Les Reproches Dans Les Caprices De Marianne

manière directe, lui portant notamment quelques reproches : « Qu’as-tu fait, infidèle, qu’as-tu fait du passé ? ». A partir de « Eh bien ! », c’est le problème de l’amour qui est posé, l’idée que la vie ne vaut le coup d’être vécu seulement si on a aimé. On observe une idéalisation de l’amour chez Musset : cependant, cet amour n’est pas unique, ne concerne pas une seule personne. Il défend l’idée d’un amour infidèle. « Les Caprices de Marianne » - Musset Le drame romantique (1830-1843) :

romantisme, il sera une des raisons de cette échec. II/ Les résistances au romantisme Si le théâtre romantique est dès les débuts critiqués pour l’épaisseur de ses effets, le romantisme en général subit lui aussi des attaques. On lui reproche notamment : - d’être excessivement tourné vers « le moi » - une quête de l’impossible s’exprimant à travers des propos ou des personnages en définitive décourageant. La résistance au romantisme est de deux sortes : - dans la personnalité

et un indice de l’artifice pour le spectateur. Les apartés d’Araminte montrent qu’elle observe : au « il ne sait ce qu’il fait » succède « il souffre mais ne dit mot » comme des didascalies internes. Les impératifs : « écrivez » « achevez » ; les reproches : » vous ne m’écoutez donc pas ? » montrent son obstination à malmener Dorante pour le conduire à l’aveu. Le trouble que perçoit Araminte confirme les confidences faites par Dubois et pour le spectateur qui connaît les stratégies du valet et comprend

Namouna. Pièces publiées et non jouées : en effet La Nuit Vénitienne ayant échoué à la représentation (1830), Musset écrit désormais pour la lecture et non pour la scène. La Revue des Deux Mondes donnera de lui, en 1833, André del Sarto et Les Caprices de Marianne ; en 1834 il publie Fantasio, On ne badine pas avec l'amour et Lorenzaccio, un des chefs-d'oeuvre du drame. En 1833, Musset s'enflamme de passion pour George Sand. Après un séjour idyllique à Fontainebleau, ils voulurent consacrer leur amour

sans cesse renouvelés. Lassé de Done Elvire, il envisage désormais une nouvelle « entreprise amoureuse » ; il s’agit d’enlever une femme au cours d’une promenade en mer avec son fiancé. (Scène 2) Done Elvire apparaît, en colère et attristée. Elle reproche à Dom Juan de l’avoir trahie. Ce dernier lui répond avec hypocrisie et cynisme. Done Elvire le quitte en appelant sur lui la punition du ciel et en le menaçant de sa vengeance. (Scène 3) Acte II L’Acte 2 met en scène Dom Juan dans sa nouvelle « entreprise

étouffé dans ses bras son jeune rival, don Paez se rend chez une sorcière qui lui donne un philtre qui, après avoir procuré I'ivresse à celui qui I'absorbe, cause une mort lente mais sûre. Don Paez le boit, puis se rend chez Juana. Après lui avoir reproché son infidélité, il s'unit à elle en un long embrassement voluptueux, puis, I'ayant poignardée, il reste près d'elle à attendre la mort. Commentaire Dans cette nouvelle naïve, ce sombre drame de la jalousie, rien ne manque à I'habituel et truculent

qui entend la ruse → succide ! Camille et Perdican se séparent… Pessimisme radical. (désenchantement) « Les caprices de Marianne »(1833) : Cœlio (intello, timide) est amoureux de Marianne, demande à son ami Octave (libertin) de séduire Marianne à sa place. Cela marche. Octave arrive à avoir un rendez-vous pour Cœlio, et lors du rendez-vous, Cœlio se fait assassiner par le père de Marianne. Ressemble beaucoup à Lorenzaccio. Grandes références : Brutus 1, Brutus 2, Erostrate, Hamlet, Brutus 1, c'est

étouffé dans ses bras son jeune rival, don Paez se rend chez une sorcière qui lui donne un philtre qui, après avoir procuré I'ivresse à celui qui I'absorbe, cause une mort lente mais sûre. Don Paez le boit, puis se rend chez Juana. Après lui avoir reproché son infidélité, il s'unit à elle en un long embrassement voluptueux, puis, I'ayant poignardée, il reste près d'elle à attendre la mort. Commentaire Dans cette nouvelle naïve, ce sombre drame de la jalousie, rien ne manque à I'habituel et truculent

existence n’a aucune unité. Elle apparaît comme une somme de moment disparate dont la variété même fait la valeur. Dans Les Caprices de Marianne de Musset, le jouisseur Octavio ne cesse de ricaner de Coelo qui veut inscrire son existence dans la continuité. Ottavio ne comprend pas pourquoi Coelo bascule dans cet idéal romantique. Celui qui veut moraliser en tant qu’hédoniste va reprocher la lâcheté de ceux qui suivent les normes. Pour l’hédoniste c’est la variété des moments qui fait la valeur de la vie

analytique : On ne badine pas avec l’amour (1834), III, 3 – de « CAMILLE, cachée à part. Que veut dire cela ? […] » jusqu’à la fin de la scène. Notes introductives : A. de Musset (1810-1857) = poète et dramaturge romantique. Quelques œuvres : Les Caprices de Marianne (1833), Lorenzaccio (1834), Il ne faut jurer de rien (1836)… Un unique roman : La Confession d’un enfant du siècle (1836), en lien avec sa liaison avec G. Sand (1833-35). La pièce = genre du proverbe  illustration de l’adage du titre. Perdican