Les Personnages Dans Les Bonnes De Genet

INFO GÉNÉRALE : Déf absurde : - Qui est contraire à la raison - qui agit ou qui parle de manière déraisonnable Ils produisent ainsi des pièces sans intrigue, créent des personnages qui se réduisent souvent à des archétypes et à éliminer tout déterminisme logique ainsi qu’à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique 1. Contexte historique Tout d’abord, le théâtre de l’absurde apparaît au XX siècle aux alentours de la seconde guerre mondiale

sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la Première Guerre mondiale. Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique

au XVIe siècle dans Hamlet (Shakespeare), qu'au XIXe siècle dans On ne badine pas avec l'amour (Musset), et plus récemment au XXe siècle dans Les Bonnes (Genet). Quel intérêt - tant du point de vue du personnage qui joue la comédie, que de celui de l'auteur - ce procédé présente-t-il et quelle en est la finalité ? Mise en œuvre du procédé Un des personnages « joue la comédie », c'est-à-dire qu'il endosse l'identité de quelqu'un d'autre et ne parle pas en son nom propre, et ce, devant un ou des spectateurs

généralement dénonce une société fortement hiérarchisé, et condamne les privilèges de la naissance. Le théâtre présente des conflits entre des individus qui représente les portes paroles d’une classe sociale il s agit donc d’un affrontement symbolique. Le personnage de théâtre est souvent en lutte contre la société il incarne une certaine forme de révolte. C est le cas du vallet typique de la commedia Del Arte qui tente de revendiquer ses droits et d’échapper a sa condition: - conflit entre maître et valet

L’intertextualité……………………………...…………………………….24 1- Origines de l’intertextualité…………………………………...……...…24 2- De la polyphonie et le dialogisme à l’intertextualité…………...…….....28 3- Les différentes approches de l’intertextualité……………………..…….29 4- La typologie de Gérard Genette………………………………………....32 a- La coprésence…………………………………………………………34 b- La dérivation……….……………………………………………...….35 II- De l’intertextualité à l’intratextualité…………………………...............37 1- Définition de l’intratextualité……………………………………….…..37 2- L’intratextualité

Théâtre en crise Le XXème siècle voit l’émergence de la crise au théâtre et cela passe par la remise en question du langage, des personnages et de l’omniprésence des objets qui jouent un rôle fondamentale dans la représentation. Après la Deuxième Guerre Mondiale, naitra le théâtre de l’absurde dont les précurseurs sont Ionesco et Beckett. Adorno, philosophe allemand a dit : « Après Auschwitz, on ne peut plus penser comme avant » et de là vont naitre dans le milieu des arts des révolutions et

LES BONNES, J. Genet : texte 1, scène d’exposition, p. 15 – 17. Cette scène qui ouvre la pièce de théâtre est déstabilisante. Aux yeux du spectateur, ce début est déconcertant. C’est un début immédiat. L’auteur ne nous prépare pas a cette mise en jeu, a ce jeu de théâtre dans le théâtre que l’on appelle aussi, une mise en abyme. D’autre part, ce début met en place une tension entre les deux sœurs = une relation tendue. Pb : Un début déstabilisant.  Les didascalies nous apportent des

registres II-La mise en scène permet d'éclairer le personnage d'en donner une interprétation. - L'incarnation du personnage (corps et voix) - L'importance des accessoires - Création d'un univers III-La mise en scène permet même une recréation du personnage - La modification des répliques et des didascalies - La transposition du personnage dans le monde contemporain - Art de la présence Le personnage est effemer le personnage au théâtre, miroir de la société. Le metteur en scène

montraient des antihéros aux prises avec leur misère métaphysique, des êtres errant sans repère, prisonniers de forces invisibles dans un univers hostile (La Parodie d’Adamov, 1949 ; Les Bonnes de Jean Genet, 1947 ; La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, 1950) Les Caractéristiques Refus du réalisme, des personnages et de l’intrigue. Souvent on ne trouve pas de personnalités marquées ni d’intrigue dans le sens « narratif » du terme. Le lieu où se déroule l’action n’est souvent pas cité avec précision

(Le poète donne l’illusion que ce n’est pas lui qui parle mais ses personnages). 2- Le Moyen-Age Le théâtre français est née d’une double tradition : religieuse et profane. 1. Le théâtre religieux Dès le IX ème siècle, les clercs jouent dans les églises des pièces de Plaute et de Terence : des auteurs latins 2. le théâtre profane Il est joué par des jongleurs : un seul homme incarne plusieurs personnages grâce à des changements de voix et de masques, comme dans le théâtre