Lorenzaccio Le Jeu Des Masques

des scènes de conflits qui soutendent l’action dramatique. Tragédies et comédies ne s’en privent pas, les prenant même comme un ressort principal de l’intrigue. La pièce de william Shakespeare, Roméo et Juliette, est entièrement construite sur ce jeu d’oppositions. Rixes de clans rivaux, opposition des deux familles, Capulet et Montaigu, sont les éléments structurateurs de l’histoire, de l’ouverture à la clôture de l’œuvre. Même si toutes les pièces ne reposent pas entièrement sur ce système, elles

soient visibles de loin, ils étaient riches et voyants. Les accessoires devaient permettre au public de reconnaître les personnages. Les masques servaient à jouer les rôles féminins ainsi que les autres rôles car même s'il n'y avait que trois acteurs, il y avait beaucoup plus de trois personnages. Les masques servaient aussi comme amplificateur de voix. Sur les masques, les traits sont grossis pour permettre aux spectateurs de deviner aisément le statut du personnage ( vieillard, esclave, roi, ...) ou

tragédie : tragoedia en grec signifie « chant du bouc ». Au VIe siècle, on fait appel aux rhapsodes pour être coryphées. Ce sont des conteurs professionnels qui se produisent au coin des rues avant de faire la quête. A la même époque, on invente le masque en chiffons collés et la fonction d’acteur. Sont alors créées les dionysies, grande fête annuelle où sont organisés des concours d’auteurs de tragédies. La comédie grecque est née du cômos, défilé carnavalesque, lors de la fête dionysiaque des

Prenons l’exemple des jeux de mots, sans paroles, ils n’existeraient pas. En effet, dans la pièce de Molière, Le bourgeois gentilhomme, on trouve un jeu de mot établi sur le rapport entre le nom d’un personnage, Iris, et son action, car ce personnage capture l’attention par ses regards. Ainsi, les paroles sont ici nécessaires pour comprendre ce jeu de mots. Il en est de même pour les quiproquos. Prenons pour exemple un quiproquo présent dans la pièce de Molière, l’école des femmes. Horace, tombé

moment de l’écriture L’oeuvre / On ne badine pas avec l’amour l’argument le drame romantique la rupture des règles du classicisme les personnages romantiques Doubles, mise en abyme et intertextualité : Une pièce en jeu de miroir La mise en abyme (présence du choeur, jeu d’observation, mensonge L’intertextualité (titre, référence, lettre de George Sand) Les pistes pédagogiques En amont En aval � sur �1 13Alfred de Musset Biographie Alfred de Musset est un poète et un dramaturge

salle pour voir feindre par d'autres des passions qu'eux n'ont pas le droit d'avoir - parce que les lois et les mœurs s'y opposent". Il énonce bien les deux grands plaisirs du théâtre : le plaisir de l’évasion, de l’émerveillement devant la grandeur du jeu théâtral, mais aussi de l’identification avec les personnages incarnés par les comédiens. Qui n’a pas vibré lors des adieux déchirants de Titus et Bérénice, héros éponymes de la célèbre pièce de Racine, où ne se soit pas senti touché par le dilemme

rompu l'équilibre du temps La mort qui vient la mort qui va la mort vécue La mort visible boit et mange à mes dépens Morte visible Nusch invisible et plus dure Que la faim et la soif à mon corps épuisé Masque de neige sur la terre et sous la terre Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle Mon passé se dissout je fais place au silence. S1 LE DEUIL D’ORPHÉE - texte 4 Dès que je me lève Jacques ROUBAUD, Quelque chose noir, 1986 Dès que je me

le grotesque. Revendiquer la liberté d’imagination. Exprimer l’intensité des émotions face à la nature. Théâtre, romans, poésies ouverts à tous les jeux formels. L’illusion, l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres, le déguisement, le masque, les miroirs , les jeux d’identité, l’incertitude du bonheur toujours menacé. Antithèses, effet de contraste, hyperbole, amplification des sentiments, complexité de l’intrigue romanesque. D’AUBIGNE (1616) CORNEILLE (l’illusion comique 1636)

sentiment amoureux · la fuite du temps et la mélan- colie · la beauté féminine, reflet de la splendeur de l’univers · l’immortalité de la poésie | · l’illusion et l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres · les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité ·les incertitudes du bonheur toujours menacé | · la peinture des caractères, des désirs et des sentiments humains ·la confrontation de l’indivi- du avec les contraintes sociales, politiques et morales ·

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