Les Morsures de l'aube

près de tomber faible, t’auras qu’à fermer les yeux. » La face externe de la main porte une blessure d’une forme étrange, que la pluie a si lavée qu’elle est maintenant à vif, cernée d’une ecchymose bleue. Les doigts sont gonflés. « Une morsure, dit-il, une sale morsure. » De l’autre main, il écarte avec soin les dernières braises, en choisit une sur laquelle il souffle. « Et maintenant, éclaire-moi. » Il entortille son poignet d’un chiffon, serre tant qu’il peut. Les doigts sont violets maintenant

me reprends fermement. Je ne mourrais pas avant de m'être assuré que Katniss gagnera. Il le faut. Bientôt, l'émission se termine et un silence s'installe autour de nous. Il est grand temps de se dire adieu, maintenant. Demain, on nous réveillera à l'aube pour partir à l'arène, et les Jeux commenceront à dix heures précises. Cinna et Portia nous accompagneront, mais pas Effie et Haymitch. Eux partent dès ce soir au quartier général des Jeux, où ils resteront jusqu'à la fin pour nous trouver des sponsors

« Échauffe éthers, azurs, sphères, globes ardents ; « Claire le dehors, j’éclaire le dedans. « Tu vas être une vie, et je vais être l’autre. « Sois la langue de feu, ma sœur, je suis l’apôtre. « Surgis, effare l’ombre, éblouis l’horizon, « Sois l’aube ; je te vaux, car je suis la raison ; « À toi les yeux, à moi les fronts. Ô ma sœur blonde, « Sous le réseau Clarté tu vas saisir le monde ; « Avec tes rayons d’or, tu vas lier entre eux « Les terres, les soleils, les fleurs, les flots vitreux

! « Échauffe éthers, azurs, sphères, globes ardents ; « Claire le dehors, j’éclaire le dedans. « Tu vas être une vie, et je vais être l’autre. « Sois la langue de feu, ma sœur, je suis l’apôtre. « Surgis, effare l’ombre, éblouis l’horizon, « Sois l’aube ; je te vaux, car je suis la raison ; « À toi les yeux, à moi les fronts. Ô ma sœur blonde, – 33 – « Sous le réseau Clarté tu vas saisir le monde ; « Avec tes rayons d’or, tu vas lier entre eux « Les terres, les soleils, les fleurs, les flots

raisons-là qui font que nos raisons sont vaines. Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard... Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire. Ces regards insistants que l'on n'a pas compris. Ces appels évidents, ces lueurs tardives. Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit. Ces solitudes dignes au milieu des silences. Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées. Ces ambitions passées mais auxquelles on repense comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés. Ces liens que

l’aviateur est dans le désert depuis : L’aviateur a deux soucis : Le Petit Prince est inquiet : Ils découvrent le puits : L’eau leur désaltère: © Ga lli m ar d ❒ 8 jours  ❒ son moteur est toujours en panne  ❒ pour le manque d’eau  ❒ à l’aube  ❒ le corps  ❒ 1 an  ❒ il n’a plus de réserves d’eau ❒ pour sa rose  ❒ au coucher du soleil  ❒ l’esprit  J eu n e ss e Le Petit Prince Antoine de Saint-Exupéry 24 fiche élève n° 4 [Au fil des pages…] Suite NOM

l’inverse, la chaleur est brûlante et infernale : « blancheurs aveuglantes », « l’air brûlait » (p. 91). L’échauffement de l’air a des conséquences sur Laurent qui est comparé à un fauve (p. 91). Son cou est évoqué (p. 91), comme par anticipation de la morsure de Camille. Dans la description qui est faite de Thérèse, la jeune femme ressemble à une noyée : « Cette tête blanche et morte, noyée dans les plis des jupons » (p. 92). Enfin, le narrateur semble faire une répétition générale du meurtre lorsque Laurent

qui rend la temporalité du roman complexe, le contraste du paysage traversé est frappant entre l'euphorie que provoquent "cette moiteur ensommeillée et cette pluie tiède, cette haleine chaude et mouillée […], le feutrage mou du sable […], l'aube spongieuse et molle" (p. 565-6). et la dysphorie de la "plaine déserte" à l'assèchement dur et maladif qu'Aldo atteint finalement : "De durs cahots secouèrent la voiture sur une piste écorchée et galeuse, rongée [13] de larges plaques

et même de l'ensemble du corps social, à des degrés divers - à la langue et aux schèmes de pensée étrangers semble aller de pair avec le procès de déstructuration. Mais, acte étant pris de ce procès, les écrivains s'engagent - sous l'effet de la "morsure" de l'Occident - dans le procès inverse de restructuration.[1] Cependant cette appropriation de la langue française et de la forme romanesque avec les représentations du monde qu'elles impliquent nécessairement, n'est pas toute négativité ou toute

Available at: http://hdl.handle.net/2078.3/196342 [Downloaded 2022/04/03 at 14:59:18 ] "Le récit de voyage en question. "L’Usage du monde" de Nicolas Bouvier à la croisée des genres" Hambursin, Olivier ABSTRACT "L’Usage du monde", on le sait, passe pour l’un des grands livres de la littérature française du XXe siècle. Le récit de cette expérience qui mena Nicolas Bouvier et Thierry Vernet de Genève au Khyber Pass (entre juin 1953 et décembre 1954) est unanimement salué comme un "chefd’oeuvre"(1)