Les Fondements Du Multipartisme

institutionnels. La presse d'opinion pluraliste a donné la parole à des franges de la population dont les partis - et bien souvent, l'opposition elle-meme - n'avaient pas tenu compte. Cette presse a donc créé un espace pluraliste qui ne se limite pas au multipartisme. Alors qu'une bonne centaine de journaux ont été fondés ces cinq dernières années, la survie de la plupart d'entre eux dépendra de la résolution des problèmes de production, de diffusion, de financement et de formation. Des conditions de production

premier conseil va s’instaurer une pratique de la double investiture. L’Assemblée Nationale va imposer au président du conseil de se représenter devant elle avec ses ministres pour obtenir une seconde investiture. On a aussi le développement du multipartisme et un mode de désignation au scrutin proportionnel qui n’est pas propice à l’apparition d’une majorité à l’assemblée. On a un système partisan où les partis dominent. Chacun cherche à placer ses dirigeants au sein du gouvernement. Il arrive qu’un

se trouver forcé de se soumettre à la volonté des chambres. La pratique renforcera cette évolution. L’égalité entre la fonction exécutive et la fonction législative disparaît rapidement. La prépondérance absolue du Parlement va s’affirmer. Le multipartisme va ronger les institutions de la République. Les cabinets ne disposeront jamais d’une majorité stable. Le gouvernement doit constamment multiplier les sessions. Mais c’est cependant durant cette période que va naître une administration très puissance

le peuple français délègue la délibération des lois à une assemblée et les mesures les plus importantes devront être ratifiées par le peuple). 1.3. Une conception restée marginale La souveraineté populaire constitue très certainement le fondement le plus démocratique des régimes politiques. Pourtant, elle ne s’est pas imposée et est restée marginale. On en trouvait trace dans trois cantons suisses il y a encore deux décennies : Glaris, Unterwald et Appenzell. Mais là aussi, elle a montré

Selon Duverger, l’apparition des partis politique s’est faite selon deux voies différentes. Il distingue des partis qu’ils appellent partis de création extérieure .Ce sont des partis qui sont nés en dehors des processus parlementaires. Ils ont un fondement social, idéologique. La deuxième voie suivie est celle des créations de partis venant d’une création intérieure où les partis politique naissent de l’arène parlementaire et électorale. Processus de création de ces partis intérieurs : luttes politiques

en compétition. Regroupement politique aléatoire coalition politique de circonstance. Seul moment de connivence : lorsqu’on lutte contre le retour de la monarchie ou qu’on vote des lois contre un ennemi commun. Traduction institutionnelle de ce multipartisme : création de groupe au sein de l’assemblée => ne favorise pas la stabilité gouvernementale. C. Le musèlement du pouvoir exécutif Il existe un musellement même si il existe une autonomie il ne peut mener son action que conformément aux

Akufo (1978-1979) et enfin l’Armed Forces Revolutionnary Council de Rawlings en 1979. Ce phénomène a été l’expérience de la République Démocratique du Congo ( de Lumumba à Mobutu, du multipartisme au MPR –Mouvement Populaire de la Révolution), de la République Rwandaise ( de Kayibanda à Habyarimana ; du multipartisme au monopartisme de facto du MDR Parmehutu, puis le MRND- Mouvement Révolutionnaire pour la Paix et le Développement), de la République Centrafricaine ( de David Dacko à Kolingba en passant

privatisation. On créé l’allocation chômage. Il y a cependant un développement des déséquilibres intérieurs (déficit public) et extérieurs (déficit extérieur), de l’inflation et un endettement. Il y a une réforme politique : on autorise en 1989 le multipartisme, mais c’est une réforme trop tardive qui a lieu l’année de la chute du socialisme. La Pologne est à comparer avec la Hongrie. Dans les années 80, on exporte plus et il y a une réforme du système des prix. Mais à la fin des années 80, la croissance

l'inverse dans le modèle français.  Le modèle français de la représentation nationale  La construction du modèle  Ce modèle français repose sur un certain nombre de principes, de postulats et est apparu dès le début de la révolution de 1789.  Les fondements du modèle  La nation est titulaire de la souveraineté, incarnée par le roi sous l'ancien régime (souveraineté de droit divin). En France le souverain c'est la nation.  Renan : Qu'est ce qu'une nation ? La nation est comme un principe spirituel

être mis en accusation que par les deux assemblées (…) il est jugé par la haute cour. Le CC. A fait une double analyse il a disjoint les 2 phrases de l'art.68 il a donné un sens différent et n'a pas relié ces deux phrases. La 1ère phrase c'est le fondement de la responsabilité : de quoi le président est responsable? → la haute trahison. Absence de responsabilité politique du président. 2e phrase n'a rien avoir avec la première, elle répond a la question « qui juge le président » → la haute cour sur