Le Vin Des Amants Baudelaire

pour se libérer des règles grammaticales. De cet essor, le poète d'Elsa préfère le piétinement de la syntaxe. Il excelle politiquement et littérairement. Son engagement l'a mené à devenir un poète national. Ce nationalisme s'incarne à travers son amante : Elsa qui occupe le thème majeur de ses poèmes et qui représente la muse de son lexique mythologique : « J'ai traversé les ponts de cé C'est là que tout a commencé (1) Aragon (Louis), Op.cit., P.49 Les Yeux d'Elsa: L'incarnation d'une …

Auguste a tué son tuteur, pour venger son père Emilie veut faire assassiner celui qui l’a adopté, à son tour Auguste veut punir celle qui considérait comme sa fille « L’une fut impudique, et l’autre est parricide » V, 2, v. 1594, page 110, ainsi que son amant. Il semble céder à la tentation du châtiment même temps que celle du suicide « Octave, n’attends plus le coup d’un nouveau Brute » IV, 2, v. 1169, anaphore : « Meurs, puisque c’est un mal que tu ne peux guérir/ Meurs enfin, puisqu’il faut ou tout perdre

consoler car elle et emprisonné, les qualificatifs sont tellement beau et mélioratifs «ô ma beauté», «ô ma douce muse». Et il nous donne l'impression que sa beauté est nourrit par l'amour, c'est magnifique. Il y a aussi un beau poème de Charles Baudelaire qui s'intitule «L'amour du mensonge» qui est joli mais compliqué. Il décrit sa belle aimée mais je ne vois pas où est le mensonge mais comme il m'a plu. J'ai choisi également le poème d'Arthur Rimbaud qui a pour titre «Ma Bohème», Ce poème que j'ai

ingénue, de Sérafina, de Dame Léonarde, mais encore des hommes : le Pédant, le Léandre, le Scapin, le Tyran tragique, le Tranche-montagne et le Matamore. Les conversations vont bon train sur des sujets concernant le théâtre et l’on fait honneur au vin : « le baron […] [était] déjà un peu gris et le Pédant et le Tyran buvaient en ivrognes émérites. » Néanmoins, le Tranche-montagne se retient de trop manger et boire afin de se maintenir dans son état de maigreur qui était « son meilleur moyen comique

soulignée par certains objets : le petit bonnet rose de Mimi, le ruban de Musette par exemple. Page 7 Les sentiments des personnages : il est rare de représenter les rencontres à l’opéra. Généralement les couples sont déjà formés, et quand ce sont des amants, leurs sentiments existent depuis longtemps. Dans La Bohème c’est au hasard d’une rencontre de pallier et d’une chandelle qui s’éteint, que le couple principal se forme. A l’épreuve de l’hiver et du quotidien, la relation menace de se dénouer au troisième

GÉNÉRALE DE LA SÉQUENCE D’ENSEIGNEMENT 4 Cours 1 – 75 min 5 Cours 2 – 75 min. 7 ANNEXE 1 - Le portrait ovale d’Edgar Allan Poe 9 Cours 3 – 75 min. 11 Quatre histoires de vampire 13 Les métamorphoses du vampire de Baudelaire 14 Le vampire de Baudelaire 15 Extrait d’Entretien avec un vampire d’Anne Rice 16 Extrait de La Morte Amoureuse de Théophile Gautier 17 Exercice : Je transforme un poème. 18 Cours 4 – 75 min 19 Activité 2 : 21 Cours 5 – 75 minutes 22 Cours

effet, la métaphore peut être très proche formellement de la comparaison : quand le comparant est présent, on parle alors de métaphore in praesentia  : « Vous êtes un ciel d’automne clair et rose » (Baudelaire, « Causerie » in les Fleurs du mal ) Ou plus coulée« Dans le ruisseau, il y a une chanson qui coule » (Pierre Reverdy, « Surprise d’en haut ») Ou plus fulgurante quand le comparant ou le comparé ne sont

être,  comme le dit Baudelaire, délivré des liens de la  pesanteur  et  à  goûter  la  volupté des  lieux  hauts.  (il se lève  et  se  met  face  à  la  fenêtre, lui  tournant le  dos)  Si  au  moins je croyais, comme tous ces lâches, en l’immortalité de l’âme,  j’aurais  la  consolation de me  dire  qu’une  fois mort je  ne  serai  qu’esprit, enfin, libéré de ce  fardeau qu’est le corps. Me détacher du sol, déployer mes ailes et voler, tel l‘albatros…    ELLE  … de Baudelaire. Vos ailes de géant vous empêchent­elles de marcher 

porté par un endroit qu'elle n'aurait pu désigner, elle tenait la rambarde, secouée qu'elle fut par une route pleine d'ornières, touchant mécaniquement de son index gauche ce papier rose. -Nous sommes arrivés, proféra l'homme à l'uniforme lie-de-vin. Les deux battants s'ouvrirent et elle descendit de ce bus, craignant de tomber tant la marche et la chaussée marquaient un dénivelé, un vide qui immobilisa un instant son corps. D'un pas lent, elle sortit au milieu de ce vacarme et elle, si

le docteur Marcus, un psychiatre qu'il interrogea passionnément sur les troubles mentaux, le docteur Speyer, et un étonnant marchand de vin, Kunz, qui fut le compagnon de ses beuveries avant de devenir son premier éditeur. Ce personnage énorme, dont il a tracé souvent la silhouette épaisse et qui payait ses auteurs, Jean-Paul comme Hoffmann, en tonneaux de vin ou de bière, ne manquait pas de sens littéraire. Il encouragea intelligemment les débuts de son ami. Durant ses premières années à Bamberg