Clément Marot : * Poète de Cour, hérétique, il est le favori de la sœur de François 1er * Il est mort lors de l’exile en Italie * Il impose des strophes et des poèmes à formes fixe (sonnet français) * Traducteur de Dante (14e siècle) François Rabelais : * Ancien moine médecin * Humour grivoise mêlé à des propos humanistes * Il enrichit la langue française et utilise beaucoup de néologisme (nouveaux mots) *

chose de vert que l'on se montre au doigt : C'est un bois de cyprès semé de blanches pierres. Dieu, pour vous reposer, dans le désert du temps, Comme des oasis, a mis les cimetières : Couchez-vous et dormez, voyageurs haletants. Louise LABÉ   (1524-1566) Sonnets Ô longs désirs, ô espérances vaines Ô longs désirs, ô espérances vaines, Tristes soupirs et larmes coutumières A engendrer de moi maintes rivières, Dont mes deux yeux sont sources et fontaines ! Ô cruautés, ô durtés inhumaines

force, la souplesse, l’adaptation aux circonstances et la lucidité garantissent la survie alors qu’un affrontement direct avec une puissance supérieure (le roi ?) conduit à la destruction. Une leçon à méditer pour les grands seigneurs contemporains de Louis XIV et peut-être une allusion à la chute du protecteur de La Fontaine, Nicolas Fouquet en 1664. © Hatier, Méthodes & Pratiques, Français 2de / 1re, 2011 – Photocopies autorisées Chapitre 17 Étudier et pratiquer les genres de l’éloquence COUPS