Les Rois mages

maintenant. Qu’il s’écarte et que la gloire de mon Père puisse descendre jusque dans la Mère, par la volonté de la Mère, par la volonté de la terre. Par la Sagesse des mondes. O mon Père Gabriel, par la puissance des prêtres, par la puissance des mages, par la puissance des êtres consacrés, par la puissance de la quatrième marche de l’initiation sacrée de l’homme qui rencontre son Ange et qui vit avec la lumière. O mon Père Gabriel je t’appelle. Viens et active le Sceau, viens puissamment, maintenant

avec son grand air magique » semble donc parfaitement correspondre à l’image de l’enchanteur communiquant des connaissances, telle qu’elle l’était chez les romantiques. C’est ce dont témoigne le poème XXIII des Contemplations de Hugo, intitulé « les mages », évoquant « les esprits conducteurs des êtres », leurs «yeux où la lumière entre » et leurs « têtes fécondées ». Néanmoins, il n’est pas impossible de voir dans la descente et la fuite de l’Antre une résurrection, qui laisse supposer un caractère

fait resplendir pour l'âme D'une merveilleuse clarté. Il inonde de sa lumière Ville et désert, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs ; À tous d'en haut il la dévoile ; Car la poésie est l'étoile 80 Qui mène à Dieu rois et pasteurs. Analyse Dans la Préface des "Voix Intérieures", Hugo avait déjà parlé de la «fonction sérieuse» du poète, de sa mission civilisatrice. L'idée s'affirme et se précise ici : sans descendre dans l'arène politique, le poète doit guider

conquis la foudre et conjuré celle du ciel. Comparez le langage imparfait des hiéroglyphes avec les miracles de l’imprimerie ; rapprochez le voyage des Argonautes avec celui de La Pérouse ; mesurez la distance entre les observations astronomiques des mages de l’Asie et les découvertes de Newton, ou bien entre l’ébauche tracée par la main de Dibutades et les tableaux de David. Tout a changé dans l’ordre physique, tout doit changer dans l’ordre moral et politique. La moitié de la révolution du monde

Il la fait resplendir pour l'âme D'une merveilleuse clarté. Il inonde de sa lumière Ville et désert, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs ; À tous d'en haut il la dévoile ; Car la poésie est l'étoile 80 Qui mène à Dieu rois et pasteurs. Analyse Dans la Préface des "Voix Intérieures", Hugo avait déjà parlé de la «fonction sérieuse» du poète, de sa mission civilisatrice. L'idée s'affirme et se précise ici : sans descendre dans l'arène politique, le poète doit guider les

théâtralisation par la représentation d’une gloire. Chez Velásquez, dans L’immaculée conception (1617) on a un caractère plus humble et plus ténébriste. C’est une œuvre aussi très réaliste avec le modèle de sa femme. On retrouve cela avec L’adoration des Rois Mages avec des modèles du quotidien. -Travail sur le Christ : on trouve en premier lieu, les « ecce hommo » avec Murillo et Velásquez (ca. 1632) sur la commande du roi Philippe IV. On note une influence italienne, le clarobscuro et la lumière qui

commandent. Ex. : Botticelli peint Cosme de Médicis parmi les mages prosternés devant l'enfant Jésus. La Renaissance florentine atteint son apogée sous Laurent de Médicis, dit le Magnifique (1449-1492). Florence devient ainsi un vaste chantier où se pressent des peintres, des sculpteurs, des architectes, et des décorateurs qui influenceront le reste de l'Italie avant de gagner l'ensemble de l'Europe. Benozzo Gozzoli, fresque du Cortège des Rois Mages, détail, ~1459, Décore la chapelle du Palais des Médicis

sentir l'odeur de leurs églises    L'odeur des fleuves dans leurs villes    Le parfum des fleurs dans les jardins publics    Ô Corneille Agrippa l'odeur d'un petit chien m'eût suffi    Pour décrire exactement tes concitoyens de Cologne    Leurs rois-mages et la ribambelle ursuline    Qui t'inspirait l'erreur touchant toutes les femmes    Il me suffit de goûter la saveur du laurier qu'on cultive pour que j'aime ou que je bafoue    Et de toucher les vêtements    Pour ne pas douter si l'on est frileux

de rouge. L'édredonest à ce propos l'incarnation de l'objet auquel une grande importance sentimentale est donnée, c'est un objet encombrant mais nécessaire, d'où une image particulièrement pathétique. Ces hommes«ont foi dans leur étoile comme les rois-mages», c'est-à-dire qu'ils savent que quelque chose les attend, qu'ils ont un destin dans lequel ils doivent avoir une foi inébranlable. Mais un vers du poème vient marquer une rupture et entraîne une désillusion: il s'agit de «cet édredon et nos rêves

collaboration avec l'ennemi. Après un siège très dur, Hernando Pizarro réussit à sauver Cuzco au début de 1535. Francisco doit en même temps faire face aux Indiens à la Ciudad de los Reyes, la ville qu'il vient de fonder, qu'il a baptisée en l'honneur des rois mages et qui portera plus tard le nom de Lima. Sur son ordre, son frère Hernando revient en Espagne pour rendre compte à l'empereur de la conquête du Pérou, lui remettre le fabuleux trésor amassé et lui exposer les requêtes de Pizarro et d'Almagro. Hernando