Littérature Négro Africaine

ouvre les yeux aux problèmes sociaux contemporains en Afrique et à l'Occident. Ivoirienne, Keïta est Docteur en Études anglo-saxonnes et elle travaille actuellement en tant que Maître-Assistant à l'Université de Cocody à Abidjan où elle enseigne la littérature anglaise. Bien qu'elle se spécialise en livres pour la jeunesse tels que Le petit garçon bleu (NEI 1996) et La Voleuse de Sourires (NEI 1997), Fatou Keïta a aussi écrit deux romans. Rebelle, publié en 1998, est son premier roman et Et l'aube se

l’identité coloniale et de la société occidentale, en le rapprochant de ses racines africaines. D’où vient le mouvement rastafari ? Hailé Sélassié Ier Marcus Garvey, fondateur de l’UNIA : Universal Negro Improvement Association

qu' "ils sont restés eux-mêmes". Enfin, parlant de ses influences, outre Saint John Perse (Alexis Léger) et Paul Claudel, il précisera avoir surtout lu des poèmes négro-africains .Mieux, c'est à cette même littérature négro-africaine qu'il semble faire remonter la poèsie des Antillais et principalement de Césaire comme une littérature des origines des Antillais. Etudier donc Senghor nécessite pour le moins d'approfondir cette notion de négritude et au préalable de mettre en évidence un certain nombre

Pou lui la Négritude n’a pas pu rester fidèle à son ancêtre le mouvement culturel La Renaissance de Harlem des années vingt dont l’un des chantres, Langston Hughes, écrivait en 1926 dans l’hebdomadaire américain The Nation, le texte intitulé The Negro Artist and the Racial Mountain où l’on retrouve l’une de ses plus célèbres formules « Les jeunes artistes nègres créent aujourd’hui dans le but d’exprimer notre propre peau noire, à notre manière, sans peur, ni honte. Si les Blancs sont satisfaits

études à la Sorbonne pour y devenir professeur. Il est membre de quelques associations d’étudiants africains. Après son retour au Congo, il est professeur d’histoire à l’école normale supérieure d’Afrique Centrale à Brazzaville jusqu’en 1966 et ensuite Directeur de l’Enseignement jusqu’en 1968. En tant qu’écrivain, Henri Lopez est considéré comme un des représentants les plus connus de la littérature africaine moderne. En 1972 il est lauréat du grand prix littéraire de l’Afrique noire de l’association

Le commentaire suivi I. Les outils d’analyse textuelle A. Les grands courants littéraires par rapport à la littérature française B. Les grandes étapes de la littérature negro africaine d’expression écrite C. Les genres littéraires * Oralité * Ecrite D. La typologie des textes (narratif, descriptif, programmatif, argumentatif …) Macrostructure 1) Le cadre spatio- temporel 2) Les personnages 3) La focalisation (celui qui parle) 4)

KEESTELOOT et de Bassirou DIENG s’est assigné la double et lourde tâche analytique et anthologique des épopées négro-africaines. C’est la moisson d’au moins un quart de siècle de gestation et de maturation que les lecteurs apprécieront certainement comme un événement historique longtemps attendu. Dans l’introduction, la préoccupation des auteurs est de souligner en quoi «l'orature» africaine est épistémologiquement tributaire des études africanistes européocentristes qui malgré leur louable démarche

ne consistent pas à renier ses origines culturelle ou à adhérer à la culture de masse. Les différentes étapes précédemment décrite s'illustrent bien à travers l'exemple du juif américain venant d'Europe orientale ou centrale comme Saul Bellow en littérature ou encore Woody Allen. Il se développe même une culture propre à tous ces immigrants comme le schlemiel juif. Finalement deux tendances s'opposent dans l'observation de l'évolution des communautés ethniques aux USA : l'idée d'une dégradation continue

problèmes cardiaques très sérieux. Au contact des jeunes africains étudiant à Paris, Aimé Césaire et son ami guyanais Léon Gontran Damas, qu’il connaît depuis la Martinique, découvrent progressivement une part refoulée de leur identité, la composante africaine, victime de l'aliénation culturelle caractérisant les sociétés coloniales de Martinique et de Guyane. En septembre 1934, Césaire fonde, avec d’autres étudiants antillo-guyanais et africains (parmi lesquels Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen

origines africaines, plus spécialement ceux qui en portent des marques visibles : phénotype, forme du nez, texture des cheveux... Il agit cependant dans un contexte historiquement marqué par un mépris pour cette héritage et une tentative de fuir cette réalité, qui se traduit par une auto-identification très minoritaire dans le mouvement et ses revendications. Se définir comme noir est donc en soi une prise de position politique contre les représentations dominantes, incarnée dans le mot « negro ». Il