Leurs Yeux Toujours Purs Paul Eluard

figures de style (antithèse, amplification, métaphore, comparaison, anaphore…) Écrire dans le registre lyrique Support(s) Louise Labé, Je vis, je meurs… Hugo, Demain, dès l’aube… Apollinaire, Le Pont Mirabeau Apollinaire, Adieu Éluard, Notre histoire Éluard, Je t’aime Aragon, Un homme passe… Cf. Poèmes en annexe Points du programme abordés - l’expression de soi Outils de la langue La phrase complexe : coordination, juxtaposition, subordination Les figures de style

Sujet : Est-il juste de penser comme le dit Paul Eluard lors d’une conférence prononcée à Londres en 1936 et publiée dans L’évidence poétique (1937) que les poètes « parlent pour tous » ? Vous construirez votre réponse en vous appuyant sur les œuvres au programme ainsi que sur vos connaissances et lectures personnelles. Les poètes considèrent le travail poétique comme l’art d’évoquer et de suggérer les sensations, les impressions et les émotions les plus vives, par l’union des sons et des rythmes

courant mais que je trouve intéressant car il n'exprime pas l'amour uniquement. ● Chronologie des auteurs apparaissant Clément Marot (1497-1544) Paul Verlaine (1844-1896) François Ier (1494-1547) Arthur Rimbaud (1854-1891) Joachim du Bellay (1522-1560) Guillaume Apollinaire (1880-1918) Pierre de Ronsard (1524-1585) Paul Eluard (1895-1952) Théophile de Viau (1590-1626) Louis Aragon(1897-1982) Vincent Voiture (1597-1648) Jacques Prévert (1900-1977) Pierre Corneille (1606-1684)

firmament, Et dont toute la nature, N'est, au fond, que l'ornement. Tout ce qui brille, offre à l'âme Son parfum ou sa couleur ; Si Dieu n'avait fait la femme, Il n'aurait pas fait la fleur. A quoi bon vos étincelles, Bleus saphirs, sans les yeux doux ? Les diamants, sans les belles, Ne sont plus que des cailloux ; Et, dans les charmilles vertes, Les roses dorment debout, Et sont des bouches ouvertes Pour ne rien dire du tout. Tout objet qui charme ou rêve Tient des femmes sa clarté

LE ROMANTISME Le romantisme est un mouvement caractérisé par la mélancolie, la tristesse, la mal du siècle, la banalité de la vie et tous ceux qui peut y faire référence. A Aimée d'Alton Déesse aux yeux d'azur, aux épaules d'albâtre, Belle muse païenne au sourire adoré,  Viens, laisse-moi presser de ma lèvre idolâtre  Ton front qui resplendit sous un pampre doré. Vois-tu ce vert sentier qui mène à la colline ?  Là, je t'embrasserai sous le

classique. Ce fut le cas de Paul Eluard, symbole de la poésie surréaliste du milieu du Xxéme siècle, au côté d'Aragon ou encore Man Ray. Vers la fin de sa vie, en 1951, il publie son recueil Le Phénix, dans lequel il fait un éloge de son nouvel amour Dominique de 19 ans sa cadette. La muse est une nécessité pour l'artiste dans la création poétique comme ont pu l'être dans son passé Gala ou encore Nusch. C'est ainsi le cas dans le poème Je t'aime extrait de ce dernier recueil où Eluard fait une véritable déclaration

la partie la plus marquante de son œuvre étant constituée par les poèmes pleins de sensibilité inspirés par Julie Charles, avec les thèmes romantiques de la nature, de la mort, de l'amour (Le Lac, L'Isolement, L'Automne...). Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait

Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur

on le voit, à contestation, et si je puis être tenu pour partiellement responsable de cette impropriété, c'est que l'écriture « automatique » ou mieux « mécanique » comme eut voulu Flournoy, ou « inconsciente » comme voudrait M. René Sudre, m'a toujours paru la limite à laquelle le poète surréaliste doit tendre, sans toutefois perdre de vue que, contrairement à ce que se propose le spiritisme : dissocier la personnalité psychologique du médium, le surréalisme ne se propose rien moins que d'unifier

Beaucoup de ces poètes sont issus du surréalisme*, comme Eluard et Aragon. L'épisode tragique de la guerre provoqua de nombreuses réactions chez les poètes, face à la censure exercée par l'occupant allemand ou par le gouvernement de Vichy, les poètes ont choisi d'écrire et de se faire publier dans la clandestinité au risque de leur vie. Écrire était alors un acte devenu dangereux, c'est pour ça que Louis Aragon signait François la Colère, que Paul Eluard signait Jean du Haut. Des maisons d'édition clandestines