Les Conseils De Madame De Beauséant

Honoré de Balzac, Le Père Goriot , 1835 (roman) Le jeune Rastignac venu à Paris pour faire des études ne rêve que de réussite sociale. Voici les conseils que lui donne Vautrin pour réussir. Demandez aux femmes quels hommes elles recherchent, les ambitieux. Les ambitieux ont les reins plus forts, le sang plus riche en fer, le coeur plus chaud que ceux des autres hommes. Et la femme se trouve si heureuse et si belle aux heures où elle est forte, qu’elle préféré à tous les hommes celui dont la

Situation Dans les pages précédentes, le narrateur a raconté la mort du père. Il a insisté sur la solitude de cette agonie : au retour de la soirée chez madame de Beauséant, Eugène a trouvé Goriot mourant. Christophe envoyé auprès des filles pour un secours d’argent n’obtient rien, Anastasie est en conférence avec son mari, Delphine dort. Les longues plaintes du père désignent l’objet de son mal : « Ne pas les avoir, voilà l’agonie ». Eugène effectue alors une démarche vers chacune d’elles

absence apporte la triste confirmation d’un abandon perpétré dès longtemps pour des raisons de prestige sociale, le père ancien commerçant, et de surcroît ruiné, étant une compagnie peu distinguée (se souvenir du portrait qu’en fait l’amie de Mme de Beauséant, la duchesse de Langeais, qui ne parvient pas à prononcer correctement le nom de Goriot « ce Foriot, Moriot, Loriot) et qui utilise la métaphore de la « tache de cambouis » dans le salon des Restaud pour le désigner). La précipitation, la hâte d’en

Le temps de l’auteur est de peu décalé au temps de l’histoire. La première phrase : « Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre le quartier latin et le faubourg Saint Marceau. » La dernière phrase : « Et pour premier acte du défi qu’il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen » Balzac a écrit une fin ouverte, on peut, nous en tant que lecteur, imaginer

des premiers grands romans classiques français, La Princesse De Clèves de Madame de La Fayette,  publié en 1678, présente dans un univers placé sous le signe de l'intrigue et de l'adultère, un personnage de jeune fille dont la passion pour la vertu la conduira à refuser de se donner à l'homme qu'elle aime, même après la mort de son mari. La dernière phrase du roman invite explicitement à la considérer comme un modèle : "Madame de Clèves vécut d'une sorte qui ne laissa pas d'apparence qu'elle pût jamais

Cunégonde lui manque. A Surinam il fait connaissance avec le philosophe Martin, qui pense que ''tout est mal dans le pire des mondes possibles''. A Constantinople ils retrouvent enfin Cunégonde, Pangloss, le baron et un vieux sage turc qui leur conseille de ''cultiver son jardin'', ce qui veut dire de ne s'encombrer ni de politique ni de philosophie. Alors ils s'y installent dans une métairie et Candide se marie finalement avec Cunégonde. IL ETAIT UNE FOIS Mohamed Khair-Eddine né en 1941 Il

le jeune Eugène de Rastignac. Tu as vu dans le texte précédent qu’il avait décidé de se lancer dans le monde. L’ambition seule ne suffit pas : le jeune homme doit se doter des moyens de la réussite. Il se rend donc chez une parente éloignée, Madame de Beauséant, afin de gagner la protection de cette femme très influente. Voici les propos qu’elle lui tient sur le monde parisien. Lis maintenant attentivement le texte ci-dessous. 5 10 15 20 25 30 « À Paris, le succès est tout, c’est la clef du

belle Anastasie de Restaud. Si je vous réplique ça c’est bien parce que je m’y suis, durant un moment, moi aussi perdu. Je conçois bien qu’elle vous plaît; j’admets qu’elle m’a plu. Même si c’est dur à assumer, je me suis également épris de la belle Madame de Nucingen qui s’est révélée être le parfait reflet de sa sœur, et même si ce n’est pas très glorieux, je suis toujours sous son charme. Considérez-vous chanceux! Je mets de côté ma fierté pour vous avouer toutes les fautes que j’ai commises ces

une augmentation de cinquante écus par an. 2 Grâce à l’intervention de Madame de Rênal, Julien a échappé au danger qu’il aurait encouru si Monsieur de Rênal, royaliste, avait découvert, caché dans la paillasse qu’il inspectait, le portrait de Napoléon. Le père Goriot présente un jeune noble provincial pauvre, Eugène de Rastignac. Celui-ci, avide de parvenir, reçoit une leçon d’arrivisme de sa cousine, la vicomtesse de Beauséant. Eh bien, monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de

privée ». • Résumé :  Rastignac est un jeune homme de petite noblesse. Il vient à Paris espérant y rencontrer la fortune. Mais il n'a ni l'argent, ni la connaissance de la société parisienne nécessaire.  Une de ses cousines lointaines, Madame de Beauséant, une des dernières grandes dames, le prend sous son aile pour l'aider à appréhender ce monde qu'il ne connait pas. Grâce aux femmes, il va apprendre les mœurs de cette société pervertie et en s'adaptant parviendra à en gravir les échelons.