Les Passions Sont Toutes Bonnes De Leur Nature

Collection dirigée par Étienne Chantrel 20 dissertations avec analyses et commentaires sur le thème Le monde des passions Balzac – La Cousine Bette Racine – Andromaque Hume – Dissertation sur les passions Sous la coordination de Matthieu Bennet et Natalia Leclerc Par Matthieu Bennet : professeur agrégé de Philosophie, ancien élève de l’ENS Carine Luccioni-Sauvage : professeur agrégé de Lettres modernes, doc- Lyon teur ès Lettres Géraldine Deries : professeur agrégé de Lettres modernes, ancienne

ne conduit pas à la satisfaction dont il ne se satisfait jamais, mais au contraire à la déception ; Don Giovanni peut bien inscrire le nom de sa 1003ème conquête sur son « grand catalogue », son désir, jamais comblé, l’emportera inexorablement vers toutes les femmes qu’il n’a pas pu encore séduire… Le désir est souffrance parce qu’il est condamné à passer d’objet en objet, renaissant toujours de ses cendres tel le Phénix. Mais il y a pire encore : imaginer une société dans laquelle tous nos désirs

L’homme est-il naturellement bon ou mauvais ? Tout d’abord, Thomas Hobbes un philosophe anglais qui occupe une pensée appartenant au courant de l’empirisme. Hobbes s’intéresse à savoir si l’homme est naturellement bon ou mauvais. Hobbes répond à cette question au philosophe Rousseau qui semble avoir un avis contraire. Hobbes est l’écrivain du livre Le Léviathan où il relate que l’aventure politique moderne à partir de

l'incarnation a oublié les idées et la connaissance consiste donc à se souvenir. C'est la réminiscence. La philosophie platonicienne développe aussi une théorie morale et politique. L'âme juste est l'âme harmonieuse où la raison domine courage et passions. La cité juste est la cité harmonieuse où gouvernent les philosophies rois et où soldats et artisans sont subordonnés. Il n'y a rien de pire, en effet, que d'être gouverné par des ignorants. La politique est un savoir et il faut donc que gouvernent

Tout homme aspire à vivre heureux. Mais les manières d’accéder au bonheur sont très subjectives. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès, alors qu’il converse avec Socrate, énonce ses convictions et ses conceptions pour être heureux et vertueux. Le thème de ce dialogue est le bonheur et la vertu. Selon Calliclès, pour être heureux et mener une vie intense, il faut être intempérant autrement dit, vivre selon la nature afin de satisfaire ses désirs et passions. Socrate n’est pas du même avis, selon lui

d’autres ne veulent pas du tout être différents, mais semblables ce qui les amènent à faire des choix que ce soit en se basant sur leur sentiments présent ou passé tout comme leur imagination et leur raison parce que c’est dans leur nature de le faire. Cela nous amène à nous poser une question. L’être humain est-il un être de raison ou de passion ? Pour traiter ce sujet, on dira que l’homme est un être de raison par le fait même qu’il peut se contrôler et ne pas céder à la passion mais, il pourrait également

cordes sensibles. Donc, Diderot veut montrer que la pensée sert de pincement fait par un musicien. En effet, une simple sensation permet de réveiller toute l’activité de la pensée, car elle résonne dans un esprit en créant tout plein d’idées et de pensées. Cette sensation enchaîne tout un engrenage de liens dans l’esprit. Par exemple, lorsqu’une personne parle de ma grand-mère ; plein de souvenirs, d’idées et de pensées se réveillent en moi. Cette mémoire est conçue de manière assez complexe, ne comportant

Maîtriser ses passions Pouvons-nous quelque chose à nos passions ? Comment, face à la tristesse ou à la colère, ne pas se laisser envahir ? Le mélancolique voudrait bien chasser ses lancinantes pensées, et le timide vaincre ses hésitations ; mais souvent rien n’y fait, tristesses et craintes reviennent et persistent, malgré eux. Ne serait-ce pas le signe d’une fatalité ? Il est en effet assez troublant de voir combien nos émotions sont indociles. Comme elles se montrent opiniâtres, et rebelles

commune assimile « vertu » et « bonté », en ce sens que ces deux qualités morales renvoient à une conduite moralement bonne, irréprochable qui implique de faire le bien et à être bon envers autrui. Ainsi, un homme généreux, bienveillant, compatissant, charitable, courageux, entre autres, est considéré comme un homme bon, justement parce qu’il incarne ce qui, aux yeux de ses semblables, se nomme « vertus ». Pourtant Montaigne s’évertue à nous imposer une conception personnelle et subjective de la

c'est-à-dire à suivre dans notre recherche du plaisir, nôtre entendement, nos jugement rationnelle et agir raisonnablement. Inversement il ne s’agit pas d’être un homme de vertu acharné au point de vivre de manière rigide, austère, de se priver de tout et de se contenter du minimum. Il s'agit d'être sage, d'être modéré c'est-à-dire pouvoir se suffre à soi-même. Celui qui sait vivre d’une manière simple dépend moins des incertitudes du destin (de la fortune, du hasard) et sait bien mieux apprécier