Liste des ordres monastiques

issu du divin ou du naturel, mais comme quelque chose de construit par les hommes et peut donc être refait, reconstruit en permanence par les hommes. C’est l’auto-institution du social. Hors, ce passage d’une société de corps strictement structuré en ordres et en corporation, à une société d’individus ou les structures intermédiaires entre les individus et les institutions politiques sont abolis (loi Le Chapelier de 1791 : il n’y a plus de corporation dans l’état, il n’y a plus que l’intérêt particulier

L’entrée dans la communauté nécessitait donc la vacance d’un atelier. Les bénéfices était généralement assez faible, les salaires étaient surveillés : on devait vendre les produits au « juste prix » ; on ne devait pas s’enrichir dessus. Sous les ordres du maître, on trouve le compagnon qui est faiblement payé mais logé et nourri par le maître. Normalement, le compagnon était destiné à devenir maître un jour mais le manque de moyens financiers était souvent une barrière. De plus, au 13ème siècle

L’entrée dans la communauté nécessitait donc la vacance d’un atelier. Les bénéfices était généralement assez faible, les salaires étaient surveillés : on devait vendre les produits au « juste prix » ; on ne devait pas s’enrichir dessus. Sous les ordres du maître, on trouve le compagnon qui est faiblement payé mais logé et nourri par le maître. Normalement, le compagnon était destiné à devenir maître un jour mais le manque de moyens financiers était souvent une barrière. De plus, au 13ème siècle

siècle, en effet, les comtes de Poitou qui avaient alors l’Aunis dans la mouvance de leur comté, songèrent à mettre en rapport ces vastes territoires par l’utilisation des ressources de la mer, pêcheries et surtout salines (4). Les établissements monastiques de la région charentaise et poitevine, Saint-Jean d’Angély, Nouaillé, SaintMaixent, Saint-Cyprien, entreprirent également sur leurs domaines côtiers l’exploitation de marais salants, et cette industrie prit rapidement une si grande extension, qu’avant

France, on a oublié le droit romain ; évidemment, lorsqu’on franchit les Alpes, en Italie, le droit romain n’a jamais été totalement oublié. Certains érudits ont toujours étudié le droit romain. On peut même penser que, en Italie, certaines écoles monastiques ont continué à enseigner le droit romain. Partout en Europe, on méconnait ce droit. La décadence de ce droit est quasi-totale. Jusqu’au 11e, on connait un texte du droit romain en France, soit le Code théodosien, Code qui n’est connu que dans le

vice-président de résoudre le problème, c’est l’ensemble de ses subordonnés qui en porte également la responsabilité. Si je demandais à un responsable travaillant sous les ordres de mon vice-président de faire le nécessaire, j’affaiblirais l’autorité de ce dernier. De plus, le responsable ne tarderait pas à se croire sous mes ordres et non sous ceux de son supérieur hiérarchique direct. Pour mes voyages en avion, j’ai une compagnie aérienne de prédilection. Et il m’arrive d’écrire à son PDG, tantôt

et qui définit l'organisation d'une abbaye à proprement parler, ce qui explique pourquoi la notion d'abbaye est principalement catholique. Depuis, les conditions pour élever un monastère au rang d'abbaye varient suivant la règle de chaque ordre monastique. Par exemple, chez les Trappistes, une maison nouvellement fondée est d'abord : 1. une fondation, partie de la maison-mère ; 2. un prieuré (simple ou majeur) quand elle atteint un nombre de moines et une autonomie financière suffisants ;

cloître et l'aridité des landes et les ossements des ruines. La vie et le mouvement y sont si tranquilles qu'un étranger les croirait inhabitées, s'il ne rencontrait tout à coup le regard pâle et froid d'une personne immobile dont la figure à demi monastique dépasse l'appui de la croisée, au bruit d'un pas inconnu. Ces principes de mélancolie existent dans la physionomie d'un logis situé à Saumur, au bout de la rue montueuse qui mène au château, par le haut de la ville. Cette rue, maintenant peu

lieux qui oint une importance historique considérable. Les Bénédictins, recopiaient les livres, et a permis de préserver les œuvres de l’époque. Ces monastères avaient aussi un patrimoine foncier considérable. C’est pourquoi, certaines tendances monastiques ont voulu placer les membres du clergé dans une position moins confortable. C’est notamment le cas des franciscains. Ces moines doivent vivre au sein de la population, et dans la pauvreté. Les puissances laïques, entendaient placer les monastères

se chargeait de répondre lorsque le livre imprimé vint en prendre le relais. * * * Depuis fort longtemps, les historiens ont accoutumé de diviser en deux grandes périodes l'évolution du livre manuscrit en Europe occidentale. « Période monastique » et « période laïque » sont des termes consacrés et familiers à tous ceux qui s'intéressent peu ou prou à ces problèmes. Il n'est d'ailleurs pas contestable que le choix de ces qualificatifs, quoique manquant un peu de précision, est heureux et