Limite Des Trentes Glorieuses

consommation et faire repartir l’économie. Cette relance pré-keynésienne connaît ses limites parmi lesquelles elle ne fonctionne qu’en économie fermée, cependant la montée du protectionnisme suite à la seconde guerre mondiale vient installer l’Etat-Providence au cœur du capitalisme. C) L’âge d’or de l’Etat-Providence C’est suite à la seconde guerre mondiale et à la période probante des « Trente Glorieuses » que ce système va connaître ses meilleures années. En effet, après 1945, l’Etat doit

l'économie connaît une croissance économique, celle-ci fluctue autour d'un trend. Ces fluctuations de la croissance présentant une certaine régularité, on peut parler de cycles économiques (DOC 1 P 46). Après la seconde guerre mondiale, les trente glorieuses représentent une période d'expansion que les économies industrielles n'avaient jamais connu depuis la révolution industrielle (DOC 3 P 47). B. L'explication des cycles économiques Les fluctuations économiques peuvent s'expliquer par des

production ne peut être obtenu que par le surmenage. L'ouvrier réduit au rang de manœuvre voit sa situation intellectuelle et sociale amoindrie, la monotonie du travail et l'absence d'effort intellectuel sont décourageants. Favorisée par les trente glorieuses et l’introduction du travail en grande production, l’automobile a représenté pour beaucoup le symbole d’une société de consommation. En effet, durant cette période la production automobile fut multipliée par trois. Dès 1946, Volkswagen («

travail a longtemps été perçu comme une souffrance, un asservissement, une forme de privation de la liberté. En effet, et d’ailleurs, les organisations du travail qui se sont succédées dans l’économie française notamment pendant les Trente Glorieuses ont montré des limites au travail. Ainsi, les employés face à des conditions de travail difficiles ont parlé de « aliénation, dévalorisation du travail» et « déshumanisation du travail » et, c’est notamment ce qui a mis fin au Taylorisme. D’autre part,

rendre compte de la mobilité sociale ? Objectifs : ! Connaître les différentes formes de mobilité. ! Distinguer mobilité intergénérationnelle et intragénérationnelle, ! Savoir lire et interpréter une table de mobilité ! Montrer les intérêts et les limites des tables de mobilité. ! Connaître la construction des tables de mobilité ! Connaître les différentes mesures de la mobilité (nette, structurelle, brute) ! Distinguer table de recrutement et table de destinée ! Distinguer origine sociale et position

conséquences pour l’Etat ? Et pour la population ? Qui favoriser de la politique budgétaire ou monétaire ? Pour répondre à ces interrogations, nous allons d’abord voir l’impact des politiques de relance, fortement utilisées durant les trente glorieuses, puis nous verrons l’influence des politiques de rigueur, dont la France et de nombreux pays développés, entre autres, sont coutumiers ces dernières années. Les objectifs économiques fonctionnant par paire (croissance et emploi ; inflation

ont provoqués dans beaucoup de pays une politique protectionniste. On limite la concurrence des produits étrangers (→ ralentissement de la croissance). À partir des années 1930, aux USA comme en Europe, les gouvernements ont instaurés des politiques interventionnistes qui renforcent les rôle de l'état dans la vie économique. b) 1945-1973 : Les trente glorieuses, une période de croissance exceptionnelle Les trente glorieuses ne concerne pas que la France, mais aussi les autres pays industrialisés

étrangers, autant d’éléments qui ont joué sans doute un rôle non négligeable dans l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale. d. Les Trente Glorieuses (1945-1973) et l'explosion du commerce mondial La fin de la Seconde Guerre mondiale marque le début d’une période de croissance économique sans précédent pour les pays occidentaux et le Japon. Au cours des Trente Glorieuses, les pays d’Europe de l’Ouest, en particulier la France, et le Japon ont une croissance économique variant entre 3 et 5 % par an

partage des gains de productivité a été équitable et efficace durant les Trente glorieuses, parce que source de croissance , il semblerait qu’aujourd’hui les conditions sont moins remplies, menaçant l’augmentation de la production à long terme (B). A- La croissance dépend de la répartition et de l’utilisation des gains de productivité A1- Les moteurs de la croissance fordiste ne sont plus réunis. La croissance des Trente Glorieuses, nommée « croissance fordiste », reposait sur des gains de productivité

la résolution des situations de pauvreté qui nécessite un élargissement (en volume et en diversité) de la consommation. Cela suppose que l’on dispose de plus de biens, de services, de revenus, d’épargne afin que la lutte contre les inégalités ne se limite pas à un partage de la pénurie mais s’appuie sur la répartition de ressources supplémentaires pour améliorer la situation des individus et groupes sociaux les moins bien lotis sans amputation des moyens dont disposent les autres. Grâce à la croissance