Les Temps Romanesque

représentation homogène de la réalité à partir d’un ensemble de description, de dialogues, de monologues, réunis autour d’un ou plusieurs personnages qui vivent des "aventures"(récit, narration) en un temps donné (temporalité, durée, chronologie).» En effet on peut remarquer que le genre romanesque se définit par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale. L'objectif fondamental du roman est alors la curiosité

reprendre l’expression de Stendhal, refléter la société dans laquelle ils vivent. A ce propos, on peut se demander si le personnage romanesque reflète uniquement la société dans laquelle il vit ou s’il a d’autres fonctions. Dans un premier temps, nous observerons en quoi l’auteur utilise le personnage de roman pour peindre fidèlement la réalité. Dans un second temps, nous verrons quelles peuvent être ses autres fonctions. Pour refléter la réalité, un romancier peut utiliser différent procédés

psychologique est écrit au XVII siècle par Madame Lafayette : La princesse de Clèves. Au XVIII siècle le genre romanesque se diversifie avec le roman épistolaire écrit par Montesquieu Les lettres persanes, ou par Choderlos de Laclos : Les liaisons dangereuses, ou des romans exotiques tels que Paul et Virginie écrit par Bernardin de Saint Pierre. Cependant c'est au XIX siècle que le genre romanesque atteint son apogée et triomphe avec les écrivains réalistes comme Balzac, Stendhal, Flaubert, Hugo et naturalistes

tenté, à partir de 1920, de substituer à l’exotisme romantique des colonialistes une vision plus vraie de l’Afrique. En effet, l’Afrique n’a pas attendu l’accession à l’indépendance de la plupart de ses Etats, pour témoigner de sa problématique romanesque. Le roman négro africain, malgré son développement tardif s’est révélé au début du XXe siècle. D’abord, c’est un instituteur Amadou Duguay Clédor Ndiaye, qui produit dès 1912 le premier texte : La bataille de Guilé. C’est un texte qui traite de

société où le désir, le plaisir et les passions sont incontrôlés. Les portraits des personnages de roman servent-ils uniquement à mieux comprendre l’évolution de l’action ?Nous verrons dans un premier temps, comment les portraits nous aide à la progression de l’intrigue puis dans un deuxième temps comment les portraits peuvent nous apporter plusieurs informations pour mettre en œuvre l’imagination du lecteur o peut apporter des connaissances culturelles. Les portraits des personnages dans un roman

». Commentez cette analyse du personnage de Zazie par Roland Barthes, en vous appuyant à la fois sur le roman de Raymond Queneau et sur l’adaptation qu’en fait Louis Malle à l’écran. Conseils méthodologiques Confronté à une citation, prenez le temps d’analyser les termes du sujet, en sélectionnant ceux qui vous paraissent les plus importants ; ici, on peut souligner ainsi les mots clefs : « Zazie est hors de l'humanité (…) : elle n'est en rien une « petite fille », sa jeunesse est plutôt une forme

ans après avoir quitté son pays d’origine, la Tchécoslovaquie. Il a à ce moment là la maitrise parfaite de langue française puisqu’il a corrigé bon nombre de ses livres mal traduits. Il expose dans beaucoup de ses écrits une réflexion sur le genre romanesque et analyse sa conception du roman européen. Ses auteurs favoris sont : Cervantes, Broch, Diderot, Flaubert, Kafka, Tolstoï, Richardson, Balzac, Proust, Joyce, Mann, Homère, Hasek, Musil, etc. III/Lecture d’un texte critique Ce livre est un

Les Frontières du roman (XVIIIe – XXe siècle) I- Introduction Les paradoxes d’un genre On observe sur le continent européen une certaine fortune romanesque ; le roman domine les genres, et on le remarque aujourd’hui par les rentrées littéraires (700 nouveaux romans, et 400 romans au fil de l’année). Cette abondance correspond aux attentes des lecteurs. Le roman est manifestement le support littéraire préféré pour la lecture et a fortiori l’écriture. De plus, l’archétype de l’écrivain est

et forme écrite) et plus encore du romanesque, la littérature médiévale semble se structurer sur une idée de métamorphose certaine, vécue comme une mise à distance du passé et dans une volonté affirmée de se tourner vers de nouvelles formes. Dans cette perspective, lorsque A.Pauphilet déclare, dans Le Legs du Moyen-Âge, que l'auteur du Roman d'Enéas mêle «(...) l'étrange avec le familier [et] contribue [ainsi] à créer une de ces délicieuses contrées romanesques», il serait intéressant de s'interroger

et construit ses personnages, est-il seulement de faire oublier au lecteur qu’ils sont fictifs, d’en faire en quelque sorte des personnes ? Si l’illusion du réel est bien souvent au cœur de la création et de la réception des personnages, le monde romanesque peut aussi offrir au lecteur des personnages dont le caractère fictif est indispensable à la compréhension de l’œuvre. Le roman est un récit fictionnel ; pourtant les auteurs ont très vite compris l’intérêt de rattacher à la réalité des personnages