Les Obsèques De La Lionne Grandville

les fonctions de ces apologues sont présents. En effet certains peintres ou illustrateurs comme jean Baptiste Oudry, Chagall ou bien encore Grandville ont tenu à ce que leurs illustrations restes fidèles au texte. -Les obsèques de la lionne- Cette gravure de Jean Baptiste Oudry artiste du XVIIIème siècle, est une représentation de « Les obsèques de la lionne » , fable de Jean de la Fontaine. Cette image est un plan général où les animaux sont tous visibles, bien que certains soient « coupés »

genre proche de l'emblème, et à ce titre fonctionne comme une image morale ; elle accueille donc volontiers son redoublement iconographique à des fins didactiques. Au XVIIIème siècle, Oudry propose de nouvelles illustrations, plus naturalistes. Grandville en 1838, puis Gustave Doré en 1867 proposent successivement une nouvelle iconographie. Au XXème, Benjamin Rabier suivi de Chagall proposent, à leur tour, leur vision des fables. LE CORBEAUX ET LE RENARD Cette gravure de Gustave Doré

La Cour du Lion de J.J Grandville La Cour du Lion 1 Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître de quelles nations le Ciel l'avait fait maître. Il manda donc par députés Ses vassaux de toute nature, 5 Envoyant de tous les côtés Une circulaire écriture, Avec son sceau. L'écrit portait Qu'un mois durant le Roi tiendrait Cour plénière, dont l'ouverture 10 Devait être un fort grand festin, Suivi des tours de Fagotin. Par ce trait de magnificence Le Prince à ses sujets étalait sa puissance

rencontrer bon nombre de personnages de la cour. Il écrit cette même année un second recueil de Fables, jugées beaucoup plus spirituelles, mais aussi plus engagées politiquement. On trouve au livre VIII de ce recueil une fable intitulée « Les obsèques de la Lionne ». Il s’agit de la fable 14, dont la construction en vers et achevée par une morale qui semble des plus classiques. En quoi cette fable cache-t-elle en réalité un discours politique ? Dans un premier temps, nous verrons que ce récit est vivant

.. p. 8 Le renard...................................................................................................... p. 12 Le chien........................................................................................................ p. 16 Le lion.......................................................................................................... p. 20 L’âne............................................................................................................. p. 24 Le rat........

styliser en vue du symbole, l’autre qui le pousse à décrire avec réalisme en vue du pittoresque. En ce qui concerne le symbole, les animaux se rangent en deux classes : - ceux qui symbolisent une condition, un état c’est à dire un rang social : le lion souverain, le tigre, le renard des puissants - ceux qui symbolisent un caractère, un défaut, une faiblesse de l’homme : la pie (le bavardage), la chèvre (l’entêtement) - les plus complexes combinent ces deux aspects social et moral : le renard est

second recueil. – Étudier l’argumentation indirecte au travers du récit. – Découvrir la satire de la vie de cour. LECTURE ANALYTIQUE nistes. Le discours du roi lion lance l’action en proposant de trouver une victime expiatoire. L’intervention du Renard, parfait courtisan, constitue un rebondissement important puisqu’il défend le lion et le flatte : « vous êtes trop bon Roi ». Le discours de l’âne, qui avoue une faute mineure constitue une péripétie décisive, puisqu’il se met en danger sans le savoir

que ces détails étaient fictifs. Je le regrette, car je ne les ai pas oubliés, tandis qu'une innombrable quantité de faits démontrés me sont sortis de la mémoire. Mais en ce temps−là je croyais, dur comme fer, à la retraite de Charles−Quint, aux obsèques truquées et même aux pendules. Grand−père, lui aussi, s'entendait à raccommoder les horloges et j'opérai aussitôt entre eux un rapprochement. Tante Dine, par hasard exacte, et ma mère, qui nous suivaient à peu de distance, partagèrent notre étonnement