Loi mémorielle

évolue en plusieurs étapes. Dans un premier temps, elle est souvent refoulée par ceux qui ont vécu des événements traumatiques. Puis, elle est ravivée, construite par l’action des témoignages. Enfin, la troisième étape est celle de « l’obsession mémorielle ». Elle est entretenue par des images, des commémorations, des mémoriaux et les programmes scolaires. La mémoire peut enfin, plus rarement, s’affaiblir avec le temps. B L’histoire, une reconstruction scientifique du passé L’histoire est une science

« Toute loi est-elle normative ? » La loi est, dans sa définition formelle, une règle de droit écrite, générale et permanente, adoptée par le Parlement dans son domaine de compétence. Dans sa définition matérielle, la loi est une disposition normative et abstraite posant une règle juridique d’application obligatoire. D’entrée, la définition de la loi oppose deux conceptions possibles de la notion de « loi » : l’une comme simple texte écrit et adopté par le Parlement, l’autre comme une disposition

utilisé pour désigner la négation, la contestation ou la minimisation d’autres faits historiques, en particulier ceux qu’on pourrait qualifier de crime contre l’humanité. - Loi mémorielle : c’est une loi déclarant, voir imposant, le point de vue officiel d’un Etat sur les évènements historiques. A l’extrême, une telle loi peut interdire l’expression d’autres points de vue. - Crime contre l’humanité : le concept de crime contre l’humanité est un concept ancien, mais il apparait pour la première

Pétain et de Gaulle n'a jamais existé .Du coup la France se découvre collaboratrice et vichy apparaît un passé qui ne passe pas. III)l'historien face aux enjeux mémoriels (depuis 1990) A) la vague mémorielle .1990 vote de la première loi mémorielle la loi gaynot ceux qui ni un fait historique ceux qui sont en dénit .5 lois mémorielles ont imposées aux francais la mémoire de faits traumatisant (génocide,esclavage , traite négrière ). multiplication des journées de comémorations . -18 juin

mémoire collective (concurrence avec la mémoire de l’esclavage). L’histoire enseigne la Shoah pour lutter contre l’antisémitisme, paradoxalement elle l’accentue. Des associations ont obtenu de la justice l’élaboration de lois mémorielles comme la loi Gay ot et la loi Taubira dans les années 2000.

 le devoir de mémoire s'oppose aussi, en ce qu'il s'agit de cérémonies de lamentation et de deuil[réf. nécessaire]. Le devoir de mémoire a été reconnu officiellement dans certains cas à travers des déclarations officielles et des textes de loi (lois mémorielles) à partir de la fin du xxe siècle. En voulant sacraliser la mémoire des victimes de la barbarie nazie, ces lois ont provoqué un débat entre les associations représentant les populations victimes et les historiens. LE CONTEXTE DE

Dissertation : Les lois mémorielles Dans son discours préliminaire du Code civil, dans lequel il énonce les buts de la rédaction de la législation civile, Portalis déclare «  L’office de la loi est de fixer, par de grandes vues, les maximes générales du droit ». En effet, les lois sont des règles de droits, elles doivent ainsi être générales, impersonnelles et sanctionnée par l’autorité publique. La loi est coercitive, c’est-à-dire qu’elle est définie et infligée par l’autorité étatique. La sanction

LOIS MEMORIELLES : La mémoire est constitutive de l’identité nationale, elle se célèbre lors des fêtes nationales. Elle peut aussi exprimer une identité de classe, elle se manifeste par exemple le 1er mai. Le devoir demémoire, c’est d’abord une injonction à se souvenir et à bien se souvenir, c’est-à-dire dans le cadre défini par le groupe d’appartenance. Mais la Shoah, et plus généralement les génocides du XXe siècle, ont placé lamémoire au centre de débats passionnés. Le devoir de mémoire porte

être guidée Parfois l'histoire doit être imposée à la mémoire, justement dans le cadre du « devoir de mémoire », pour ne pas que des réalités soient effacées par les souvenirs. C'est à cela qu'étaient destinée les « lois mémorielles » votées dans les années 1990 : La loi Gayssot du 13 juillet 1990 condamne le négationnisme et intègre la mémoire de la Shoah aux devoirs du citoyen français. Deux lois en 2001 prônent la mémoire du génocide arménien de 1915 et le statut de crime contre l'humanité

lois mémorielles qui imposent le souvenir du crime massif ou du génocide à l’encontre des différentes minorités communautaires qui ont subies un tel massacre. À l’origine, la première loi mémorielle a été établie pour contrer la publicité des thèses négationnistes de Faurisson qui remettait en cause le génocide des juifs. Il fallait trouver un moyen de reconnaitre la douleur des survivants et descendants des victimes face à ces remises en cause de l’Histoire récente. La première loi mémorielle appelée