Les Barons

trouve deux très courtes scènes de conversation entre la Baronne et Lisette qui précèdent et succèdent la scène : la scène 2 nous prépare pour une visite inattendue (Lisette : « Mais que veut ce monsieur ? ») et dans la scène 4 elles critiquent et se moquent du caractère d’ingénu qu’incarne toujours Flamand (« Voilà le garçon le plus ingénu. »). La scène 3 elle-même est courte et il s’agit du ‘nouvel’ Flamand (le commis) qui vient remercier la Baronne de lui avoir obtenu ce poste, ce qui est déjà ironique

l’optimisme et la présence du mal dans le monde à travers le personnage Candide. Candide vit dans le château du baron et de la baronne Thunder ten tronchk en Westphalie, il cohabite avec Cunégonde, le fils du baron et Pangloss un philosophe. Candide à le béguin pour la fille du baron et cela est réciproque mais un jour ils sont surpris par le baron en train de s’embrasser et ce dernier fut chassé de sa demeure.

Depuis l’acte I scène 1, on sait que Camille et Perdican sont destinés l’un à l’autre. Leur présentation via les personnages de Maître Blazius et Dame Pluche sont rigoureusement symétriques et préparent leur future rencontre. Au début de la scène 2, le Baron annonce très clairement son plan de les unir « J’ai disposé les choses de manière à tout prévoir ». A tel point qu’il a même, en parfait metteur en scène, préparé leur entrée « ma nièce sera introduite par cette porte à gauche, et mon fils par cette

On ne badine pas avec l’Amour, proverbe1 On ne badine pas avec l’Amour, proverbe Alfred de Musset période initiale, Paris, 1834 Exporté de Wikisource le 13 février 20232 ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR Proverbe. LE BARON. CAMILLE, nièce du baron. PERDICAN, son fils. Dame PLUCHE, sa gouvernante. Maître BLAZIUS, gouverneur de Perdican. ROSETTE, sœur de lait de Camille. Maître BRIDAINE, curé. PAYSANS, VALETS, ETC.3 ACTE PREMIER. Scène PREMIÈRE. Une place devant le château. LE CHŒUR. Doucement bercé sur

pour débuter son récit. Il utilise des comparatifs et des superlatifs, comme « les mœurs les plus douces » ( l.3 ) « l’esprit le plus simple » ( l.5 ) « un des plus puissants » ( l.12 ) « le plus beaux des châteaux » ( l.31 ) « la meilleurs des baronnes possibles », ( l.32 ) qui sont généralement utilisé dans les contes. De même, le texte est envahi par une humeur positive qui est montrée par l’utilisation d’adjectifs mélioratifs comme « beau » ( titre ) , « bon » , « honnête », « douce », « 

FUT CHASSÉ D'ICELUI Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder−ten−tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la soeur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle

I) UN CHAPITRE D’EXPOSITION: LA PRESENTATION DES PERSONNAGES Les personnages sont présentés successivement selon un ordre d’entrée en en scène : Candide, le baron, la baronne, Cunégonde, le fils du baron et Pangloss. L’organisation et la longueur des paragraphes suggèrent que le narrateur accorde une place privilégiée au premier et au dernier de ces personnages.   a) Candide : il constitue l’élément important du premier paragraphe et le narrateur met l’accent sur la correspondance qui existe

l’univers du conte. Pour cela, il reprend aussi les stéréotypes du conte.  Le baron règne en chef incontesté et incontestable sur tout le royaume : - « plus puissant seigneur de Wesphalie » - à son service : « piqueur » et « des grands aumôniers » - « plus grand baron de la province doit être le mieux logé ». C’est donc le maître absolu sur le domaine mais aussi au niveau de la Wesphalie particulièrement.  La baronne règne en parfaite maîtresse de maison et a « une grande considération et faisait

typique de ce genre de textes ; le titre « Comment… » rappelle, lui, les romans rabelaisiens ou picaresques - le cadre : le lieu indiqué, le « château du baron » rattache aussi le texte au genre du conte, mais le nom de « Vestphalie » (nom d’une province d’Allemagne) inscrit le conte dans un registre plus réaliste ; les sonorités du nom du baron, « Thunder-Ten-Tronckh », en dentales et gutturales, rappellent d’ailleurs la rudesse des sonorités de la langue allemande. - Les personnages : d’abord

également toutes les tendances langagières de celui-ci. Il utilise des comparatifs et des superlatifs, comme « les moeurs les plus douces »/ « l’esprit le plus simple »/ « un des plus puissants »/ « le plus beaux des châteaux »/ « la meilleurs des baronnes possibles », qui doivent participer à la création d’un monde manichéen, ce qui présente l’intérêt de proposer des repères simples. De même, le texte est littéralement envahi par une caractérisation positive qui passe par la multiplication d’adjectifs