Le Vieux Chagrin

toujours et ne reverrai plus ! René-François Sully Prudhomme. Vains regrets. À Adolphe Brisson. Je mourrai sans avoir la petite maison Qui voit sa claire image aux bords d'une eau courante Sous l'abri de la haute et large feuillaison D'un vieux saule trempant son pied dans la Charente. Et voici que j'arrive à l'arrière-saison, Assez pauvre d'argent sans misère apparente ; Mettant parfois d'accord la rime et la raison, Sans jamais acquérir un seul titre de rente. Le soleil des

trois livres dix sous au wisth chez madame de Listomère, il endura la pluie avec résignation depuis le milieu de la place de l'Archevêché, où elle avait commencé à tomber en abondance. En ce moment, il caressait d'ailleurs sa chimère, un désir déjà vieux de douze ans, un désir de prêtre ! un désir qui, formé tous les soirs, paraissait alors près de s'accomplir ; enfin, il s'enveloppait trop bien dans l'aumusse d'un canonicat vacant pour sentir les intempéries de l'air : pendant la soirée, les personnes

nombreux étés. Elle nous fait également part des relations quelquefois étranges entre le monde des vivants et celui des morts qui habitent cette maison. À la fin du livre, elle parle de la mort de son oncle Archibald: « Je n'éprouvais ni peine ni chagrin, mais une fascination. Ce n'était pas sa disparition qui exerçait sur moi un tel pouvoir d'attraction mais au contraire sa nouvelle présence. » (p. 193) En quoi la narratrice ressent cette mort comme « une attraction »? Qu'est-ce qui fait qu'elle

cette époque de la vie si gaie pour les autres enfants, j'étais méchant, sombre, déraisonnable…1. » C’est ainsi que Stendhal résumera son enfance dans Vie de Henry Brulard. Chérubin Beyle, son père Henri Beyle naît le 23 janvier 1783 rue des Vieux JésuitesN 1 à Grenoble, fils de Chérubin Beyle, avocat consistorial, et d'Henriette Gagnon. Il avouera dans son autobiographie, Vie de Henry Brulard : « (À six ans) j'étais amoureux de ma mère. […] Je voulais couvrir ma mère de baisers et qu'il n'y

Ecriture d’invention Composez une lettre que le père de Queneau pourrait écrire à son fils. Cette lettre parlerait des mêmes souvenirs que ceux évoqués dans le poème autobiographique (document C). On y trouverait la nostalgie du temps passé, le chagrin d’un père (mercier à la retraite, vivant au Havre) éloigné de son fils (écrivain célèbre, vivant à Paris). DOCUMENT A A Mme de Grignan, A Paris, vendredi 6 février (1671) Ma douleur serait bien médiocre si je pouvais vous la dépeindre; je ne

comprendre que Rome n’est plus que ruine. V3-V4 : 3X mot « vieux » : Du Bellay insiste sur la décadence des monuments romains. La succession des monuments cités va dans l’ordre décroissant quand à l’importance des objets. Au début, on a un palais (grandiose) puis des arcs et enfin des murs, qui symbolisent la ruine. Les richesses sont dévalorisées avec l’adjectif « vieux » qui est répété 3 fois Champ lexical de la dégradation : V3-4 « vieux » ; v5 « ruine » ; v12 « Reste de Rome » Rome est répété

reste pas indéfiniment non plus, elle vit avec le temps qui passe. 1) Titre : Bien souvent je revois… Recueil : Les cariatides Bien souvent je revois sous mes paupières closes, La nuit, mon vieux Moulins bâti de briques roses, Les cours tout embaumés par la fleur du tilleul, Ce vieux pont de granit bâti par mon aïeul, Nos fontaines, les champs, les bois, les chères tombes, Le ciel de mon enfance où volent des colombes, Les larges tapis d’herbe où l’on m’a promené Tout petit, la

caractère inégal « Mon humeur était impétueuse, mon caractère inégal. Tour à tour bruyant et joyeux, silencieux et triste… » « En prononçant ses mots, René se tut et tomba subitement dans la rêverie. Le père Souel le regardait avec étonnement, et le vieux Sachem aveugle, qui n’entendait plus parler le jeune homme, ne savait que penser de ce silence. René avait les yeux attachés sur un groupe d’Indiens qui passaient gaiement dans la plaine. Tout à coup sa physionomie s’attendrit, des larmes coulent de

trois livres dix sous au wisth chez madame de Listomère, il endura la pluie avec résignation depuis le milieu de la place de l'Archevêché, où elle avait commencé à tomber en abondance. En ce moment, il caressait d'ailleurs sa chimère, un désir déjà vieux de douze ans, un désir de prêtre ! un désir qui, formé tous les soirs, paraissait alors près de s'accomplir ; enfin, il s'enveloppait trop bien dans l'aumusse d'un canonicat vacant pour sentir les intempéries de l'air : pendant la soirée, les personnes

financiers, toutes se plaignent de leur milieu social, toutes sont égocentriques, égoïstes et jalouses. En bref, toutes se ressemblent et vous attirent dans leur jeu. Rappelez-vous: plaisir d'amour ne dure qu'un moment, chagrin d'amour dure toute la vie! On ne se console pas des chagrins, on s'en distrait. Donc, mieux vaut vivre sans attaches ni liens. Par conséquent, ne laissez jamais, jamais, quelqu’un percevoir vos sentiments véritables. Peu importe ce que vous ressentez, que ce soit de l’amitié,