Leon Blum 1938

l'époque liés à la droite et le parti le mieux représenté à la Chambre. Les accords du Front populaire permirent la victoire aux élections législatives d'avril 1936 et débouchèrent sur le premier gouvernement à dominante socialiste de la IIIe République. Blum devint président du Conseil à partir du mois de juin. Il «ne se chargeait d'aucune responsabilité particulière pour se consacrer tout entier à la direction du gouvernement». Le gouvernement était alors composé seulement de socialistes et de radicaux

Léon Blum, né le 9 avril 1872 à Paris et mort le 30 mars 1950 à Jouy-en-Josas, était unhomme politique socialiste français. Il fut l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale ouvrière (SFIO, parti socialiste), et Président du conseil, c'est-à-dire chef du gouvernement français, à trois reprises : en 1936-1937, en 1938 et en 1946. Il a marqué l'histoire politique française pour avoir refusé l'adhésion à la IIIe Internationalecommuniste en 1920, et pour avoir été le président

commun s’unit autour du slogan : « Le pain, la paix, la liberté ». Cette alliance permet aux trois partis de gauche constituant le Front Populaire (Radicaux, SFIO, Parti communiste) de remporter les élections législatives de mai 1936. Le socialiste Léon Blum devient alors président du Conseil et forme un gouvernement composé de socialistes et de radicaux car le PC refuse de participer, se contentant d’un « soutien sans participation ». C- Les grèves de 1936 : une manifestation ouvrière de l’espoir suscité

Greves de 1936 Le Front Populaire: 1936 est la victoire du Front Populaires aux élections, leur programme: « Le pain, la paix, la liberté ». Léon Bloum prend donc la direction du gouvernement, c'est la premiere fois qu'un socialiste dirige le pays. Le temps des réformes: A l'annonce de la victoire du Front Populaire, un vaste mouvement de grève se déclanche spontanément dans tout le pays: Tous les secteurs de l'activité commerciale et industrielle sont paralysés à Paris et en province:

fondée en 1958 par le général de Gaulle. A) La France face à la crise des années trente La France traverse dans les années trente plusieurs crises qui s’additionnent, une crise économique et une crise politique qu’essaie de surmonter entre 1936 et 1938 le gouvernement de Front populaire. 1) La France de la IIIe République en crise : a) Une crise économique tardive: La France dans les années trente est un pays vieilli, peuplé par 42 millions d’habitants. Le solde démographique naturel négatif

Le président de la république nomme le président du conseil qui choisit ses ministres et il est responsable devant le parlement. Les partis présents au parlement : De gauche * Les radicaux dirigés par Daladier * Les socialistes dirigés par Blum (SFIO section française internationale ouvrière) * Les communistes dirigés par Thorez. De droite (divers, centre droit…) Hors parlement : Il existe des organisations politiques d’extrême droite appelées ligues. Ces organisations on en commun

partisans ou opposants de mouvements comme le communisme, l’antisémitisme ou le révolutionnarisme. 2- Le document 1 « Un élu communiste en 1920 » a été publié à la même année, alors que la séparation des communistes se faisait savoir. En 1920, Blum a surpris tout le gouvernement en refusant l’adhésion à la IIIème Internationale communiste. (A l’époque il n’était que député de la Seine, il n’était pas encore à la tête de l’Etat). Cette année-là on assiste à un soulèvement communiste de la Ruhr

supérieure et il doivent éliminer tous les parasites que sont les juifs et les communistes. Avec les lois de Nuremberg (1935) il exclue les juifs de la société allemande, de l’économie et commet des persécution physique et matérielles (nuit de cristal 1938). C’est aussi un état totalitaire car il y a un chef unique (Hitler) et un seul parti, le parti nazi. Il supprime les libertés fondamentales. De plus, il contrôle la population par la propagande et l’autodafé et par l’embrigadement de la jeunesse

chômage. Ainsi, la hausse des prix annula vite celle des salaires prévue par les accords de Matignon. Ce fut une des causes de la chute du Front populaire, très vivement critiqué par la presse dès l'automne 1936. Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvint à résoudre la crise sociale. Mais dès l'été 1937, il dut faire face à diverses difficultés économiques qui le poussèrent à dévaluer (voir dévaluation) le franc dès le 17 septembre, cette situation transforma l'inquiétude de la droite en opposition

Grâce : aux désistements, à la discipline républicaine, à la lassitude de l'opinion. Résultats : 146 Socialistes, 116 Radicaux, 72 C ommunistes, 51 Partisans. Soit : 385 élus du front populaire (contre 222 de Droite). Le chef du parti socialiste, LEON BLUM, devient chef du gouvernement c'est à dire Président du C onseil. b) Les mesures = les accords MATIGNON (7 juin 1936) Ils mettent en uvres des mesures : • sociales : semaine de 40 heures congés payés (15 jours) augmentation des salaires (de 15%