Les Montreurs Leconte De Lisle

recueil Émaux et Camées (1852) en est le fondateur, tandis que Charles Leconte de Lisle en est le chef de file. La doctrine : Elle s'établit en opposition aux principes du Romantisme : l'art n'est ni l'expression du « moi » ni subordonné à une mission. Trois caractéristiques en découlent : • • • le refus du lyrisme : le poète refuse tout épanchement du moi et donc tout lyrisme. Charles Leconte le Lisle dans « Les montreurs » fustige ce public avide de spectacle : « je ne livrerais pas ma vie

de poètes de l'époque. Il y aura deux autre volumes qui paraitront en 1871 et 1876, et l'ensemble de l'œuvre formera le pilier du Parnasse.      Les poètes les plus célèbres de ce mouvement sont les suivants: Théophile Gautier (précurseur), Leconte de Lisle (chef de file), Charles Baudelaire ( qui fera ses débuts avec les parnassiens), Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé, Catulle Mendès, Heredia et beaucoup d'autres étant donné que 99 poètes ont participé à au moins un volume du Parnasse Contemporain

la confidence. C'est oublier les origines de cette poésie : passe-temps aristocratique, la poésie amoureuse est le fait de professionnels qui peineront longtemps à se distinguer d'autres amuseurs de cour comme les musiciens, les jongleurs ou les montreurs d'ours... N'oublions pas que des pans entiers de la littérature médiévale demeurent anonymes et que seuls quelques poètes d'exception, distingués par la faveur de leur protecteur aristocratique, sauront imposer leur nom. N'oublions pas non plus que

recueils intitulés : Le Parnasse contemporain, Recueil de vers nouveaux en 1866, 1871 et 1876. Il s’agit, entre autres poètes de Théophile Gautier, Leconte de Lisle, José Maria de Heredia, Théodore de Banville etc. � La philosophie du Parnasse - Les parnassiens sont impassibles. Ils fustigent l’effusion sentimentale des romantiques. Leconte de Lisle juge la poésie romantique non seulement imparfaite, mais aussi impudique. Pour lui, « il y a dans l’aveu public des angoisses du cœur et de ses voluptés

profondeurs de la terre spacieuse, et puis Érôs, Eros, Éros (5) , le plus beau d’entre les Dieux Immortels, qui rompt les forces, et qui de tous les Dieux et de tous les hommes dompte l’intelligence et la sagesse dans leur poitrine. Traduction : Leconte de Lisle En Grèce, avant Hippocrate qui a modernisé la médecine (Ve-IVe siècle avant J.-C.), il était d'usage de considérer que les maladies étaient déclenchées par les dieux. Seuls les dieux eux-mêmes pouvaient donc les guérir. La pratique de l'incubation

renonçait à l’héritage paternel et entre au séminaire) On y trouve 2 éléments dominants : nature et christianisme. HUGO Les Orientales représentent l’exemple de la poésie pure, l’art pour l’art ; d’où provient la grande influence sur Gautier et Lisle. Le poète y exerce une mission humanitaire et même religieuse Claire de lune, le Danube en colère dans son recueil Les châtiments il a voulu se venger à Napoléon III, il était contre son crime le coup d’Etat. Les motifs de la Bible sont présents dans

 ce que pouvait 17  dire le grand Cervantès ? Flaubert n'a jamais écrit les mots je, moi. Il ne  vient jamais causer en public au milieu d'un livre, ou le saluer à la fin,  comme un acteur sur la scène, et il ne fait point de préfaces. Il est le  montreur de marionnettes humaines qui doivent parler par sa bouche,  tandis qu'il ne s'accorde point le droit de penser par la leur ; et il ne faut  pas qu'on aperçoive les ficelles, ou qu'on reconnaisse la voix.  Fils d'Apulée, fils de Rabelais, fils de La Bruyère

romantique Alphonse, comte de Lamartine Alfred, comte de Vigny Musset, prince de la Muse Nerval, le ténébreux La cage aux mots frivoles : le Parnasse Théophile Gautier : Émaux et camées « Le Roman de la momie » « Le Capitaine Fracasse » Leconte de Lisle de la Réunion Heredia : Les Conquérants Sully Prudhomme : Le Vase brisé Chapitre 17 - Les crus de la scène Les déconvenues de Musset « La Nuit vénitienne » « À quoi rêvent les jeunes filles ? » « Les Caprices de Marianne » « On ne

rime romantique Alphonse, comte de Lamartine Alfred, comte de Vigny Musset, prince de la Muse Nerval, le ténébreux La cage aux mots frivoles : le Parnasse Théophile Gautier : Émaux et camées « Le Roman de la momie » « Le Capitaine Fracasse » Leconte de Lisle de la Réunion Heredia : Les Conquérants Sully Prudhomme : Le Vase brisé Chapitre 17 - Les crus de la scène Les déconvenues de Musset « La Nuit vénitienne » « À quoi rêvent les jeunes filles ? » « Les Caprices de Marianne » « On ne badine pas

rapprochements de mots inattendus dans une phrase. Le plus souvent, des adjectifs sont attribués à des mots, dont la combinaison surprend parce qu'elle est inhabituelle. Ex. : « Dans mon orgueil muet, dans ma tombe sans gloire. » (Leconte de Lisle, « Les Montreurs », Poèmes barbares, 1862.) L'essentiel On appelle figures de style les procédés d'écriture utilisés par un auteur pour rendre poétique un texte, expressive l'évocation de sentiments, persuasif un discours argumentatif, etc. Les figures