Les émeutes Dans Les Banlieues

Les émeutes urbaines sont-elles le signe de l'émergence d'un groupe social ? Les trois semaines de violence urbaine du 27 octobre au 17 novembre 2005 ont été un événement exceptionnel en France de par leur ampleur, leur durée. Si au départ les conflits étaient limités à la région Île de France, ils se sont rapidement étendus à toute la France surprenant les autorités par leur ampleur. Ces émeutes de 2005 peuvent-elles être pour autant le signe de l'émergence d'un groupe social ? Pour

série de problématiques sociales. Il faut voir les médias comme un élément qui a amené à construire le phénomène. Dans un premier temps on va travailler la question d’exclusion indépendamment du crime. On va prendre un analyseur : la question des émeutes urbaines. Lectures optionnelles : BERGER P. & LUCKMANN Th. (1996), La construction sociale de la réalité, Paris, Arman Colin. (En biblio) Cote : HM 585 B496 C1 (UCL - BPSP: Bibliothèque de psychologie et des sciences de l'éducation) CORCUFF

ont subi en tant qu’immigrés, et refusent de subir le même sort. Pierre Bernard, lors de son intervention au cours du colloque sur l’intervention des immigrés de seconde génération à la Sorbonne en 2003, explique la situation actuelle dans les banlieues « ghettos » par le fait que les enfants d’immigrés ont vus durant toute leur enfance, leur père partir tôt le matin et rentrer tard le soir pour un « travail d’esclave » avec un salaire de misère. Ils refusent donc de vivre aujourd’hui les mêmes

aux jeunes délinquants. A mon avis, il est essentiel de s’attaquer aux racines du problème en ce qui concerne la délinquance : le chômage et l’échec scolaire. Dans les banlieues sensibles, le taux de délinquance juvénile élevé va de pair avec le taux de chômage des moins de 25 ans et le taux d’illettrisme. Dans les banlieues sensibles, le taux de chômage parmi les jeunes est de 40% et le taux d’illettrisme est de 20% ce qui est 2 fois le taux national. Il est indéniable que les jeunes qui sont

également disponible sur http://www.urbanisme.equipement.gouv.fr/cdu/datas/annales/battega.htm Durant ces dix dernières années, au cours des années 80, l’immigration maghrébine est devenue en France un thème d’actualité. Des rodéos des Minguettes aux émeutes de Vaulx-en-Velin, des faits divers de la délinquance urbaine aux succès publics de certaines vedettes issues de l’immigration, de la compassion à l’égard des réfugiés à la hantise des risques d’invasion et à l’inquiétude devant la présence accrue

Dès les années 80, le sport est ses vertus intégratrices prennent place dans les différents débats sur l’intégration, dans les politiques publiques et territoriales visant calmer les cités et les banlieues en pleine ébullition à cause de la crise économique, le chômage et le laisser pour compte. Des projets, programmes et des initiatives pilotées pas les collectivités se sont Au lendemain de la victoire de l’équipe de France en coupe du monde 98, la France met en avant son modèle intégratoire

gravement blessé par des policiers lors d’une garde à vue, ce qui a entrainé encore plus de violence dans les banlieues à cause des émeutes. Ce qui est intéressant ici, c’est qu’on ne sait pas qui a commencé cette violence. Ce que l’on sait, c’est que les policiers ont fait du mal à un jeune. Donc on peut penser que c’était à cause de la haine. Et le résultat, c’est qu’après ça, les jeunes des banlieues sont devenus violents et ont commencé à haïr la police. Donc ici, la haine appelle la haine. Autre exemple

raisonné des médias, au bénéfice d’une plus grande transparence, et un risque néfaste de sur médiatisation ? Entre les violences urbaines et la disparition de la petite Aurélia, le rôle des médias en France a été mis à l’épreuve. L’épisode des émeutes en banlieue a révélé une couverture délicate de la part des journalistes, face à une hostilité des personnes concernées à leur encontre. Pas question pour autant de déserter le terrain. Certaines rédactions ont alors opté pour la solution d’envoyer de

appelé ensuite les « Enragés de Nanterre », d'inspiration situationnistes, et aussi des organisations plus traditionnelles, des trotskistes et des Jeunesses communistes révolutionnaires. En Mai 68, il a 23 ans et étudie à l’université de Nanterre, en banlieue parisienne. ALAIN GEISMAR Avec Daniel Cohn-Bendit et Jacques Sauvageot c'est la troisième grande figure contestataire de Mai 68. En Mai 68, il a 28 ans et, tout en travaillant comme maître assistant au laboratoire de physique de la rue d'Ulm,

redensifie en gardant les jeunes actifs plus longtemps, ce sont les banlieues de la petite couronne qui connaissent la croissance démographique la plus forte car elles intéressent une partie des familles en quête de plus d'espace. Mais la périurbanisation gagne les régions voisines avec des situations contrastées entre des communes de la grande couronne qui décroissent et des communes rurales plus attractives. Doc.1. Paris et sa banlieue Il ne faut pas oublier que les terres agricoles et les forêts