Les Rats de Montsouris

voisin pour un croûton, un quidam pour un quignon. Dans la nuit du lundi au mardi 6 avril, on compta vingt-cinq assauts au plastic. L'aviation bombarda la Tour d'Orly. L'Alhambra brûlait, l'Institut fumait, l'Hôpital Saint-Louis flambait. Du parc Montsouris à la Nation, il n'y avait plus un mur d'aplomb. Au Palais-Bourbon, l'opposition criblait d'insultants lazzi, d'infamants brocards, d'avilissants jurons, un pouvoir qui s'offusquait sous l'affront, mais s'obstinait, blafard, à amoindrir la situation

scène de crime sordide. Tu es dans la merde jusqu’au cou ! – Nous n’y sommes pour rien ! se défendit-elle. Drake Decker était déjà mort à notre arrivée. Quant à l’autre, c’était de la légitime défense. – Mais qu’est-ce que tu faisais dans ce trou à rats ? – J’essayais de retrouver mon fils ! Écoute, je t’expliquerai tout dès que je le pourrai. Tu n’as pas de nouvelles de Jeremy ? – Non, mais je suis le seul à pouvoir t’aider. – Comment ? – Je peux tenter de ralentir l’enquête sur les meurtres

Il s’agit de celle des étudiants canadiens. La dernière, la Fondation Avicenne (ex-maison de l’Iran) (voir) le jour en 1969. Au total, entre 1925 et 1969, 25 maisons (construire, forme passive), sur un terrain de 34 hectares, face au parc Montsouris… Des architectes célèbres (choisir, forme passive) pour édifier les maisons, dans un souci de prestige. C’est ainsi que la maison du Brésil (concevoir, forme passive) par Le Corbusier. II. Les verbes pronominaux 1 Cochez la bonne réponse

des obsessionnels. Freud signale qu’il donne un roman de Zola à l’homme-aux-rats : « Je lui donne à lire La Joie de vivre de Zola62. » Ce don révèle que Freud accorde une grande valeur à l’œuvre de l’écrivain. Il prend le risque d’introduire ce roman dans une cure analytique. L’ouvrage pourrait causer une interférence négative entre le patient et son thérapeute. Au contraire, le psychanalyste donne ce livre à l’homme-aux-rats parce qu’il pense que ce roman a des vertus thérapeutiques. Il peut l’aider

souffre-douleur, être du côté des loups et pas des agneaux, si tu veux survivre. Quand je serai à Paris, je pourrai enfin me promener, parcourir les rues pleines de bruits et d’agitation, les grands boulevards, humer l’air et les senteurs du parc Montsouris ! Et surtout voir des gens... des gens qui bougent, qui flânent, des gens pressés, affairés... des VIVANTS... Et encore, parler, parler tout haut, crier sans crainte d’être puni. La vraie vie est là ! Ma vie, en tout cas, est là. J’attends patiemment

nombre d’arrondissements passe de 12 à 20. Si de nombreux jardins privés sont détruits, les espaces publics deviennent verts : on plante des arbres le long des nouveaux boulevards, les bois de Boulogne et de Vincennes sont aménagés, les parcs Montsouris et des Buttes-Chaumont sont créés. Par ailleurs, l’adduction d’eau et de gaz est améliorée : la ville s’illumine le soir grâce à l’éclairage public au gaz. L’évacuation des eaux usées est facilitée par le développement du réseau d’égouts suivant

Paris agonisait, sans une plainte. Les boutiques ne s'ouvraient plus, les rares passants ne rencontraient plus de voitures, dans les rues désertes. On avait mangé quarante mille chevaux, on en était arrivé à payer très cher les chiens, les chats et les rats. Depuis que le blé manquait, le pain, fait de riz et d'avoine, était un pain noir, visqueux, d'une digestion difficile ; et, pour en obtenir les trois cents grammes du rationnement, les queues interminables, devant les boulangeries, devenaient mortelles