Les Personnages De Cinna

(1606-1699) Après avoir commencé sa carrière avec des comédies ( L'illusion comique, Le Menteur ), il triomphe avec une tragi-comédie, Le Cid (1637). Il se tourne ensuite vers des tragédies politiques qui s'inspirent de l'histoire romaine ( Horace, Cinna, Polyeucte, 1642-45 ) et serviront de modèle au théâtre classique. Corneille montre des héros déchirés entre l'amour et l'honneur, la trahison et la loyauté, la tyrannie et la démocratie. • Le Cid Don Diègue et le comte de Gomès ont décidé d’unir

baroque, vient de l’inconstance du personnage, de ses exagérations, de ses contradictions, du mélange des registres et aussi de la complexité de l’intrigue. II – Rappel des règles du théâtre classique Séparation entre la tragédie et le comique (séparations des genres) Dans la tragédie, la fatalité pèse sur le personnage et le destine à l mort ou à un sort malheureux (langage soutenu) Dans la comédie, le déroulement est heureux, on peut s’attacher aux personnages => identification (≠ distanciation :

bouscule les normes théâtrales. Dans En attendant Godot de Samuel Beckett, la vraisemblance est abolie, illustrant la crise de la civilisation occidentale qui suit la deuxième guerre mondiale. On ne peut y discerner aucune unité de temps, de lieu, les personnages sont écorchés, et les relations qui les unissent sont placées sous le signe du conflit et de l’annulation. Il y a donc une relativisation de la classification par genre qui prédétermine les œuvres littéraires. De manière plus radicale encore, certains

monologue délibératif. Néanmoins, le dialogue à plusieurs est le lieu de prédilection des délibérations. Le théâtre nous en donne de nombreux exemples comme dans l’acte II de Cinna, pièce écrite par Corneille, où Auguste, ne sachant s’il doit ou non donner le pouvoir aux citoyens romains, convoque ses deux conseillers Cinna et Maxime qui exposent chacun leur point de vue avant de prendre sa décision. Ces différentes actions argumentatives sont mises à profit dans différents genres argumentatifs

il obtient la protection du frère du roi : sa troupe prend le nom de « Troupe de Monsieur » et représente ses deux premières comédies, des comédies de Scarron et de Thomas Corneille et des tragédies de Pierre Corneille (en particulier Nicomède et Cinna), de Rotrou et de Tristan l'Hermite1. Sa carrière d'auteur dramatique commence vraiment avec Les Précieuses ridicules qui remporte un grand succès en novembre 1659. Soutenu par le roi Louis XIV, marié avec la jeune comédienne Armande Béjart et jouissant

illusion ? Acte I scène 1 Cette scène est une scène d’exposition : deux personnages sont présents : Primadant, qui a perdu son fils, et Dorante, qui connaît le magicien. Un personnage est absent : il s’agit d’Alcandre, le magicien que Primadant s’apprete à rencontrer. On passe du réel à l’illusion et on est mis au courant de la quête du père. Une scène d’exposition Cette scène pose les deux personnages, qui ne sont pas très importants, et les éléments qui justifieront la forme

la «nouvelle» comédie qui domina les tréteaux depuis Térence jusqu'à Beaumarchais. Notre tentative ici n'est pas de modifier ces données mais d'attirer 1'attention sur les thèmes et les stratégies dramatiques de la comédie aussi bien que sur les personnages-type, afin de cerner de plus près, s'il se peut, non le sens de la comédie en tant qu'institution, mais les signaux propres au comique. Il est un aspect de la théorie comique qui fait encore sérieusement défaut, c'est celui du rire. Entre le purement

ce n’est qu’avec Pierre Corneille que le théâtre prend son envol. Pierre Corneille (1606-1684) «Va, je ne te hais point.» Le Cid (1637), Horace (1640), Cinna (1641), Polyeucte (1642), Nicomède (1651) Il commença par écrire des poèmes, à quoi il renonça pour écrire des pièces de théâtre. Ses intrigues se composent toutes de personnages héroïques qui donnent l’attrait particulier aux pièces. Par ceci, le terme «cornélien» sous-entend l’héroïsme, la volonté, et l’opposition entre l’amour et la

pièce de côté. Pour que le dénouement soit considéré comme complet, il faut que le sort de tous les personnages majeurs de la pièce soit fixé et qu’aucun des problèmes posés par la pièce ne reste sans solution. En ce sens, on peut dire que cette scène clôt parfaitement la pièce : Hippolyte est déjà mort, Oenone aussi ; ne restent comme personnages que Phèdre, Thésée et Aricie. Or, ces trois personnages voient leur sort ici réglé : Phèdre meurt et Thésée décide de continuer à vivre. Ce qui est plus remarquable

souvent psalmodiées) et les dialogues entre les personnages (pas plus de trois acteurs sur scène). A l'origine le théâtre est un spectacle et il est représenté comme tel, c'est une chose qui attire le regard du choeur c'est-à-dire des citoyens eux même observés par le public. Cette multiplicité des plans d'observation crée un spectaculaire fondé sur la cité elle même, le spectacle est moins donné par le texte – peu audible pour le public et les personnages qui sont sous-représentés- que par le choeur