Le Voyageur Apollinaire

Bel astre voyageur À La Comète de 1861 Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives Des profondeurs du ciel et qu’on n’attendait pas, Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ? Toi qui vogues au large en cette mer sans rives, Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint, N’as-tu vu comme ici que douleurs et misères ? Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ? T’ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ? Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L’homme

solitaire où il composera d’autres poèmes qui seront repris plus tard dans « Les Destinées » un recueil posthume. Œuvres : Poèmes Antiques et Modernes 1826 Destinées 1864 Cinq-Mars 1826 Chatterton 1835 Guillaume APOLLINAIRE : 1880 – 1918 Surréalisme Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki, est un écrivain naturalisé français (né polonais), né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris. C'est l'un des principaux

cofondateur du groupe littéraire Oulipo. Dans ce texte mots. le narrateur rencontre dans un bus un jeune homme au long cou, coiffé d'un chapeau orné d'une tresse tenant au lieu de ruban. Ce jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s'asseoir à une place libre. Un peu plus tard, le narrateur revoit ce jeune homme qui est alors en train de discuter avec un ami. Celui-ci lui conseille de faire remonter le bouton supérieur de son pardessus. Ce texte est l'un des ouvrages

«Spleen» exprime l’état affectif de celui chez qui les époques s’accumulent. On retrouve la conséquence de l’accumulation des époques dans l’âme du poète. 3. La sentence de la modernité Poème «Le voyage». Idée que le voyage est vain. Que le voyageur ne va rien trouver ailleurs qu’il ne trouvera pas en lui-même. Idée que le seul voyage qui ne soit pas vain est celui qui nous emmène vers la mort. Le nouveau ne se trouve que dans la mort. Comme s’il n’y avait pas de forme de nouveauté qui pouvait

Baudelaire  Les Fleurs du mal, 1857 Malheureux peut-être l'homme, mais heureux l'artiste que le désir déchire!     Je brûle de peindre celle qui m'est apparue si rarement et qui a fui si vite, comme une belle chose regrettable derrière le voyageur emporté dans la nuit. Comme il y a longtemps déjà qu'elle a disparu!     Elle est belle, et plus que belle; elle est surprenante. En elle le noir abonde: et tout ce qu'elle inspire est nocturne et profond. Ses yeux sont deux antres où scintille vaguement

la guerre demeurée dans l’ombre, à travers trois romans dont l’action se déroule précisément à l´Arrière du champ de carnage de la Grande Guerre : Un rude hiver, La Femme assise et Le Diable au corps. Lorsqu’il écrit La Femme assise en 1917, Apollinaire est au Front, subissant de plein fouet les souffrances de la vie dans les tranchées, et pourtant, rien ne semble l’avoir autant inspiré que cette guerre qui finira, indirectement, par le tuer : « La guerre même a augmenté le pouvoir que la poésie

Grand recap Français Biographies | Auteur |Siècle |Mouvement |2 genres |2 oeuvres |2 thèmes |Nationalité | |Guillaume Apollinaire |19/20 |surréalisme |poésie, récit |Alcool, Le poète assassiné |amour, temps qui passe |français | |Stevenson |19 |réalisme / |roman, récit de |L'île aux trésors, Voyages

semble aussi l’égarer. Car la plaine sibérienne enneigée entre en vertige : « La Sibérie […] tourne » et, source de mouvements contradictoires où ce qui pèse (les « lourdes nappes de neige ») au lieu de tomber « remont[e] », fait tourner la tête du voyageur. Comme le font les « roues » du train, « vertigineuses ». La « folie » guette visiblement celui qui, emporté par le Transsibérien, se confronte à ce paysage morne et déstabilisant par son uniformité. Le héros ne croit-il pas entendre son « grelot

de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et

l’écriture» (Aragon, 1964, p.106). Cela passe également par l’apologie toute simple de ce qu’elle est, à travers son prénom, quasiment sanctifié: 1. Apollinaire, Calligrammes (1918), Gallimard, coll. « Folio », 1970 ; « La jolie rousse » (poème conclusif du recueil) ; « l’homme qui a eu la plus grande influence sur moi (…) c’est assurément Apollinaire », dit Aragon. Entretiens avec Francis Crémieux, Gallimard, 1964, p.121. www.SID.ir 60 Plume 13 Elles diront Elsa sans que ça soit étrange