Les Hommes Se Croient Ils Libres Parce Qu Ils Ignorent Les Causes De Leurs Actes

la science aussi, chacun dans leur dimension, montrent cela avec évidence : ils obéissent à un ensemble de principes qui me sont extérieurs. Il en va donc de même, par analogie, pour la liberté. Et à un degré supérieur en raison de la place que les hommes lui accordent. Conclusion. L'homme libre est donc celui qui s'est libéré de ses désirs et qui se réalise dans le jugement des choses telles qu'elles sont. L’homme raisonnable seul a prise sur le réél : ainsi il n'est pas condamné à errer dans le rêve

déterminismes, © H A T I E R mêmes inconscients, auxquels sont soumis les hommes. L’illusion du libre arbitre résulte ainsi selon Spinoza d’un double phénomène : nous sommes conscients de nos actions, mais ignorants des causes qui nous déterminent. 1. Contrôlant difficilement leurs désirs, les hommes ne se croient libres que lorsque ceux-ci sont faibles L’auteur commence son texte par un présupposé : l’impuissance des hommes à contrôler leurs désirs. Le désir peut se définir comme un manque

Le passage étudié est un extrait issu de Lettre à Schuller de Spinoza, publié en 1667. De manière générale, cette lettre s’entretient sur la liberté, et de même la notion de libre arbitre, définit par la capacité à faire des choix libres et autonomes. Dans l’extrait proposé, ces notions sont ainsi perçues sous l’exemple de Spinoza, partant d’une simple pierre, puis aboutissant sur une comparaison de celle-ci avec l’homme. Ainsi, l’auteur va chercher à commenter

de la dictature, de la torture et de l’exploitation de l’homme par l’homme. La liberté est un bien trop précieux pour lequel les hommes se sont battus au prix de leur vie. Elle est donc inaliénable (on ne peut pas la céder à quelqu’un, c’est contraire à l’humanité). Mais qu’est ce que la liberté ? Comment l’utiliser ? Les hommes sont-ils vraiment libres ou le croient-ils ? I] La liberté : une notion complexe 1/Définition : Généralement, la liberté se définit comme le pouvoir

perception, croyance ou conception erronée, qui ne correspond pas à la réalité́. En effet, il semble que nous soyons réellement libres de faire ou ne pas faire telle ou telle chose ; nous pouvons par exemple nous saisir d’un objet ou nous déplacer d’un endroit à un autre parce que nous l’avons décidé́. Toutefois, nous pourrions aussi penser que nous croyons être libres alors qu’en réalité́ nous sommes contraints sans le savoir, programmés à agir comme ceci ou à penser comme cela. C’est ce que

quelles conditions peut on dire que nous agissons librement, de notre propre chef ? Et est-ce que notre liberté s’affirme seulement grâce à notre volonté ou bien est ce qu’il y a des déterminismes qui sont issus de la nature et dont nous ignorons les causes qui nous poussent à faire ces choix ? Enfin, nous pouvons nous demander comment l’homme prouve t-il sa liberté ? L’homme opère ses choix de façon rationnelle, il est un être pensant à l’inverse de l’animal qui lui suit son instinct. Comme l’illustre

nécessité de sa nature »). La définition de départ est absolument claire, mais les hommes ne sont pas tous capables de la comprendre. Il leur faut des images. II) L’exemple de Dieu : Pour que l’on comprenne mieux sa thèse Spinoza va s’appuyer sur l’exemple de Dieu. Pour Spinoza, Dieu n'est pas un être transcendant, mais la Nature infinie. Dieu existe par la seule nécessité de sa nature : Dieu existe nécessairement, parce qu’il est Dieu. Autrement dit, Dieu ne peut pas ne pas exister. Il faut souligner

prévoir les conséquences de mes actes pour faire en sorte d'avoir cette chose. La liberté est donc la conséquence d'une volonté que des causes auraient déterminé. Par exemple si je veux avoir une bonne note à un devoir, je vais travailler le sujet sur lequel porte ce devoir, je me serais préparé intellectuellement à faire ce devoir. Le fait de m'être préparé au devoir, aura la conséquence que j'obtiendrai une bonne note. Cependant si la liberté est influencée par des causes, mon désir qui est « ce que

pouvoir de résister, de pouvoir ne pas suivre ni notre raison, ni nos passions. Depuis toujours l’homme a attribué à la liberté, dans toutes ses définitions, une valeur inestimable, plus précieuse que la vie même. Elle est si estimée car elle donne aux hommes leur dignité, la capacité de se déterminer eux mêmes et vivre selon leur propres règles ; par opposition aux autres êtres vivants qui eux sont déterminés. On appelle à cette capacité humaine de s’arracher de ses propres instincts et d’autres conditionneurs

socio-économiques , etc.. ..Cela redoute l’essence même de notre liberté qui peut être définie simplement comme l’acte de faire ce qu’on veut.  On agit, comme on agit comme conséquence de causes extérieur á nous?   Nous n’avons pas le choix d’agir autrement ? Mais, comment arrive á agir bien ignorent la conséquence des mes actes ? Le principe de casualité n’est il pas une aide (voir condition nécessaire) pour atteindre mon but donc de faire ce que je veut, donc d’être libre ? Les déterminismes nous limitent